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Interview Edwin Jackson : « Il n’y a aucune autre équipe, même pas l’Espagne, qui a une ligne arrière aussi forte que nous »

Meilleur marqueur du championnat espagnol, Edwin Jackson (1,90m, 27 ans) sort d’une saison extraordinaire sur le plan individuel. Signataire d’un contrat en Chine, l’ancien villeurbannais est revenu pour Basket Europe sur sa saison, sur l’équipe de France et sur ce qui l’attend en Chine. L’interview

Meilleur marqueur du championnat espagnol, Edwin Jackson (1,90m, 27 ans) sort d’une saison extraordinaire sur le plan individuel. Signataire d’un contrat en Chine, l’ancien villeurbannais est revenu pour Basket Europe sur sa saison, sur l’équipe de France et sur ce qui l’attend en Chine. L’interview est en deux parties et accessible à nos abonnées Premium (cliquez-ici pour vous abonner).

Vous avez passé deux saisons et demi en Espagne, quel regard portez-vous sur votre dernière saison avec l’Estudiantes ?

Je suis ému de ma saison avec l’Estudiantes parce que faire une bonne saison ça ne veut pas forcément dire gagner un titre, ça veut dire optimiser ses objectifs et optimiser le potentiel de l’équipe. On vient juste de réaliser la meilleure saison de l’Estudiantes depuis dix ans. L’année dernière l’équipe était relégable et cette année elle a réussi à se qualifier en Champions League. Ça c’est faire une bonne saison parce que si on parle objectivement, bien sûr qu’on n’allait pas gagner le titre. Il ne faut pas se voiler la face, je ne pars jamais avec une mentalité défaitiste mais quand tu regardes dans les grandes équipes comme Barcelone ou le Real, il y a deux joueurs qui sont aussi bien payés que tout notre effectif donc, bien sûr, les joueurs sont meilleurs, il y a des joueurs de plus haut niveau et il y a donc plus de chance de gagner. Je pense que, de notre côté, on a optimisé le potentiel de notre équipe et on aurait peut-être même pu accrocher les playoffs si on n’avait pas eu de blessés comme Dylan Page. Une douzième place dans le championnat espagnol, les gens ne se rendent pas compte de ce que ça représente. T’as déjà Barcelone, Madrid, Valence et Malaga qui étaient en finale de l’Eurocup, Gran Canaria qui a fait la finale l’année dernière, Tenerife qui a gagné la champions League, et ça te fait déjà six clubs qui sont pratiquement intouchables. Il reste Andorre qui a fait une bonne saison avec d’ailleurs Andrew (Albicy) qui a été très bon cette année. Ils ont accroché le dernier spot mais ça aurait pu être nous ou une autre équipe, mais il y a six places qui sont déjà pratiquement prédéfinies. La ligue est tellement relevée que si tu finis 10e sur 17 en ACB, t’es pas une mauvaise équipe. Avec cette équipe, je te le dis, on fait les playoffs haut la main en France. J’ai joué dans les deux ligues, on fait les playoffs sûr.

« Le problème en France c’est que les gens ne respectent pas les performances. »

Justement avec votre vécu en Espagne, pouvez-vous vous donner votre avis sur la différence entre basket espagnol et basket français ?

Les joueurs en Espagne sont plus adroits, beaucoup plus adroits. Je regardais les matchs de playoffs LNB, il n’y a pas de points, dans le troisième quart-temps on pouvait voir des scores du genre 52-47. Nous, on n’avait pas forcément la meilleure équipe mais on mettait 80 points par match minimum. Ça joue beaucoup plus vite, il y a beaucoup plus de jeu rapide et il y a beaucoup plus de coups de sifflet. C’est peut-être une ligue qui est moins physique mais il y a des coups de sifflet. Il y a beaucoup de rencontres en LNB qui sont des boucheries parce qu’il n’y a pas de coups de sifflet. C’est trop facile de défendre quand tu peux mettre ta main sur le torse de ton défenseur. Pour moi, scorer en ACB, c’est beaucoup plus facile que de scorer en France. En France t’es tout le temps touché, on ne siffle jamais les « antennes ». J’ai vu une grosse différence et c’est plus dur de marquer. C’est vraiment rare les quart-temps en ACB où les équipes ne terminent pas dans le bonus.  J’ai regardé les playoffs LNB et il y a même un match où une équipe n’a shooté que 3 lancers francs et tu ne vas pas me dire qu’il n’y a pas assez de fautes pour shooter seulement 3 lancers dans un match (ndlr, lors du match 4 des demi-finales, le Paris-Levalois avait shooté 7 lancers francs). Monaco dans la série face à l’ASVEL, en deux ou trois matchs je crois qu’ils n’ont shooté que 20 lancers. Tu ne verras jamais ça en ACB. [arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]En Espagne, les attaquants sont plus forts, techniquement on est meilleurs alors qu’en France c’est plus physique mais moins technique. Les joueurs sont plus athlétique à chaque poste, ça va plus vite, ça saute plus haut. En Liga Endesa les joueurs sont vraiment plus adroits, tu ne peux pas faire l’impasse sur certains joueurs à trois points, même les intérieurs. A Valence par exemple Boban Dubljevic il shoote à trois points. Chez nous, à part un, tous nos intérieurs ils shootaient à trois points et ça fait déjà une grosse différence. Des ailiers forts shooteurs t’en as pas beaucoup en LNB ou alors tu décales des ailiers à l’intérieur et tu manques de taille sur la scène européenne. Tu regardes Chalon contre Strasbourg, il n’y avait pas de poste 4 qui shoote de loin. Quand, du côté de Strasbourg, (Matt) Howard est sur le terrain en même temps que le poste 5, ils sont tous les deux dans la raquette donc à chaque fois qu’il y a un mec qui roll, le spacing n’est pas pareil, la passe pourrait être bien meilleure et il y a moins d’espace parce que les joueurs sont moins adroits. Pour moi, la grosse différence se fait surtout au niveau des big men parce que ce sont les joueurs qui sont les mieux payés. Je trouve qu’il y a toujours eu de très bons extérieurs en France. Beaucoup d’arrières ou de meneurs qui ont fait de grosses carrières après être passés en France. Par exemple Kenny Hayes qui a signé à Limoges, j’étais avec lui en fin de saison à Malaga, c’est un fort joueur. D.J. Cooper par exemple j’ai été choqué qu’il signe à Gravelines, je n’ai pas compris. Après la saison qu’il a faite j’étais sûr qu’il allait signer dans une grande équipe européenne, surtout un Américain. Le problème en France c’est que les gens ne respectent pas les performances. Même si tu mets 40 points, les gens ne respectent pas ça. Tu vas ailleurs, tu fais une saison correcte, et directement tous les clubs te veulent. Regarde Adrien (Moerman) il était super fort même à Limoges, il est ensuite parti à Banvit qui n’est pas le meilleur club, après il fait deux saisons à Darussafaka et regarde maintenant il vaut un million. En France tu ne prends pas de valeur, tu restes sur les mêmes prix, les équipes européennes ne viennent pas te chercher et dès que tu pars ta côte est direct multipliée par deux. Quand tu fais des gros chiffres en France tu ne vas pas direct atterrir dans un grand club. Tu vas d’abord passer par un club intermédiaire et si à ce moment t’es bon, là un gros club viendra te chercher.

« Finir deuxième derrière Sergio Llull qui a quand même été élu MVP de l’Euroleague, je ne vais pas me plaindre. »

Tu as été meilleur marqueur du championnat, n’es-tu pas un peu déçu de ne pas avoir été élu MVP ?

Non…  Je suis content pour Sergio Llull. Il joue à Madrid aussi, je lui ai déjà parlé quand on s’est croisé j’ai une super relation avec lui. C’est mérité, il a mené son équipe toute l’année et il l’a même amené jusqu’au Final Four de l’Euroleague. En finale il était un peu fatigué par la longue saison et il n’a pas su être décisif. Il a vraiment porté le Real toute l’année et sans Llull je pense que le club n’aurait pas été aussi performant, en championnat ils auraient fini 3e ou 4e je pense. Donc non je ne suis pas déçu, finir deuxième derrière Sergio Llull qui a quand même été élu MVP de l’Euroleague, je ne vais pas me plaindre. Je ne suis pas déçu du tout, je n’ai pas rougi et je lui ai serré la main. Il y a un truc par rapport à moi qui, je pense, n’a jamais été compris c’est que je ne me suis jamais surévalué. Quand j’ai dit que je pouvais faire quelque chose, partout où je suis allé, il n’y a pas une fois où je l’ai pas fait. Je ne surévalue pas, c’est juste que les gens en France, ils ont du mal à la comprendre. Quand tu dis que tu ne peux pas accomplir quelque chose on ne te dit rien mais, au contraire, quand tu peux faire quelque chose on te dit que tu te la racontes et que ce n’est pas bien de dire ça. Je savais que je pouvais être meilleur marqueur du championnat espagnol, mais ça en France c’est un problème. C’est comme là, pour l’euro il y en a qui seront surpris mais, moi, je sais déjà ce qui va se passer.

« Je peux largement défendre sur un poste 3 comme je l’ai fait toute la saison avec l’Estudiantes quand notre ailier était blessé. »

Et vous pouvez nous le dire ?

Vous verrez… Tout l’année on a dit que je faisais des stats dans une petite équipe ceci cela… Je te dis que, après ça ne dépend pas que de moi, ça dépend aussi des plans du coach et comment ça se passe mais je pense qu’avec Nando, Thomas, Antoine ou Léo, qui sont de très forts joueurs qui ont un jeu différent, on peut être une des meilleures tractions arrière d’Europe. Avec la Serbie, on est là. Cette année, je pense qu’on va jouer un peu plus petit parce qu’on n’a pas de poste 3 mais je peux largement défendre sur un poste 3 comme je l’ai fait toute la saison avec l’Estudiantes quand notre ailier était blessé. Ce n’est pas un problème que je défende sur un poste 3 parce que je vais toujours marquer plus de points que je ne vais en encaisser. Quand je suis à l’étranger, en Espagne par exemple, les gens bavent sur notre équipe, surtout sur les postes arrières. Il y a le meneur qui vient de remporter le championnat espagnol, le mec qui vient de signer au CSKA, le mec qui vient de signer à Barcelone, le meilleur marqueur de l’ACB, le MVP de l’Euroleague et un mec qui tourne à 17 points de moyenne en NBA. Qu’est-ce que tu veux de plus ? Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Il n’y a aucune autre équipe, même pas l’Espagne, qui a une ligne arrière aussi forte avec des joueurs de ce calibre. Mais nous on est toujours dans ce complexe de « regarder les autres équipes etc… » Non, arrêtez. On est dans le Top 2 ou Top 3 des meilleures lignes arrière d’Europe.

C’est vrai que « l’après Tony Parker » est placé sous de très bons auspices…

Il faut arrêter et dire les choses comme elles sont. On n’a pas besoin de Tony (Parker). C’est mon frère, je le respecte, je l’aime comme si c’était un membre de ma famille et il est irremplaçable, il n’y a aucun problème là-dessus. Ceci étant dit, avec les joueurs qu’on a, on ne doit rougir de personne,  on peut jouer contre n’importe qui les yeux dans les yeux. Il faut arrêter de se dire que les autres équipes sont meilleures, on a des joueurs incroyables. Sur les postes intérieurs aussi. C’est jeune, plus jeune que d’habitude mais il y a plein de joueurs de qualité. Rudy (Gobert) est un énorme joueur qui aurait pu être meilleur défenseur de la ligue en NBA mais il n’est pas là, et bah ce n’est pas grave ! Il y a d’autres joueurs qui sont super bons et qui seront là. Joffrey (Lauvergne) c’est un super joueur de basket, il peut jouer poste 5 et il peut poser des problèmes à des mecs plus gros, on peut jouer avec plus de mobilité et plus vite. Boris (Diaw) a toujours plein de trucs à apporter et il a un sens du jeu incroyable. Kim a fait une super saison quand il a eu du temps de jeu sur le poste 4. On a à rougir de personne. On a une super équipe ! Il faut arrêter de me parler des absents et de Tony qui n’est pas là. Il est pas là mais il est remplacé par un joueur qui est dans le Top 10 des meilleurs passeurs de l’Euroleague donc il n’y a pas de problème. L’empreinte de Tony sera irremplaçable, je le répète pour pas qu’on me juge. C’est pareil pour Nico, c’est un super joueur. Dans le QI basket, par exemple, il est meilleur que moi. Balle en main, dans le scoring, je suis capable de, peut-être, faire plus de choses. On va peut-être jouer différemment mais il faut arrêter de dire que « l’équipe est faible »… Ce n’est pas vrai ! On a toujours une forte équipe ! Je veux clore ce débat.

Vous allez à l’Euro pour gagner ?

En tout cas moi, oui ! Après les autres je ne peux pas parler pour eux. Il faut aussi que je sois dans la sélection finale. Même si au final le staff décide de ne pas me garder, ça sera leur choix mais je penserais toujours qu’on a une super équipe. On une super équipe que j’y aille ou pas.

« Les gens savent que je peux être sanguin ou que je n’ai pas ma langue dans ma poche. »

Avez-vous eu l’occasion de parler avec Vincent Collet ? Il semblerait qu’il y ait eu pas mal d’incompréhension sur votre situation.

On avait déjà mis les choses à plat. Ma relation avec Vincent est très bonne maintenant, il n’y a aucun souci. Il n’y a aucun problème, on a mis les choses à plat, on a parlé comme des grands garçons. Les gens savent que je peux être sanguin ou que je n’ai pas ma langue dans ma poche mais c’est comme ça. On s’est expliqué, l’année dernière aux Philippines ça s’est super bien passé. Je n’ai jamais remis en cause ses compétences de coach, ça n’a jamais été un problème pour moi de travailler avec Vincent. L’année dernière pendant la préparation quand il m’a fait jouer j’ai adoré faire partie de l’équipe et je pense que cette année encore ça va se passer super bien. Je ne peux pas en être certain mais d’après ce qu’il a dit je pense qu’il a confiance en moi et c’est à moi de faire le boulot pour gagner ma place. Je pense que c’est clairement dans son esprit que je peux apporter quelque chose à l’équipe. On va voir comment ça se passe mais ma relation avec Vincent est très bonne. Je n’ai pas non plus de problème avec Patrick Beesley ni n’importe quelle personne du staff de l’équipe de France.

Quel est votre point de vue sur la situation actuelle entre l’Euroleague et la FIBA ?

Je pense que ça part de bonnes intentions mais il faut qu’à un moment la FIBA arrête de vivre dans un monde utopique. C’est surtout ça. Basketteur c’est un métier, il faut arrêter de faire comme si ça ne l’était pas. A un moment donné le joueur va devoir choisir entre gagner sa croute et faire vivre sa famille ou aller représenter son pays gratuitement – à part l’Espagne qui donne beaucoup d’argent à ses joueurs et de grosses primes et encore c’est dérisoire par rapport à ce qu’ils gagnent en club – pendant les fenêtres en plein milieu de la saison ? Il faut arrêter avec ça. Qui va dire « non je ne prends pas mes 2 millions cette année parce que je vais aller jouer avec tel ou tel pays » ? Ce n’est pas du basket amateur, c’est du basket professionnel. Par exemple, tu joues en Euroleague, tu ne vas pas te mettre en porte-à-faux avec ton club, qui te paye, pour aller jouer des qualifications contre des équipes pas forcément de ton niveau. Je respecte tout le monde mais pour la France, par exemple, en qualifications on va être amené à rencontrer des équipes très fortes mais également très faibles. Donc les joueurs ne vont pas se mettre en porte-à-faux avec leur club, et la NBA je n’en parle même pas… Les gens payent aussi pour voir les meilleurs joueurs et les meilleurs joueurs ils sont où ? En NBA. Mais si les joueurs NBA ne viennent pas, les salles seront loin d’être remplies. C’est logique… Je ne comprends pas.

« Ils font énormément d’argent avec leur système depuis des décennies et il y a des gens qui peuvent penser qu’ils vont se plier au calendrier de la FIBA ? C’est impossible ! Ni maintenant, ni dans 20, ni dans 30 ans… Ce sont des Américains, ils font ce qu’ils veulent ! »

Après avoir été voir les personnes qui s’occupent de ça à la FIBA, ils ont dit qu’effectivement à court terme ça parait utopique mais qu’ils y croient sur le long terme.

C’est n’importe quoi de dire ça ! Le gouffre ne se creuse pas entre l’Europe et la NBA, il y a de plus en plus de joueurs européens qui partent. Les meilleurs joueurs d’Europe veulent aller jouer aux Etats-Unis. Teodosic vient de signer et il y en aura encore plein. Les joueurs d’Euroleague c’est une chose mais ceux en NBA ne vont jamais se plier à ce calendrier. Ils font énormément d’argent avec leur système depuis des décennies et il y a des gens qui peuvent penser qu’ils vont se plier au calendrier de la FIBA ? C’est impossible ! Ni maintenant, ni dans 20, ni dans 30 ans… Ce sont des Américains, ils font ce qu’ils veulent ! Ils ne vont jamais laissé partir leurs joueurs en plein milieu de la saison. Imaginez un mec comme James Harden qui gagne des millions, ils vont le payer pour aller jouer pendant la saison avec son pays ? Ca n’arrivera jamais. Des mecs comme Dirk (Nowitzki) ou Tony qui portent leur équipe à bout de bras – avec Tim Duncan pour Tony bien sûr – tu penses qu’à l’époque où ils étaient au top, où ils étaient les superstars de leur équipe, la NBA aurait accepté de les laisser partir pendant la saison ? Les Spurs auraient dit à leur meneur titulaire et MVP des finales « prends une ou deux semaines, manque des matchs et va jouer avec ta sélection » ? En prenant aussi le risque de se blesser et de foutre en l’air leur saison NBA. Appelez-moi quand ça arrive. Il y aura peut-être des accords pour les joueurs européens mais la NBA, c’est une ligue fermée qui n’est pas régie par la FIBA. Dans la FIFA, tous les clubs de Champions League ont les mêmes règles. Mais tu ne peux pas obliger quelqu’un qui ne suit pas tes règles à s’y plier. Je ne comprends même pas que ça ne leur paraisse pas logique. Regardez Vlade Divac (GM Sacramento Kings) qui dit qu’il va laisser partir Bogdan Bogdanovic, on verra s’il le laisse partir dans quelques mois quand il deviendra essentiel à l’équipe. Pour les joueurs qui sont en Europe pas de problème, il y aura certainement les meilleurs joueurs européens mais les joueurs américains, non.

Et vous ne pensez pas que le calendrier NBA pourrait être un peu modifié pour y faire entrer les fenêtres internationales étant donné que la saison termine assez tôt et reprend assez tard ?

C’est ça le problème en Europe, on voit à une échelle trop petite. La NBA s’arrête plus tôt et reprend tard pour laisser la place à la saison de baseball. Pour les droits TV, pour pas que les gens regardent tout en même temps. Les gens ne comprennent pas que ce n’est pas que le basket. C’est un rouage économique avec la télé qui fait qu’ils ne peuvent pas diffuser trois sports majeurs en même temps. C’est pour ça que les différentes saisons de sports se chevauchent. La saison NFL est en même que la NBA mais elle se termine avant le All Star Game pour que le Superbowl et le All Star Game ne soient pas en même temps. Ca ne marcherait pas de tout modifier. Les Américains ne se plieront pas à ce que veulent les Européens. Je n’y crois pas une seule seconde.[armelse][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : FIBA

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