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Alain Koffi (Pau): « Il faut oublier ce match et repartir à zéro »

Coup de tonnerre au Rhénus où Pau, toujours privé de Vitalis Chikoko et Elie Okobo, a croqué Strasbourg dans une double prolongation (102-92) après avoir mené l’essentiel du temps réglementaire (+12 à la mi-temps). Les Palois ont réussi à donner un dernier coup de rein dans les cinq dernières minute

Coup de tonnerre au Rhénus où Pau, toujours privé de Vitalis Chikoko et Elie Okobo, a croqué Strasbourg dans une double prolongation (102-92) après avoir mené l’essentiel du temps réglementaire (+12 à la mi-temps). Les Palois ont réussi à donner un dernier coup de rein dans les cinq dernières minutes alors que John Cox a passé 46 minutes sur le parquet, D. J. Cooper 44 et Alain Koffi 41.

Si D.J. Cooper a loupé la cible (1/10 aux shoots), John Cox (33 points) a été l’artificier de service du côté béarnais et répondu ainsi aux coups de boutoir d’A.J. Slaughter (31 points, 7/15 à trois-points).

Pau est donc à une manche de la qualification pour les demi-finales puisque dans cette série de quart, c’est le premier arrivé à deux succès qui passe un tour.

« Un exploit ? Non, mais une belle performance. On n’était jamais arrivé à gagner jusque là, ni moi comme coach, ni depuis que je suis à Pau »,  rappelé Eric Bartecheky, le coach palois en conférence de presse. « Mais il n’y pas de quoi se réjouir. Ce n’est pas fini. Il reste un deuxième match et peut-être un troisième. On a le retour à faire et des joueurs qui ont beaucoup joué. Mais je préfère avoir à gérer cette situation que l’inverse. On savait qu’il y aurait plus d’intensité défensive et des changements tactiques en deuxième mi-temps. On a butté là-dessus et c’est dommage qu’ils soient revenus. Avec toutes les erreurs que nous avons commises, j’ai pensé que Strasbourg allait le prendre. J’ai hâte de revoir la vidéo… Le sang-froid de Cox nous a été précieux sur la fin ».

Quant à Vincent Collet, son homologue alsacien, il ne pouvait que constater l’étendue des dégâts aux lancers-francs où la SIG s’est contenté d’en transformer 29 sur 49.

« On a eu plusieurs fois la possibilité de l’emporter mais notre maladie de toute la saison est revenue au plus mauvais moment : ne pas marquer les lancers-francs qui nous auraient mis à l’abri. Ils ont choisi de nous envoyer sur la ligne plutôt que de donner des paniers faciles… Leur adresse à trois points a fait la différence en première mi-temps, mais après ça s’est éteint. Notre entame était insuffisante, alors qu’eux étaient brillants. Lorsqu’on a repris le contrôle, on a raté trop d’occasions ».

Hormis John Cox, les deux autres Palois qui sont sortis du lot sont Taqwa Pinero (20 points, 7 rebonds) et Alain Koffi (22 points à 9/12 aux tirs, 10 rebonds), lequel se montre prudent quant à la suite des événements:

« On a pu gagner sur leurs erreurs et on espère gagner la série en deux manches, mais ce ne sera pas évident. Faut oublier ce match et repartir à zéro. Strasbourg va trouver les ressources pour être capable de gagner chez nous. Ils ont été quatre fois en finale. Ils ont bien coupé les relations avec D.J. Cooper mais Taqwa Pinero et John Cox ont pris le relais pour scorer. Pas de satisfaction particulière d’avoir réussi un exploit. En lisant la presse, tout le monde nous donnait perdant à 2-0. Ça nous a piqués et on a voulu réagir… »

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