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EuroBasket Féminin: La France a la force du nombre

C’est une donnée très importante en amont de la demi-finale France-Grèce de ce soir : le temps de jeu des Bleues dans cet EuroBasket est nettement plus équilibré que celui des Grecques. Les douze Françaises sont mises à chaque match à contribution. Endy Miyem est celle qui joue la plus: 26 minutes e

C’est une donnée très importante en amont de la demi-finale France-Grèce de ce soir : le temps de jeu des Bleues dans cet EuroBasket est nettement plus équilibré que celui des Grecques.

Les douze Françaises sont mises à chaque match à contribution. Endy Miyem est celle qui joue la plus: 26 minutes en moyenne. Ce qui n’est pas du tout excessif. Alexia Chartereau est celle qui joue la moins: 9 minutes. C’est déjà pas mal pour une 12e fille. Le temps de jeu est si bien réparti que six joueuses passent entre 13 et 16 minutes sur le terrain.

Du côté des Grecques, ce sont toujours les mêmes qui sont mises à contribution. L’arrière Evania Maltisi passe 37 minutes sur le parquet, le pivot Artemis Spanou 31′, l’ailière Stella Kaltsidou 30′, et la meneuse Angeliki Nikoloupoulou 29′. Au bout du banc, les joueuses de la Péninsule jouent peu ou même parfois pas du tout.

On remarque aussi que la doublette grecque n’est pas de la prime jeunesse: Maltsi a 38 ans, Kaltsidou 34.

De plus, les organismes des Grecques, qui sont passées par les barrages ont été sollicités un match de plus.

La question est donc de savoir si les Grecques pourront faire un sixième match en neuf jours au taquet face à la défense harassante des Françaises? Si malgré leur volonté exacerbée elles ne risquent pas de s’épuiser au fil de la rencontre?

Rappelons que les deux équipes se sont déjà affrontées en poule. Si la France s’était imposée (70-63), la Grèce avait remporté deux quart-temps, le premier et le troisième.

« C’est spécial. Il y aura sans doute de petites choses à changer », analyse ce matin la coach Valérie Garnier dans L’Equipe. « Les Grecques sont la surprise de ce Championnat. Il y a chez elle deux généraux avec, autour, des soldats prêts à mourir, à tout donner pour que ces deux joueuses soient dans la lumière, l’une, Maltsi, par ses tirs, l’autre, Kaltsidou, par sa science du jeu. »

On le sait, un match ne ressemble jamais à un autre.

Photo: Valériane Ayayi (FIBA Europe)

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