Aller au contenu

Elodie Godin (Bourges) : « Je ne suis pas du genre à aller voir mes stats après le match »

A l’occasion de l’Open LFB, Basket Europe a interrogé cinq capitaines d’équipe. Pour débuter la série, voici la recrue intronisée capitaine des Tango Bourges, Elodie Godin (1,91, 32 ans).

A l’occasion de l’Open LFB, Basket Europe a interrogé cinq capitaines d’équipe. Pour débuter la série, voici la recrue intronisée capitaine des Tango Bourges, Elodie Godin (1,91, 32 ans).

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?

Je suis toujours dans le combat. J’aime la gagne, je suis mauvaise perdante. C’est négatif mais ça peut être positif parce que ça veut dire que je ne lâcherai jamais rien.

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?

C’est tout l’opposé. A la maison je suis très calme, pas très nerveuse alors que sur le terrain je peux l’être.

Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?

J’ai gagné ! Je m’en fous complètement. Si tu fais un sport collectif, c’est pour jouer en équipe. Si tu veux regarder tes statistiques, va faire un sport individuel. Si je gagne le match, c’est tout ce qui compte. Et si je joue bien, c’est encore mieux.

Etes-vous du genre à lire dans la presse et sur internet tout ce que l’on raconte sur vous ?

Non, mais avec les médias ça revient automatiquement. Je ne suis pas du genre à aller voir mes stats après le match ou ce que les gens disent sur moi. Mine de rien, ça revient quand même à nos oreilles avec Facebook. Même si tu ne veux pas le voir, tu le vois quand même.

Quelle est la chose en plus que vous avez fait pour parvenir à être une joueuse de Ligue Féminine ?

Je suis passée par l’INSEP avec des entraînements deux fois par jour, donc forcément on progresse. J’ai travaillé depuis très jeune jusqu’à maintenant. Même à 30 ans on peut encore progresser. Je pense que je travaille comme toute joueuse de LFB.

Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre club par rapport aux autres ?

Ça fait déjà 13 ou 14 ans que je suis en LFB. J’ai fait pas mal de clubs et je peux dire que Bourges est le plus professionnel. On a une salle magnifique, une salle de spa pour la récupération, une kiné à temps plein, des bénévoles …

Quel est le moment le plus extraordinaire que vous avez vécu sur un terrain de basket ?

Les JO. A chaque fois j’y reviens parce que ç’a été le plus beau moment de ma vie avec cette médaille d’argent. Les JO en eux-mêmes, on veut les jouer. C’est une expérience magnifique que je n’oublierai jamais.

Vaut-il mieux être sur le banc d’une équipe de tête où dans le cinq majeur d’une équipe de queue ?

Sur le banc dans une équipe de tête. Ça revient à ce que je disais tout à l’heure, la gagne.

Comment vivez-vous une victoire ?

Tout dépend de la victoire. Il y a des victoires de championnat où on gagne et on passe au match suivant, et il y a des victoires de finale où c’est bien sûr autre chose, d’autres émotions. Je prends match après match, mais forcément quand je gagne une finale je peux me lâcher.

Et une défaite ?

J’ai du mal à dormir, mais si c’est en championnat ce n’est pas la fin. En revanche si c’est en finale, c’est fini et j’avoue que l’année dernière quand on a perdu contre Villeneuve d’Ascq, c’était dur. Il faut rebondir. C’est une nouvelle saison avec de nouveaux objectifs.

En dehors du basket, quelle est votre principale occupation ?

J’ai deux chiens donc je me promène beaucoup avec eux. Maintenant je suis assistante de l’équipe des Pays-Bas donc je travaille beaucoup sur la vidéo et sur le basket d’un point de vue autre que celui d’une joueuse. C’est complètement différent d’être joueuse et entraîneur. Avant je ne savais pas trop ce que je voulais faire après le basket et cet été j’ai eu cette opportunité de travailler avec les Pays-Bas. Je ne savais pas si j’allais aimer, j’ai tenté ma chance et ç’a m’a beaucoup plu.

Quel est votre favori pour le titre de champion de France cette année ?

Bourges, mais il y a de très bonnes équipes. Charleville a une très belle équipe, Lyon a tout reconstruit, Basket Landes aussi. Mais si je suis venue à Bourges, c’est pour gagner. Je ne dis pas que l’on va être championnes de France parce que ça serait prétentieux, mais j’ai envie de l’être.

[armelse]

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?

Je suis toujours dans le combat. J’aime la gagne, je suis mauvaise perdante. C’est négatif mais ça peut être positif parce que ça veut dire que je ne lâcherai jamais rien.

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?

C’est tout l’opposé. A la maison je suis très calme, pas très nerveuse alors que sur le terrain je peux l’être.

Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Tango Bourges Basket

Commentaires

Fil d'actualité