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Nicolas Batum : « Je bosse plus que quand je vais en équipe de France »

En marge de l’annonce du partenariat entre la LNB et Amazon à la Hoops Factory d’Aubervilliers, Nicolas Batum a accepté de répondre aux questions des journalistes présents.

En marge de l’annonce du partenariat entre la LNB et Amazon à la Hoops Factory d’Aubervilliers, Nicolas Batum a accepté de répondre aux questions des journalistes présents.

Comment se passe ton séjour à Paris ?

Mon séjour à Paris se passe très bien. C’est la routine : boulot tous les jours et la famille derrière. C’est très simple mais ça fait beaucoup de bien.

A quel point est-ce important pour toi de t’investir dans le basket français ?

Ce n’est pas nouveau pour moi. C’est vrai que je m’investis à beaucoup de niveaux. On le voit ce soir parce que c’est pas mal médiatisé, mais aussi à Villeurbanne où c’est beaucoup plus su, que ce soit pour les filles ou les garçons puisque je suis impliqué dans les deux financièrement et administrativement. J’essaye aussi de m’impliquer chez les jeunes. [arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]Je bosse beaucoup avec le Pôle Espoir de Basse-Normandie d’où je suis sorti. Je bosse aussi beaucoup avec les clubs amateurs comme Pont-l’Evêque que je soutiens depuis des années. J’essaye vraiment d’être impliqué dans plusieurs domaines du basket, pas seulement professionnel.

Comment juges-tu l’évolution médiatique de la LNB par rapport à ton époque ?

Ca a grandi. Moi, à l’époque, c’était TPS Star qui avait racheté le basket français. On voit l’évolution. Je suis beaucoup la Pro A, la Pro B et même le basket français en général. Le Président Béral a fait un énorme boulot. On le voit sur le digital : la LNB est accessible à tout le monde, elle est partout et est énormément visible. C’est une bonne chose, on progresse beaucoup là-dessus. Le contrat avec SFR est très bien. Il y a le partenariat avec Disney pour la Leaders Cup, et maintenant Amazon vient s’associer à la Ligue Nationale de Basket. D’où je suis, de l’autre côté de l’Atlantique, j’apprécie à fond parce que c’est ça qui m’a donné envie de m’investir encore plus dans le basket français. On est sur la bonne voie.

Tu as failli t’engager avec le Paris-Levallois il y a quelques temps. Comment perçois-tu la nouvelle direction prise par le club ?

Apparemment … D’après ce que j’ai lu oui, mais selon moi non. Je n’ai jamais été en contact avec Levallois. Je n’ai jamais parlé aux dirigeants. J’ai lu tout ce qu’il se passait. J’apprenais beaucoup de choses sur ce que je ne faisais pas. J’espère juste qu’ils vont réussir, je ne souhaite de mal à personne. Ils ont eu leurs histoires. Je ne connais pas tout le dossier. Mais je veux juste que Levallois, les Metropolitans – c’est ça ? – réussissent.

Qu’as-tu pensé du niveau de jeu des playoffs de Pro A ?

C’était des playoffs assez excitants. Il y a eu beaucoup de séries qui se sont finies au match décisif. Les trois-quarts des séries se sont finies comme ça. C’était une belle exposition du basket avec des matchs serrés à chaque fois. C’est ce basket là qu’on veut. C’est vrai que les séries à 3-0 ou à 20 points d’écart par match c’est pas très excitant.

Thomas Heurtel à Barcelone, Kim Tillie à l’Olympiakos … Que penses-tu que cela puisse apporter au basket français ?

C’est génial ! J’ai entendu dernièrement, au moment de la retraite internationale de Tony (Parker), Mike (Gélabale) et Florent (Pietrus) que le basket français était mort. La preuve que non. On est douze en NBA, on est représentés dans tous les plus grands clubs en Europe. Ca ne m’étonnerait même pas qu’on ait un Français dans chaque équipe au Final Four d’Euroleague l’année prochaine, on sait jamais. C’est une bonne nouvelle.

Cet été tu as décidé de te reposer …

(Il coupe) Je n’aime pas ce mot, « repos ». Il n’y a aucun repos à faire. Quand tu ne vas pas en équipe nationale, ça ne veut pas dire que tu reposes. Ne pas aller en équipe de France pour ton club, il y en a qui le font. Moi je ne l’ai jamais fait. J’ai été en équipe de France contre l’avis de mon club plus d’une fois. Ce n’est pas une histoire de repos. Je veux juste prendre cet été pour raisons familiales. Je ne me repose pas. Je suis à sept heures tous les matins sur le parquet jusqu’à dix heures. Et je reviens le soir. Je bosse plus que quand je vais en équipe de France et j’ai repris beaucoup plus tôt.

L’ASVEL a déjà recruté John Roberson et David Lighty. Maintenant on parle beaucoup de Cameron Clark et Yakuba Ouattara. Que peux-tu nous dire là-dessus ?

On apprend beaucoup de choses dans les médias, c’est marrant. C’est une vision de ce job qui me fait marrer. En tant que joueur c’est marrant, mais en tant que dirigeant c’est encore plus drôle. Ce n’est pas à moi de commenter cela. Vous verrez bien dans les prochains jours.

Propos recueillis à Aubervilliers[armelse][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

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