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10 choses à savoir sur la LNB avant le départ de la saison

Affluences, déménagement, site, influenceurs, supporters les plus bruyants… Ce qu’il faut savoir sur la Ligue Nationale de Basket à l’ouverture de la saison 2017-18.

Affluences, déménagement, site, influenceurs, supporters les plus bruyants… Ce qu’il faut savoir sur la Ligue Nationale de Basket à l’ouverture de la saison 2017-18.

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DES AFFLUENCES EN STAGNATION

Si l’on s’attache à la moyenne de spectateurs –qui ne varie pas suivant le nombre d’équipes-, il faut observer une légère baisse depuis trois saisons : de 2 855 à 2 800 et une légère hausse sur cinq ans puisqu’elle était de 2 678 en 2012-13.

Pau et son Palais des Sports, qui un quart de siècle après son édification est toujours l’enceinte de Pro A la plus vaste a ravi la place de numéro un à l’ASVEL avec une excellente moyenne (5 707, + 5,2% en un an), juste devant Strasbourg (5 693), ville où le boom du basket se confirme. A noter l’entrée en force du Portel qui affiche un taux de remplissage supérieur à 100% avec l’adjonction de places debout.

« Les affluences sont stables positivement », commente Alain Béral, le président de la LNB. « Notre travail consiste à aider les clubs à développer des salles toujours plus grandes car on sait très bien que le taux de remplissage (79,12%) n’évolue pas beaucoup mais, forcément, plus la salle est grande en appliquant le même taux et plus il y a de spectateurs. Il y a deux clubs qui montent en Pro A avec deux belles salles, ce qui va être favorable aux affluences cette année avec des publics qui sont fiers et présents, aussi bien à Bourg (3 540 à Ekinox) qu’à Boulazac (5 200 au Palio). »

La Pro A perd toutefois Nancy (6 027 au Palais des Sports Jean-Weille), qui malgré ses médiocres résultats sportifs, affichaient encore 4 679 spectateurs en moyenne.

En Pro B, la moyenne était de 1 958 avec 66,0% de taux de remplissage.[table id=60 /]

LA DISTRIBUTION DES LABELS

Suite au cycle initial de trois saisons, la saison 2016-2017 a vu l’entrée en vigueur d’un nouveau cahier des charges. Cette nouvelle version a été construite sur la base des retours d’expérience acquis durant les visites menées dans les clubs par la LNB et suite au travail de la Commission Label lors de l’instruction des différents dossiers.

Ces évolutions ont concerné plus particulièrement la notion d’ « expérience client » qui tient une plus grande part dans le chapitre « Marketing, Commercial et Communication ». Il en va de même pour la partie « Formation » qui s’est largement étoffée et prend désormais une part prépondérante dans le chapitre « Sportif et Médical », intégrant notamment la notion de « double qualication » du joueur.

Aucun club n’a reçu le Label Or.

Sept ont reçu le label argent: Villeurbanne, Bourg, Chalon, Limoges, Le Mans, Pau et Strasbourg.

Dix ont reçu le label bronze: Antibes, Châlons-Reims, Cholet, Dijon, Gravelines, Nancy, Nanterre, Boulazac, Orléans et Roanne.

LE DIGITAL EN POINTE

Lnf.fr, c’est 232 000 visiteurs uniques par mois. La LNB compte par ailleurs 95 535 fans sur Facebook, 43 746 followers sur twitter et 16 200 abonnés sur Instagram.

« C’est un projet que l’on a voulu fort », commente Alain Béral. « Les premiers résultats sur les réseaux sociaux nous encouragent notamment sur lnb.fr où le nombre de visiteurs uniques par mois est de 232 000. Pour nous, ce n’est pas suffisant, on veut être en pointe là-dessus. Le basket est le sport qui est taillé pour ça. On sait qu’il se passe quelque chose toutes les 24 secondes. On peut faire des formats de matches assez sympas pour ceux qui ne veulent pas regarder tous les matches comme c’est le cas des Millennials (NDLR: appelé aussi « Génération Y » est le nom donné aux personnes nées entre 1980 et 2000). »

Le site lnb.fr a été revu et sera mis en place le 18 septembre. A noter aussi un redéploiement de la fantaisy league et une nouvelle application pour Soir de Match.

UN CINQ MAJEUR D’INFLUENCEURS

Par ailleurs, la LNB lance la première équipe d’influenceurs jamais créée par une institution sportive. Ce sont l’humoriste, youtubeur et chanteur Jaymax, la comédienne Léa François, l’humoriste Baptiste Lecaplain, le youtubeur et gamer Yann-CodJordan et l’animateur TV et journaliste Sébastien Abdelhamid qui forment ce cinq majeur.

« Le 5 Majeur LNB sera présent sur des matchs LNB tout au long de la saison et sur les événements clés de l’année parmi lesquels le All-Star Game, la Leaders Cup ou bien entendu les Finales. Enfin, des programmes / contenus dédiés seront créés tout au long de l’année avec ces 5 membres afin d’offrir au basket-ball français la meilleure visibilité possible », indique la LNB.

UN PROJET A CINQ ANS

Après un séminaire à DisneyParis, la LNB a décidé de construire un projet à cinq ans.

« Il va balayer tous les sujets. Pas seulement la gouvernance mais aussi le championnat. Une nouvelle formule. Les événements. La façon doit se comporter le basket professionnel français dans le milieu européen. Tout ça va commencer en octobre pour se terminer à la fin de l’été prochain pour une application à l’ouverture de la saison suivante, » révèle Alain Béral.

LA LIGUE VA DEMENAGER

La Ligue Nationale de Basket est actuellement installée dans le même immeuble que la Fédération Française au 117 Rue du Château des Rentiers. Elle va déménager, rue Albert, toujours dans le 13e arrondissement parisien dans un immeuble refait à neuf.

« C’était dans le projet initial. On voulait renforcer la ligue pour apporter plus de conseils encore aux clubs et que l’on puisse être présent dans toutes les instances européennes de façon pas uniquement statutaire mais efficace. On ne peut pas demander aux clubs d’être professionnels et de ne pas l’être au niveau de la ligue. En termes d’informatique, de potentiel, de formation des gens, de recrutement de partenaires, on a renforcé les structures. On a une vingtaine de permanents. On reçoit les clubs, beaucoup de comités s’organisent. On n’a plus de places et la fédération non plus. Donc on déménage de façon à avoir le double de surface. On pourra faire des réunions, des AG, manger sur place, un lieu qui sera le totem des clubs. C’est leur ligue, pas la nôtre. Il faut qu’ils en soient fiers. »

D’une petite demi-douzaine de millions d’euros il y a cinq, six ans, le budget de la LNB est monté à 17M€ et a refait une partie de son retard sur l’ACB espagnole qui se situe d’après les connaissances d’Alain Béral à environ 25M€.

UN NAMING, MAIS PAS A N’IMPORTE QUEL PRIX

Alors que la Ligue 1 de foot porte le nom de Conforama et la Division de 1 de hand celui de Lidl, la Pro A n’est toujours pas associée à une entreprise/sponsor. La LNB avait pourtant évoqué cette possibilité il y a quelques années.

«C’est toujours le cas. Quelques discussions n’ont pas abouti car on n’était pas valorisé par ce que l’on nous proposait. On a dit non. Ce qui n’empêche pas de discuter avec d’autres et d’avoir accueilli avec grand plaisir Amazon, pas pour le naming mais comme partenaire majeur. Amazon c’est une bonne marque. On ne se mariera pas avec n’importe qui et pour n’importe quel montant.»

LES SUPPORTERS DE CHALON LES PLUS BRUYANTS

Partenaires depuis la saison 2015-2016, Betclic et la LNB ont donné cette année un nouvel élan créatif à leur partenariat en misant sur un dispositif événementiel qui a réveillé l’esprit de compétition des communautés de supporters : la Betclic Decibel Battle. Durant les playoffs, les fans des clubs qualifés étaient mis au défi de faire le plus de bruit pour encourager leur équipe, tant dans les salles, avec une animation inédite visant à mettre en place un sonomètre géant au centre du terrain, que sur le volet digital avec un dispositif engageant pour les internautes sur les réseaux sociaux. Les gagnants de ce concours ont été les supporters de l’Élan Chalon qui auront réalisé le meilleur score avec 114,7 décibels jusqu’à voir leur équipe soulever le trophée de Champion de France Pro A.

UNE NOUVELLE AGENCE DE COM

La LNB a fait appel à une autre société pour la gestion de ses relations presse et e-RP, Com’Over, qui travaille déjà dans le basket avec la NBA, la JL Bourg et la Hoops Factory Evry. Com’Over a également comme clients, Sports US, MasterCard, Bacardi (Martini, Grey Goose, Bombay Sapphire, GET, William Lawson’s, Dewar’s, St-Germain, Eristoff), Beats, Foot Locker, FIFA TMS, Fondation Laureus ou encore Color Me Rad.

UN TEMPS DE PAUSE TROP LONG EN FEVRIER

Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la date fatidique, les commentaires acerbes sur les nouvelles fenêtres de la FIBA pour les équipes nationales se multiplient.

Présent lors du media day, le coach champion de France avec Chalon, Jean-Denys Choulet, a exposé l’un des nombreux inconvénients majeurs de ces qualifications pour la Coupe du Monde 2019, programmées en novembre et février, soit en pleine saison des clubs.

« Une équipe qui ne fait pas la Leaders Cup va se retrouver trois semaines sans jouer. Y a-t-il moyen de faire quelque chose car pour les clubs, les médias, c’est insupportable ? Je ne vois pas comment on peut être compétitif dans ces conditions-là. »

Réponse d’Alain Béral :

« C’est une très bonne question et une très bonne remarque. C’est l’une des conséquences de cette situation dont les pays qui avaient voté pour sont aujourd’hui en train de se rendre compte, comme les Africains qui n’avaient pas réagi et qui disent, c’est impossible ce que vous demandez. C’est trop tard. Pour ces clubs qui seront trois semaines à l’arrêt, il faut que l’on organise des matches au meilleur niveau, peut-être européen. Les autres ligues sont forcément d’accord car elles ont le même problème. Rassurez-vous, on continue le combat. La FIBA, c’est mondial, c’est dur à bouger. Vous savez qu’à une période il y avait des choses que l’on pouvait dire et d’autres pas. La France combattait pour avoir les Jeux Olympiques de 2024. Il faut juste comprendre que dans ce cadre-là, tant que ce n’était pas fait, il y a des choses que l’on pouvait dire et d’autres pas dire trop fort car il y a des gens qui sont aussi impliqués dans ces choix. Maintenant, on va pouvoir revenir aux affaires un peu plus violemment (NDLR : Patrick Baumann, secrétaire-général de la FIBA était aussi le président de la commission d’évaluation du CIO).

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DES AFFLUENCES EN STAGNATION

Si l’on s’attache à la moyenne de spectateurs –qui ne varient pas suivant le nombre d’équipes-, il faut observer une légère baisse depuis trois saisons : de 2 855 à 2 800 et une légère hausse sur cinq ans puisqu’elle était de 2 678 en 2012-13.

Pau et son Palais des Sports, qui un quart de siècle après son édification est toujours l’enceinte de Pro A la plus vaste a ravi la place de numéro un à l’ASVEL avec une excellente moyenne (5 707, 5,2% de plus en un an), juste devant Strasbourg (5 693), ville où le boom du basket se confirme. A noter la chute du Mans (de 4 507 à 3 545) victime de ses résultats sportifs médiocres et à l’inverse de l’entrée en force du Portel qui affiche un taux de remplissage supérieur à 100% avec l’adjonction de places debout.

« Les affluences sont stables positivement », commente Alain Béral, le président de la LNB. « Notre travail consiste à aider les clubs à développer des salles toujours plus grandes car on sait très bien que le taux de remplissage (79,12%) n’évolue pas beaucoup mais, forcément, plus la salle est grande en appliquant le même taux et plus il y a de spectateurs. Il y a deux clubs qui montent en Pro A avec deux belles salles, ce qui va être favorable aux affluences cette année avec des publics qui sont fiers et présents, aussi bien à Bourg (3 540 à Ekinox) qu’à Boulazac (5 200 au Palio). »

La Pro A perd toutefois Nancy (6 027 au Palais des Sports Jean-Weille), qui malgré ses médiocres résultats sportifs, affichaient encore 4 679 spectateurs en moyenne.

En Pro B, la moyenne était de 1 958 avec 66,0% de taux de remplissage.

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A lire vendredi, une interview d’Alain Béral sur le thème du basket pro français et de l’Europe.

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