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Paris-Levallois vs Chalon – Jean-Denys Choulet : « Il y a eu ce soir des gestes qui sont inacceptables »

Dos au mur après avoir perdu les deux premiers matchs à l’extérieur, le Paris-Levallois est parvenu à s’offrir un répit en s’imposant hier soir face à l’Elan Chalon (86-69).

Dos au mur après avoir perdu les deux premiers matchs à l’extérieur, le Paris-Levallois est parvenu à s’offrir un répit en s’imposant hier soir face à l’Elan Chalon (86-69).

Chalon avait pourtant bien attaqué le match. La connection John Roberson-Cameron Clark était activée et le premier délivrait deux offrandes pour que le second monte au alley-oop. Après 10 minutes, l’Elan est devant. Mais c’était sans compter sur le réveil des Parisiens qui passent un 13-0 à leurs adversaires dans le deuxième quart-temps. La défense rugueuse de Cyrille Eliezer-Vanerot sur John Roberson – Jean-Denys Choulet s’en plaindra longuement après le match – empêche le meneur chalonnais de mettre en place le jeu de son équipe. Tyler Harris permet aux siens de prendre le contrôle du match au milieu du deuxième acte et de ne plus le relâcher. L’écart continuera même à gonfler (jusqu’à +23 en faveur des Parisiens) avant que les deux entraîneurs n’ouvrent leur banc et offrent des minutes aux jeunes en fin de match.

Chalon a grillé son joker, et aura droit à une seconde chance mercredi pour se qualifier en finale.

Moustapha Fall (Chalon) :

« Je ne sais pas trop comment ça s’est inversé d’un coup. Il faut dire aussi que Cameron (Clark) était très chaud au début. C’est lui qui nous portait. Quand il s’est calmé, l’euphorie est retombée. […] C’est une mise en garde. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas perdu et ça va vous remettre les idées claires et nous remotiver pour la suite. »

Jean-Denys Choulet (Chalon) :

« Ils ont mérité leur victoire, il n’y a rien à dire. Mais ce n’est pas le style de basket que j’affectionne. […] Si on ne siffle pas les fautes dès le début, on court à la catastrophe, et c’est ce qu’il s’est un peu passé. Mais c’est leur jeu. Nous, on doit élever notre niveau défensif, être plus méchant. On n’a pas des guerriers, mais on a des basketteurs de talent. Quand ils rentrent sur le terrain, c’est pour marquer un panier. Ce n’est pas pour essayer de casser les bras. C’est la grande différence, même si eux aussi ont des joueurs de talent. […] Il y a eu ce soir des gestes qui sont inacceptables sur un terrain de basket. J’ai en mémoire un bump de Vanerot, je pense que même au rugby il y avait faute … On savait tous comment ça allait se passer. J’ai dit que je ne parlerai pas de l’arbitrage aux matchs 1 et 2, je n’en parlerai pas plus ce soir. »

Jason Rich (Paris-Levallois) :

« Nous avons su rester agressifs durant tout le match. Pendant les deux matchs précédents, nous avons fait des erreurs sur certaines possessions. Ce soir, on a tous joué très dur et je pense que c’est ce qui a fait la différence. »

Frédéric Fauthoux (Paris-Levallois) :

« On avait déjà essayé de le (John Roberson) gêner au match 2. Ça avait beaucoup moins bien marché. C’est un très bon joueur donc il faut l’user physiquement dans la durée. Il faut qu’il joue beaucoup, qu’il fasse des kilomètres, qu’il prenne des shoots un peu plus difficilement. Il n’y a pas de plan anti-Roberson. Il y a surtout des individualités, qui sont très fortes, à stopper. Aujourd’hui, on a réussi à stopper Fall, contrairement aux deux premiers matchs. […] Je ne comprends pas ce genre de propos (de Jean-Denys Choulet) … On a terminé avec une bosse et une arcade pétée. Il a des joueurs qui ne sont pas très tendres sur un terrain donc il ferait mieux de regarder ce qu’il se passe à la maison avant de parler des autres. Nous, on essaye de produire le basket qui nous correspond et qui peut nous faire gagner des matchs. »

Photo : Karen Mandau

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