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Antoine Diot : « Notre salut viendra par la défense »

Antoine Diot est revenu cet après-midi sur la défaite d’hier face à la Finlande et sur son état physique, lui qui n’a pas joué depuis de nombreux jours maintenant.

Antoine Diot est revenu cet après-midi sur la défaite d’hier face à la Finlande et sur son état physique, lui qui n’a pas joué depuis de nombreux jours maintenant.

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Tout d’abord, comment allez-vous physiquement ?

Ca va, je vais de mieux en mieux. Ce matin je suis allé courir, je pousse un peu plus jour après jour. Ce matin ça s’est plutôt bien passé, maintenant il y a la séance de cet après-midi qui va être un peu plus collective. J’attends avec impatience, je pense qu’on va faire un peu d’opposition donc on va voir comment mon genou réagi, mais pour l’instant on est dans les clous, on augmente petit à petit et tout se passe bien.

Qu’avez-vous pu observer hier, sans pouvoir entrer sur le terrain ?

C’est dommage ! Même en « jouant mal » on arrive à être là et le match on le donne plus qu’eux vont le chercher, on a fait des petites erreurs et à ce niveau-là on sait que c’est les petites erreurs qui sont payées cash. Je pense qu’on a été un peu déconcentrés, on s’est déconcentrés en tout cas. On a perdu énormément de ballons et on l’a vu, on ne pas jouer comme ça à ce niveau-là.

Comment voyez-vous cette nouvelle Equipe de France au sein de laquelle les rôles ont été un peu redistribués ?

On a vu que notamment Nando et Evan ont pris leurs responsabilités. On le sait depuis le début de la prépa, on a beaucoup de talent offensif. Ce qu’il faut régler maintenant c’est la consistance en défense. On a de très bonnes séquences, on est présents sur 5 ou 6 minutes mais il faut le faire sur tout le match. C’est ça qui nous permettra d’aller chercher une médaille. On a le talent pour aller chercher la première place, on le sait, c’est un Euro qui est très ouvert et c’est à nous d’aller le chercher sur le terrain.

Pourtant, hier, ce n’est pas la Finlande qu’on attendait qu’on a vu pendant les trois quarts du match, pas celle qui shoot dans tous les sens.

Oui, oui c’est vrai mais je pense qu’avec l’euphorie de leur public, on le sait, c’est un premier match de l’Euro, c’est toujours un peu délicat. Il y a de la tension, il y a de la pression. Eux ont mis quelques shoots en début de match et, je pense, ont eu un peu de confiance. Ils ont bien joué. Malgré tout, je pense, en les respectant, qu’on est au-dessus. On a fait un mauvais match hier et c’est pour ça qu’on le perd.

Pour revenir sur la défense, on a vu hier qu’au premier quart-temps vous encaisser 24 points, ensuite quasiment rien, ça tient le choc et puis rebelote, 24 points en 5 minutes. C’est le danger qui guette l’équipe selon vous?

C’est ça depuis le début, on en a parlé en préparation. On sait qu’offensivement on a énormément de talent quand on fait bouger le ballon et même individuellement on arrive à faire des différences. On sait que notre salut viendra par la défense et qu’on doit être consistant sur 40 minutes là-dessus. Il ne faut pas qu’on ait des trous d’airs pendant cinq minutes parce qu’à ce niveau-là, si tu n’es pas là pendant 5 minutes tu prends 15 points dans la musette. C’est à nous de faire le travail, tout simplement.

C’est possible qu’on vous voie sur le terrain dès demain ?

Je ne sais pas, ça va dépendre un petit peu de la séance de ce soir. Ce sera au staff médical de donner son accord ou pas, on verra. Je ne peux pas certifier que j’y serai, je ne peux pas certifier que je n’y serai pas non plus, on verra demain.

La Lituanie a perdu également hier, avant le début de l’Euro tout le monde parlait d’un championnat très ouvert avec des nations qui montent, est-ce qu’avec l’expérience internationale que vous avez, vous voyez qu’il y a beaucoup d’équipes qui montent ?

Je ne sais pas si ça s’équilibre mais de toute façon on le sait, sur un Euro tu as toujours 8 ou 9 équipes qui peuvent prétendre au podium donc cette année c’est aussi le cas. Peut-être un petit peu plus avec les absents mais je ne suis même pas sûr et, de toute façon, il y a toujours eu des équipes comme ça peu attendues qui faisaient de très bons Euros. La Géorgie hier ce n’est pas forcément une surprise vue la préparation qu’ils ont fait. Ils ont battu tout le monde en prépa donc ça montre que c’est une très bonne équipe. On le sait, dès les poules et dès les 8es -si on a la chance de se qualifier- ça va être des matchs très difficiles.

Connaissant les caractéristiques de l’équipe grecque, ce n’est pas le meilleur adversaire pour se rassurer.

Oui et non. C’est bien de jouer une grosse équipe, je pense que c’est important. C’est comme ça qu’on va voir notre vrai niveau et notre vrai visage. J’espère que tout le monde est conscient qu’on a grillé un joker et qu’il va falloir mettre les bouchées doubles maintenant. Qu’on la Pologne ou la Grèce, peu importe, il faut prendre le match de la même manière et jouer au basket tout simplement. Jouer comme on sait jouer.

Il a eu des discussions entre joueurs ou certains en particulier qui ont pris la parole hier ?

Pas plus ou pas moins que d’habitude. Le coach a fait son speech, le capitaine a parlé sur le cri de fin de match mais voilà. On n’est pas morts, on le sait on a perdu un match, on sait comment ça se passe. Comme si on avait gagné on n’aurait pas été qualifié mais ça, ce n’est pas à vous que je vais l’apprendre. Un championnat d’Europe ça se joue sur la longueur donc il faut qu’on soit prêts. Très clairement on a grillé un joker. C’est toujours mieux de commencer sur une victoire mais malheureusement là ce n’est pas le cas. Il va falloir se remettre en question et y aller.

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Tout d’abord, comment allez-vous physiquement ?

Ca va, je vais de mieux en mieux. Ce matin je suis allé courir, je pousse un peu plus jour après jour. Ce matin ça s’est plutôt bien passé, maintenant il y a la séance de cet après-midi qui va être un peu plus collective. J’attends avec impatience, je pense qu’on va faire un peu d’opposition donc on va voir comment mon genou réagi, mais pour l’instant on est dans les clous, on augmente petit à petit et tout se passe bien.

Qu’avez-vous pu observer hier, sans pouvoir entrer sur le terrain ?

C’est dommage ! Même en « jouant mal » on arrive à être là et le match on le donne plus qu’eux vont le chercher, on a fait des petites erreurs et à ce niveau-là on sait que c’est les petites erreurs qui sont payées cash. Je pense qu’on a été un peu déconcentrés, on s’est déconcentrés en tout cas. On a perdu énormément de ballons et on l’a vu, on ne pas jouer comme ça à ce niveau-là. [/arm_restrict_content]

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Photo : FIBA

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