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Evan Fournier: « Le conflit FIBA-Euroleague dessert les joueurs et le spectacle »

Quarante-huit heures après l’échec face à la Slovénie et l’incident avec un arbitre qui lui a infligé une deuxième faute technique synonyme de disqualification, Evan Fournier était visiblement encore tendu…

Quarante-huit heures après l’échec face à la Slovénie et l’incident avec un arbitre qui lui a infligé une deuxième faute technique synonyme de disqualification, Evan Fournier était visiblement encore tendu…

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Pourquoi vous êtes vous emporté vis à vis d’un arbitre lors du match contre la Slovénie?

On m’a sifflé une technique pour rien.

Après le match, vous ne vous êtes pas dit, « zut! On aurait pu m’infliger un match de suspension »?

Non, non. Du moins, je ne pense pas. Et puis ça s’est confirmé. Je n’aurais jamais pris le risque.

Vous ne vous êtes jamais énervé de la sorte?

Jamais. Mais il y a un moment, ça suffit. Encore une fois, le conflit FIBA-Euroleague dessert les joueurs et le spectacle. On nous sort des arbitres, on ne les connait pas, on ne sait pas d’où ils sont. C’est inexplicable ce qui s’est passé. Jamais je m’énerve comme ça en match. Il a une raison, ça n’est pas juste venu comme ça.

Ce n’était pas dû à la frustration du match?

Non. Des matches frustrants, j’en ai connu.

Avez-vous un défi personnel pour ce huitième de finale de demain contre l’Allemagne?

Gagner, que l’on joue mieux, que l’on se retrouve, que l’on fasse une grosse performance. C’est ça le plus important.

Que vous êtes-vous dit entre vous après cette défaite marquante du premier tour?

Vous ne saurez pas…

Il y a eu un électrochoc entre vous?

Dans une équipe au cours d’un tournoi, il y a beaucoup d’échanges car on essaye de jouer de la meilleure des façons. Ca fait deux matches où l’on est moins bien, on s’est parlé mais rien de très grave. C’est juste des échanges. C’est une nouvelle compétition qui commence, ce sont des matches couperet donc forcément tu les abordes différemment.

Avez-vous ressenti quelque chose de différent hier à l’entraînement, dans l’intensité?

C’était un bon entraînement, on était concentrés, oui.

Vincent Collet a beaucoup parlé des débuts de match difficile, la Finlande, la Pologne et donc la Slovénie. Est-ce à chaque fois le même scénario ou pas le même type d’erreur?

Les erreurs sont forcément différentes mais dans l’ensemble c’est quand même pareil. Il faut clairement que nous, le cinq majeur, on hausse notre niveau d’intensité. Je ne parle même pas de nos décisions, nos tirs, c’est dans l’intensité qu’il faut que l’on soit davantage là. Dans les matches de championnat d’Europe, les équipes te rentrent dedans, nous il faut faire pareil. C’est clair que notre identité n’est pas défensive, on peut en parler sur chaque joueur du cinq majeur mais il faut que l’on commence avec cet état d’esprit là.

Le fait d’avoir beaucoup de talents offensifs ne vous fait-il pas croire que vous pouvez toujours marquer plus que l’adversaire?

Ca serait se tromper, clairement. Comme je l’ai dit, si on veut gagner des matches maintenant, il faut penser à la défense et en plus ça nous donnera le rythme en attaque. Quand à chaque fois tu es obligé de prendre la balle du filet et mettre en place une attaque, ça ralentit.

Comment arrêter un joueur comme Dennis Schroeder, le meneur star de l’Allemagne? C’est possible?

Bien sûr. C’est un travail d’équipe. Schroeder, c’est un gars très rapide qui aime beaucoup aller à droite. Il faut le mettre ailleurs. Un peu le même challenge qu’avec (Goran) Dragic, ce que l’on n’a pas très bien fait. Il faut s’y mettre à plusieurs, ne rien lui laisser de facile. C’est une volonté collective.

Que faut-il pour vous rendre plus agressifs?

C’est une prise de conscience individuelle, je pense. On n’a pas besoin d’être motivé. Si tu n’es pas motivé par un huitième…

Vous étiez de l’équipe de 2014 qui avait battu l’Espagne en quart-de-finale de la Coupe du Monde. Pensez-vous que cette équpe là peut réaliser le même type de performance?

Clairement. Mais ce n’est pas la même chose qu’en 2014 où l’on avait fini les poules sur une bonne note. Là, c’est l’inverse. On va voir comment ça va se passer demain mais c’est clair que cette équipe est capable de faire beaucoup de choses.

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Pourquoi vous êtes vous emporté vis à vis d’un arbitre lors du match contre la Slovénie?

On m’a sifflé une technique pour rien.

Après le match, vous ne vous êtes pas dit, « zut! On aurait pu m’infliger un match de suspension »?

Non, non. Du moins, je ne pense pas. Et puis ça s’est confirmé. Je n’aurais jamais pris le risque.

Vous ne vous êtes jamais énervé de la sorte?

Jamais. Mais il y a un moment, ça suffit. Encore une fois, le conflit FIBA-Euroleague dessert les joueurs et le spectacle. On nous sort des arbitres, on ne les connait pas, on ne sait pas d’où ils sont. C’est inexplicable ce qui s’est passé. Jamais je m’énerve comme ça en match. Il a une raison, ça n’est pas juste venu comme ça.

Ce n’était pas dû à la frustration du match?

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