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Après trois mi-temps, le BCM Gravelines avait 58 points de déficit…

« On pensait qu’il y aurait une prise de responsabilités mais il n’y en a pas eu », a constaté en conférence de presse le coach gravelinois Julien Mahé après l’échec des siens face à la JDA Dijon. Après les quarante points dans la vue au Mans, le BCM en avait pris 18 de mieux -si l’on peut… Continue

« On pensait qu’il y aurait une prise de responsabilités mais il n’y en a pas eu », a constaté en conférence de presse le coach gravelinois Julien Mahé après l’échec des siens face à la JDA Dijon.

Après les quarante points dans la vue au Mans, le BCM en avait pris 18 de mieux -si l’on peut dire- après une mi-temps supplémentaire (51-33). Au Sportica cette fois. Très, très inquiétant.

Bien sûr, il y a eu une révolte dans le troisième quart. Enfin. Avec l’appui de son public, le BCM a repris ainsi 15 points à la JDA (58-61) avec un D.J. Cooper complet (10 points, 6 rebonds et 9 passes). C’était le minimum. Mais ça n’a pas suffit. Les Dijonnais ont contrôlé sereinement les dernières minutes du match pour l’emporter 80 à 70.

« Dans le troisième quart-temps, on a décidé d’avancer », a constaté Julien Mahé. « On a vu la différence mais on est parti de trop loin. Il y a ensuite un manque de lucidité à la fin. On a laissé la JDA se mettre en confiance dès le début. Ce soir je suis mécontent des efforts défensifs. C’est dommage de jouer aussi soft. Il y a une part de mental là-dedans. On n’est pas sorti indemne du match du Mans. Il faudra que chacun soit à son niveau. On est en droit d’attendre plus. Je peux dire que les joueurs sont abattus après ces deux matchs mais il faut qu’ils comprennent ensemble pourquoi on a réalisé cette première mi-temps. Je crois en ce groupe, il a peut-être besoin d’un temps d’adaptation. »

Pour le meneur dijonnais Axel Julien, tout s’est joué en première mi-temps:

« Le début de match a été très important face à une équipe qui était encore dans le doute. On savait que le BCM reviendrait, on a eu la force mentale nécessaire pour rester dedans. On a su appuyer là où ça fait mal. On a très bien joué le coup et en plus on avait de l’adresse donc ça ne leur a pas facilité la chose. »

Quant au Belge du BCM, Quentin Serron, il ne veut pas que l’équipe soit victime de sinistrose:

« Il faut travailler pour s’améliorer. C’est que le deuxième match, maintenant il faut réagir. Il faut rester positif, ça sert à rien de baisser la tête. Ça se joue sur des détails… Faut vite inverser la dynamique, c’est un challenge maintenant que l’on va relever. »

Pour le prochain match, le BCM reçoit l’AS Monaco. Pas l’équipe la plus facile pour se refaire la cerise. Pourtant, il est temps de renouer avec la victoire pour éviter de déclencher la sonnette d’alarme.

Photo: Terry Allen (BCM)

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