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Vincent Collet : « La Slovénie est la favorite du groupe »

A vingt-quatre heures de l’ouverture de l’Euro, Vincent Collet a évoqué l’état de santé de ses intérieurs, son choix d’écarter Kim Tillie, son adversaire de demain, la Finlande, et ses favoris du groupe et de toute la compétition.

A vingt-quatre heures de l’ouverture de l’Euro, Vincent Collet a évoqué l’état de santé de ses intérieurs, son choix d’écarter Kim Tillie, son adversaire de demain, la Finlande, et ses favoris du groupe et de toute la compétition.

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Pourquoi avez-vous choisi Louis Labeyrie plutôt que Kim Tillie?

Ce choix tardif est lié aux incertitudes médicales qu’il y avait sur certains de nos joueurs, notamment intérieurs, Kevin Seraphin et Vincent Poirier. Les entraînements qu’ils ont fait hier sont plutôt rassurants et ce matin au réveil, c’était de mieux en mieux. Pourquoi Louis? Pour plusieurs raisons. Il m’a semblé que depuis le début de la préparation il a montré pas mal de choses intéressantes, des qualités, que ce soit défensives, les coupes vers le panier, la finition près du cercle. Une présence au rebond aussi alors qu’on a perdu un peu dans ce domaine vis à vis des années précédentes. Dans les joueurs qui sont absents certains étaient des forces au rebond. Si on a autant hésité, c’est parce que de prime abord, et en particulier en début de préparation, le profil de Kim me semblait intéressant par rapport à l’équipe dont on disposait sachant que notre force offensive numéro un, ce sont nos joueurs extérieurs qui ont une capacité de percussion, de pénétration très importante. Le fait d’avoir un 4 davantage shooteur semblait cohérent. Mais il y a aussi l’observation de toute cette prépa et il n’a pas été très en réussite alors que je pense l’avoir malgré tout pas mal utilisé. C’était forcément compliqué comme choix mais malgré tout, il aurait été fait avant si on n’avait pas eu ces problèmes avec les grands qui nous empêchaient raisonnablement de trancher. Je voudrais juste rajouter un mot et remercier Kim parce que jusqu’au dernier moment, il a tout donné pour en être et je mesure sa déception qui est légitime. Je le dis souvent dans ces moments là mais là  un peu plus du fait que l’on soit à simplement vingt-quatre heures de l’Euro.

Demain, vous allez jouer le pays hôte en match d’ouverture. Comment percevez-vous cette équipe de Finlande?

C’est un peu la même que l’on a rencontré il y a deux ans. Elle n’aurait pas dû nous surprendre à l’ouverture de l’Euro car elle nous avait battu assez largement à Tampere quelques semaines auparavant. Simplement aujourd’hui elle a rajouté son grand espoir (Lauri) Markkanen (2,13m, 20 ans), qui s’inscrit parfaitement dans le basket qu’ils pratiquent, c’est à dire que c’est un grand qui s’écarte beaucoup, qui joue beaucoup plus face au panier que dos au panier. C’est une équipe qui est en place depuis très longtemps contrairement à nous qui démarrons un nouveau cycle, qui sommes en reconstruction. Ils sont dans la continuité de ce qu’ils font depuis quelques années avec un basket très offensif. Il faudra que l’on soit près à défendre. C’est une équipe qui joue en beaucoup de possessions, qui marquent beaucoup de points mais qui en encaissent aussi. On sait que l’on a des capacités offensives que l’on a pu apercevoir en préparation mais dès demain notre volonté défensive va être mise à l’épreuve.

Ils n’ont pas été très flambants en préparation?

Ils ont été privés de leur maître à jouer Petteri Koponen qui n’a joué que le dernier match contre la Russie, qu’ils ont perdu de peu. Un match que nous avons vu avec mes assistants. C’est un élément très important. Ils ont fait un gros camp d’entraînement, c’est une équipe qui a commencé avant les autres, à la mi-juillet. Ils ont eu beaucoup d’avance mais les premiers matches de préparation ont été difficiles. On était au début de notre préparation qu’ils avaient déjà joué l’Italie, la Turquie. De toutes façons, la Finlande n’est pas l’une des équipes favorites pour l’Euro, je ne vais pas vous mentir. Mais à domicile, dans un premier match, ça a tout du match piège. Mais pas seulement parce qu’elle joue à domicile, elle a des qualités, surtout un basket très particulier auquel il faudra que l’on s’adapte très rapidement. On sait que hormis leur pivot (Gerald) Lee, tout le monde peut tirer à trois-points, ce qui est assez rare dans le basket européen et surtout ils ont une vitesse collective qui est difficile à stopper.

Qu’en est-il de l’état de santé de Kevin Seraphin, Vincent Poirier et Antoine Diot ?

Ils seront là. Kevin et Vincent se sont entraînés normalement et ils devraient jouer normalement. Antoine, je ne pense pas qu’il puisse jouer demain soir. Et même s’il était opérationnel, comme il ne s’est pas entraîné depuis un certain temps…

« C’est vrai que c’est quelque chose avec lequel on a beaucoup plaisanté tout au long de la saison mais qui aujourd’hui nous fait moins rire »

Le fait d’avoir eu comme assistant Lassi Tuovi, qui est aussi celui de Henrik Dettmann et d’avoir eu dans votre équipe Erik Murphy, est-ce un paramètre important?

Je ne pouvais pas faire grand chose contre ça. Il connait pas mal de choses chez nous d’autant que pas mal de nos systèmes sont communs avec ceux de Strasbourg. Mais vous savez les systèmes valent beaucoup par la qualité des joueurs et fort heureusement on a les talents chez nous qui, je l’espère, vont déjouer les plans défensifs que vont mettre en place nos adversaires. A chaque fois il y a des ajustement à faire et là il faut s’attendre à ce qu’ils puissent s’adapter. C’est vrai que c’est quelque chose avec lequel on a beaucoup plaisanté tout au long de la saison mais qui aujourd’hui nous fait moins rire.

Quelques mots sur la Slovénie?

C’est la favorite du groupe. J’espère avec nous. La Slovénie est vraiment forte. Le nouveau joueur slovène, Anthony Randolph (NDLR: Américain naturalisé jouant au Real Madrid), apporte quelque chose même si je ne le trouve pas très slovène dans l’attitude. C’est quelque chose d’important pour la Slovénie. Le prodige Luka Doncic, (Goran) Dragic qui est toujours là, je pense que la Slovénie a une belle équipe avec son coach (Igor) Kokoskov. C’est un outsider pour cet Euro et je parle de l’ensemble de la compétition. Elle fait partie des équipes à suivre au même titre que la Lettonie. Ce sont des équipes qui ont toujours été bien placées et qui me semble avoir franchi un cran et que l’on pourrait retrouver plus haut que d’habitude.

Avec l’émergence de la Slovénie, de la Lettonie et aussi tout ces forfaits, est-ce l’Euro le plus ouvert auquel vous avez participé?

Il y a des forfaits mais pour moi la Serbie est encore favorite, du moins elle fait partie des deux, trois plus gros favoris. Ils ont un réservoir qui est vraiment énorme. Un joueur comme Dragan Milosavljevic était le meilleur marqueur avec des 17 points du dernier match contre les Grecs. Il y a (Boban) Marjanovic (2,22m)… Oui, c’est ouvert mais malgré tout les deux favoris, ce sont la Serbie et l’Espagne. Quand même…

Que dit-on à ses joueurs à 24 heures de l’Euro?

On va avoir une petite vidéo après cette conférence de presse. Ca sera notre dernière véritable réunion même si on a encore vidéo demain. Je vais dire plusieurs choses. On a, je pense, les moyens de faire un bel Euro et que c’est bien sûr au conditionnel même après cette préparation plutôt satisfaisante. L’engagement défensif doit être de tous les instants. On a malgré tout au cours de cette préparation affiché parfois des faiblesses. On n’a plus le potentiel d’intimidation que l’on pouvait avoir ces dernières années. Je vais leur dire d’autres choses…

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Pourquoi avez-vous choisi Louis Labeyrie plutôt que Kim Tillie?

Ce choix tardif est lié aux incertitudes médicales qu’il y avait sur certains de nos joueurs, notamment intérieurs, Kevin Seraphin et Vincent Poirier. Les entraînements qu’ils ont fait hier sont plutôt rassurants et ce matin au réveil, c’était de mieux en mieux. Pourquoi Louis? Pour plusieurs raisons. Il m’a semblé que depuis le début de la préparation il a montré pas mal de choses intéressantes, des qualités, que ce soit défensives, les coupes vers le panier, la finition près du cercle. Une présence au rebond aussi alors qu’on a perdu un peu dans ce domaine vis à vis des années précédentes. Dans les joueurs qui sont absents certains étaient des forces au rebond. Si on a autant hésité, c’est parce que de prime abord, et en particulier en début de préparation, le profil de Kim me semblait intéressant par rapport à l’équipe dont on disposait sachant que notre force offensive numéro un, ce sont nos joueurs extérieurs qui ont une capacité de percussion, de pénétration très importante. Le fait d’avoir un 4 davantage shooteur semblait cohérent. Mais il y a aussi l’observation de toute cette prépa et il n’a pas été très en réussite alors que je pense l’avoir malgré tout pas mal utilisé. C’était forcément compliqué comme choix mais malgré tout, il aurait été fait avant si on n’avait pas eu ces problèmes avec les grands qui nous empêchaient raisonnablement de trancher. Je voudrais juste rajouter un mot et remercier Kim parce que jusqu’au dernier moment, il a tout donné pour en être et je mesure sa déception qui est légitime. Je le dis souvent dans ces moments là mais là un peu plus du fait que l’on soit à simplement vingt-quatre heures de l’Euro.

Demain, vous allez jouer le pays hôte en match d’ouverture. Comment percevez-vous cette équipe de Finlande?

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Photos: FIBA Europe

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