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Nanterre a submergé Strasbourg en deuxième mi-temps

Fin de séries pour Strasbourg. Après 10 matches consécutifs et 13 à domicile sans mordre la poussière, la SIG a chuté au Rhénus face à Nanterre, qui a décidément du vent dans les voiles (65-74). Pourtant les Sigmen avaient pris leurs adversaires à la gorge (16-5 à la fin du premier quart-temps avec

Fin de séries pour Strasbourg. Après 10 matches consécutifs et 13 à domicile sans mordre la poussière, la SIG a chuté au Rhénus face à Nanterre, qui a décidément du vent dans les voiles (65-74).

Pourtant les Sigmen avaient pris leurs adversaires à la gorge (16-5 à la fin du premier quart-temps avec un 22 à -2 à l’évaluation) et pendant une mi-temps, ils ont réussi à menotter les shooteurs verts et blancs (32-22). C’est encore la diversité de son attaque qui a permis à Nanterre de refaire surface puis de faire la différence avec Spencer Butterfield toujours aussi précieux (17 points à 6/11). Le manque de performance de Mathias Lessort (0 point) est presque passé inaperçu.

« Il n’y a pas de secret. Quand tu ne t’entraînes pas bien, il y a toujours des conséquences », analysait Vincent Collet en conférence de presse. « Il a fallu attendre dimanche pour avoir un semblant de qualité. Mais je ne veux pas chercher d’excuses… Contre eux, il faut de l’énergie et de l’intelligence. En revanche, leurs choix défensifs ont été payants et après, on a forcé et, petit à petit, on a coulé. Ça devait arriver et c’est pour ce soir… Ne soyons pas abattus. C’est une étape, rien ne doit changer. Il faut se réentraîner, se préparer pour les playoffs qui sont assurés, car la montée en puissance est réelle. A nous de rebondir… »

Nanterre a réussi l’exploit d’infliger 52 points à la SIG en deuxième mi-temps, elle qui en encaissait jusque là 66 lors du cycle retour… sur tout un match.

Ce soir, c’était un combat. Et pour finir, le talent individuel de notre trio d’arrières a fait la différence. », a jugé Pascal Donnadieu. « Je n’ai pas pensé au goal average avant les dernières secondes. Pour la 3e place, il faut être prudent car on va peut-être prendre un coup de bambou après toute l’énergie qu’on a dépensée. Gros coup de chapeau à mes joueurs, surtout sur la mentalité et l’engagement. Il manquait certes Erik Murphy à Strasbourg mais nous jouons depuis deux semaines sans Eric Zanna et nous n’avons pas de rotation sur le poste 5… »

Etant donné sa dynamique, Nanterre a quasiment assuré sa place dans le carré d’as et posé un pied sur la troisième marche du podium.

Photo: Spencer Butterfield (Nanterre, FIBA Europe)

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