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Axel Toupane: « On va réagir ! »

Axel Toupane a été l’appelé de la dernière minute pour cet Euro. Même si la France est bien armée aux postes extérieurs, le fait qu’il soit un 3 et ses aptitudes défensives doivent l’amener à avoir un rôle important.

Axel Toupane a été l’appelé de la dernière minute pour cet Euro. Même si la France est bien armée aux postes extérieurs, le fait qu’il soit un 3 et ses aptitudes défensives doivent l’amener à avoir un rôle important.

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Comment analysez-vous cette défaite contre la Finlande ?

On avait le match en main, on n’a pas bien joué, on a perdu trop de ballons, la défense n’a pas été au niveau.

Boris Diaw a beaucoup insisté sur les 23 pertes de balles. C’est quelque chose que vous pouvez vite corriger ?

Toutes les erreurs défensives et les pertes de balle que l’on a faites sont de notre ressort, ce n’est pas notre niveau, on ne va pas jouer tout l’Euro comme ça. C’est encourageant pour la suite, ce sont des choses que l’on va corriger.

C’est l’agressivité finlandaise qui a été responsable de ça ?

Non, c’est plus de la déconcentration, un peu de laxisme, ça arrive parfois lors d’un premier match de compétition.

Avez-vous la sensation que Vincent Collet a changé le regard qu’il avait sur vous ?

Sûrement. J’ai progressé, j’ai grandi en âge, j’ai fait mon petit bonhomme de de chemin. Je pense que le regard des gens change, pas que le sien.

La jeunesse de l’équipe se ressent-elle au quotidien ?

Comme je n’étais pas là avant, je n’ai pas trop de points de comparaison mais avant de venir, je connaissais pratiquement toute l’équipe, on est quasiment tous de la même génération et on a grandi ensemble. L’ambiance au quotidien, c’est celle de gars de notre âge, c’est très bien.

Vous connaissez Joffrey (Lauvergne) depuis votre enfance ?

C’est vrai et quand on s’est retrouvé ensemble à Denver, c’était déjà incroyable. On en parlait quand on avait 7, 8, 9, 10 ans et faire aujourd’hui ensemble un championnat d’Europe, c’est génial.

Est-ce important de se fondre dans le bain européen à travers cet Euro avant de rejoindre l’Euroleague avec le Zalgiris Kaunas ?

Oui, c’est important, même si le championnat lituanien reprend bien avant l’Euroleague donc il y aura un peu de temps pour m’adapter. Commencer par un Euro qui est l’une des compétitions qui a le plus haut niveau dans le monde, c’est très bien. Ça va m’aider pour la suite.

« Les Grecs, on les connaît : ils sont durs, ils envoient du bois, ils sont grands, costauds, un peu plus lents. Ce sont des joueurs qui sont malins »

Vous avez donc fait votre premier match contre la Finlande. Comment vous êtes vous senti ?

Bien. Je me sens bien dans le groupe depuis que je suis arrivé. J’essaye d’être le plus utile possible.

Avez-vous été surpris par l’intensité du match, l’ambiance ?

L’intensité, non. C’était une belle ambiance, on s’y attendait car la Finlande est le pays hôte. Ils ont vraiment de bons fans, c’était sympa.

Boris Diaw a dit qu’il y avait un peu d’anxiété dans ce match. L’avez-vous ressenti ?

Pas moi et je ne pense pas dans le groupe. Dans un premier match d’une compétition, vous pouvez dire ça mais je pense juste que ce n’était pas la meilleure entrée en matière pour nous. On va réagir !

La Lituanie a perdu contre la Georgie. Cela veut dire que cet Euro est très ouvert ?

C’est ce que les observateurs disaient avant l’Euro : cette année, il y a beaucoup de favoris, il n’y en a pas forcément une ou deux équipes qui vont dominer. Et de l’autre côté, la Finlande qui est censée être une petite nation, a réussi à faire un exploit. C’est très homogène, très ouvert.

La Grèce possède un jeu tout à fait différent de la Finlande, plus axé à l’intérieur. Quel genre d’opposition attendez-vous ?

Les Grecs, on les connaît : ils sont durs, ils envoient du bois, ils sont grands, costauds, un peu plus lents. Ce sont des joueurs qui sont malins. Il va falloir qu’on les fasse courir, qu’on les fasse défendre, qu’on les bouge, que l’on continue à jouer sur nos qualités.

Le fait qu’il n’y ait pas Giannis Antetokounmpo, ça vous enlève une belle épine du pied ?

Moi, en tant que joueur, j’aurais bien aimé qu’il soit là mais c’est vrai qu’en tant qu’équipe et pour nos supporters, c’est mieux qu’il ne soit pas là. Mais ils ont toujours une très bonne équipe.

Malgré l’abondance de talents extérieurs, chacun semble avoir son rôle dans l’équipe ?

On l’a vu tout au long de la prépa, tout le monde se passait la balle et ça donnait du très bon basket, même si ça s’est un peu moins vu contre la Finlande, que par séquences. Mais on va vite retrouver ça et ça sera de mieux en mieux.

Vous pensez vous-même monter en puissance ?

Oui mais comme vous le disiez, c’est mon premier Euro, il y a de très bons joueurs devant moi et j’essaye juste d’être le plus utile possible à l’équipe et j’attends mon tour.

Le coach dit que son mot d’ordre, c’est la défense. En parle t-il à chaque instant aux entraînements ?

Non, pas tout le temps, on travaille aussi pas mal en attaque, mais c’est clair qu’à la fin ce qui fera certainement la différence, c’est la défense et si elle reste solide toute la compétition, on aura notre chance.

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Comment analysez-vous cette défaite contre la Finlande ?

On avait le match en main, on n’a pas bien joué, on a perdu trop de ballons, la défense n’a pas été au niveau.

Boris Diaw a beaucoup insisté sur les 23 pertes de balles. C’est quelque chose que vous pouvez vite corriger ?

Toutes les erreurs défensives et les pertes de balle que l’on a faites sont de notre ressort, ce n’est pas notre niveau, on ne va pas jouer tout l’Euro comme ça. C’est encourageant pour la suite, ce sont des choses que l’on va corriger.

C’est l’agressivité finlandaise qui a été responsable de ça ?

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Photo: FIBA Europe

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