Aller au contenu

Villeurbanne-Strasbourg: Erving Walker et A.J. Slaughter, ces héros

A chaque match, son ou ses héros. Ceux du Game 3, qui ont permis à Strasbourg de l’emporter 67-64 et ainsi de revenir à deux manches à une dans cette demi-finale de playoffs, s’appellent Erving Walker (21 points) et A.J. Slaughter (16 points), les deux arrières de la SIG. Ils ont été les auteurs de…

A chaque match, son ou ses héros. Ceux du Game 3, qui ont permis à Strasbourg de l’emporter 67-64 et ainsi de revenir à deux manches à une dans cette demi-finale de playoffs, s’appellent Erving Walker (21 points) et A.J. Slaughter (16 points), les deux arrières de la SIG. Ils ont été les auteurs de cinq paniers à trois-points à eux deux dans des moments brûlants.

« Je trouve que l’on a trop relâché la pression sur Slaughter et Walker à certains moments clés », a d’ailleurs reconnu le coach J.D. Jackson en conférence de presse. « Ce soir, ce sont eux qui font la différence en fin de match, mais les deux équipes sont très proches. On a manqué un peu de rythme sur la fin, on s’est précipité un peu, avec des tirs pas très bien construits. Il faudra faire mieux à ce niveau et retrouver notre meilleur basket sur les fins de match. Il ne faut pas douter, on est toujours très près. Il faut revenir à la charge dès mardi ! »

Encore une fois, ce sont des petits riens qui ont changé la face du match comme ce lancer-franc raté de Darryl Watkins à 13 secondes de la fin. S’il l’avait réussi, l’ASVEL égalisait et le pivot américain, auteur d’une première mi-temps rageuse (14 points, 6 rebonds au total) aurait été le héros tout désigné.

Les trois premiers matches se sont donc soldés par autant de victoires à l’extérieur. Les locaux, comme on les appelle, ne profitent pas de l’avantage de la salle alors que hier, exceptionnellement, l’Astroballe s’est pourtant mise au niveau du Rhénus quant aux décibels.

« C’est quand même bizarre de voir autant de victoires à l’extérieur dans ces playoffs. D’autant plus que comme ce soir, les ambiances sont assez énormes », notait Vincent Collet. « Après, je dois avouer qu’à 12-2 pour eux au début, j’ai eu peur que mon équipe ne soit pas au rendez-vous… Mais je trouve que l’on a été globalement plus intelligent que sur les deux premiers matchs. Pour nous, rien n’a changé, le match de mardi reste fatal. Et il faudra avoir la même attitude pour essayer de refaire pareil. »

Tout est donc encore possible. Et si les Alsaciens ont récupéré Pape Sy, ils pourraient aborder le match 4 sans leur indispensable pivot Matt Howard (12 points et 4 rebonds en 19 minutes), blessé aux côtes.

Photo Erving Walker (FIBA Europe)

https://twitter.com/SFR_Sport/status/871459403110723584

Commentaires

Fil d'actualité