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Amel Bouderra (Charleville-Mézières): « Les gens méritent que l’on ait de la considération pour eux »

C’est au tour de Amel Bouderra (1,63m, 28 ans), la meneuse de Charleville-Mézières, double MVP française de Ligue Féminine, de répondre à notre mini-questionnaire à l’occasion de l’Open de la Ligue Féminine.

C’est au tour de Amel Bouderra (1,63m, 28 ans), la meneuse de Charleville-Mézières, double MVP française de Ligue Féminine, de répondre à notre mini-questionnaire à l’occasion de l’Open de la Ligue Féminine.

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En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?

Petite. Bonne passeuse. Qualité de tir. Plutôt rigolote. Ca suffit, c’est déjà pas mal, il ne faut pas s’enflammer (sourire).

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?

Généreuse. Familiale. Conviviale.

Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?

Je m’en fous. Tant qu’on a gagné c’est le plus important pour moi. Si je fais un match de merde et que l’on perd, là je me sentirai coupable mais l’inverse pas du tout.

Etes-vous du genre à lire dans la presse et sur internet tout ce que l’on raconte sur vous ?

Il y a quelques années, par curiosité. Maintenant, non. J’apprends plus les choses par les autres, « tu as vu ci, tu as vu ça » que par moi-même. J’ai envie de dire que malheureusement l’être humain est méchant et il ne sait pas forcément faire la part des choses entre l’humain et la joueuse. Donc si c’est pour être davantage blessant que constructif, ça ne sert à rien de lire.

Quelle est la chose en plus que vous avez fait pour parvenir à être une joueuse de Ligue Féminine ?

Je pense que j’ai réussi à me stabiliser émotionnellement et dans mon basket. C’est ça qui m’a permis à mettre un pied en ligue, à y rester et à faire de bonnes saisons. C’est bien beau de faire un bon match et après d’en faire trois mauvais pour faire de nouveau un bon match. Me stabiliser émotionnellement m’a permis d’être dans la longévité.

Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre club par rapport aux autres ?

Je l’ai vu grandir, évoluer. C’est surtout que même en Ligue 2, on a toujours eu un public très fervent. C’est un club qui n’a jamais vraiment changé dans son côté familial. Même s’il s’est professionnalisé, il a gardé ses mêmes bases humaines.

Quel est le moment le plus extraordinaire que vous avez vécu sur un terrain de basket ?

Il n’y en pas qu’un seul. Un titre de champion de France en Ligue 2, mon premier match aux Jeux, c’était ma première fois en équipe de France (NDLR: Amel fut appelée à la rescousse au dernier moment suite à la blessure de Céline Dumerc).

Vaut-il mieux être sur le banc d’une équipe de tête où dans le cinq majeur d’une équipe de queue ?

Ca dépend de ses objectifs personnels. J’ai été dans un Cinq de base dans un club de queue qui voulait monter. Un club qui veut monter, qui veut progresser, oui. Etre sur le banc, gagner un titre, je ne suis pas sûre que ça me plairait.

Comment vivez-vous une victoire ?

J’ai la chance d’avoir à Charleville des gens que je considère comme étant de ma famille. Quand il y a une victoire, je ne veux pas la garder que pour moi, je veux la partager. Le public mérite de célébrer cette victoire. Quand je dis « célébrer », ça ne veut pas dire boire du champagne, c’est prendre son temps après le match, discuter avec eux, analyser, passer du temps avec le public et les sponsors.

Et une défaite ?

C’est évidemment plus triste mais mine de rien, les gens méritent tout autant que l’on ait de la considération pour eux. Je prends toujours le temps de discuter après le match avec les bénévoles, le public. C’est dans ma personnalité.

En dehors du basket, quelle est votre principale occupation ?

J’aime bien travailler dans l’humanitaire. Je suis marraine de deux ou trois associations et j’aime bien passer du temps à gauche, à droite avec elles.

Quel est votre favori pour le titre de champion de France cette année ?

Aucune idée. Ca va être encore plus compliqué car le niveau s’est encore élevé cette année. Les équipes ont tout changé aussi les premiers mois seront une période d’adaptation. Il faut du temps pour que la mayonnaise prenne. Six semaines de préparation, ce n’est pas assez pour de nouvelles équipes. Elles vont monter en puissance au fur et à mesure des mois.

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En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?

Petite. Bonne passeuse. Qualité de tir. Plutôt rigolote. Ca suffit, c’est déjà pas mal, il ne faut pas s’enflammer (sourire).

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?

Généreuse. Familiale. Conviviale.

Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?

Je m’en fous. Tant qu’on a gagné c’est le plus important pour moi. Si je fais un match de merde et que l’on perd, là je me sentirai coupable mais l’inverse pas du tout.

Etes-vous du genre à lire dans la presse et sur internet tout ce que l’on raconte sur vous ?

Il y a quelques années, par curiosité. Maintenant, non. J’apprends plus les choses par les autres, « tu as vu ci, tu as vu ça » que par moi-même. J’ai envie de dire que malheureusement l’être humain est méchant et il ne sait pas forcément faire la part des choses entre l’humain et la joueuse. Donc si c’est pour être davantage blessant que constructif, ça ne sert à rien de lire.

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Photo: FIBA Europe

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