Aller au contenu

LNB – Europe : L’injustice des prélèvements sociaux

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »] Suite à la publication d’une étude sur les différences de coût pour un salaire de sportif professionnel par l’Expansion, nous avons converti les masses salariales de chaque club de LNB suivant les normes sociales de cinq pays. Nous avons pris

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Suite à la publication d’une étude sur les différences de coût pour un salaire de sportif professionnel par l’Expansion, nous avons converti les masses salariales de chaque club de LNB suivant les normes sociales de cinq pays.

Nous avons pris en compte les coûts de revient dans ces pays sur la base de 1 million de salaire net (l’étude proposait également 5 millions). Ce décalage avec la moyenne des salaires de ProA -que nous publierons bientôt sur BasketEurope.com- provoque sans doute quelques écarts avec la réalité puisque, plus les salaires sont élevés plus le taux de charge global est sensé augmenter en France. La même étude comparative sur une base d’un salaire net de 10 000€/mois est peut être légèrement différent.

Nous constatons tout de même l’énorme écart avec la Turquie (230%). Par exemple, avec la différence de prélèvements sociaux, la masse salariale d’Antibes (2e plus petite en Pro A) passerait en Turquie de 924k€ à plus de 2 millions d’euros ! L’écart avec la Chine, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie est globalement moindre mais reste de l’ordre de 150%.

Dis autrement, la masse salariale de l’ASVEL convertie aux règles sociales en Turquie passerait à 6.1 millions d’euros contre 2.6 actuellement. Avec ce surplus,  vous pouvez vous permettre d’engager deux ou trois top joueurs à 1 million la saison et vous construire un roster de plus de 12 joueurs expérimentés et votre équipe pourra aller très loin en Euroleague.

Limoges, qui verrait ainsi sa masse salariale passer à plus de 4 millions d’euros, serait d’office un des favoris de l’Eurocup et ce constat met encore plus en valeur l’exploit que la SIG a réalisé il y a deux ans en allant en finale d’Eurocup face à Galatasaray.

Même si l’actualité politique semble faire avancer assez vite les dossiers sur ces sujets sociaux, nous n’avons pas eu écho de projet d’ajustement des règles spécifiques aux sports professionnels. Il est déjà très délicat de parler de réforme pour les salariés « normaux » alors si était évoquée la situation des sportifs professionnels, le débat serait très vite caricaturé, nul et non avenu. Chaque pays possède son régime social et une qualité de vie qui en découle, et il est normal que des différences existent. Seulement, de tels écarts avec nos voisins italiens et allemands qui sont dans l’Union Européenne et même la Zone Euro paraissent disproportionnés.

Concernant le Turquie, si on ajoute à ce dumping social, le nombre de clubs turcs qui se retrouvent mis devant le tribunal arbitral du basketball de la FIBA pour salaire dû mais non-payés aux joueurs, ne soyez pas étonnés de voir les équipes du pays truster les premières places dans chaque coupes européennes où elles sont représentées.

[armelse]

Suite à la publication d’une étude sur les différences de coût pour un salaire de sportif professionnel par l’Expansion, nous avons converti les massages salariales de chaque club de LNB suivant les normes sociales de cinq pays.

Nous avons pris en compte les coûts de revient dans ces pays sur la base de 1 million de salaire net (l’étude proposait également 5 millions). Ce décalage avec la moyenne des salaires de ProA -que nous publierons bientôt sur BasketEurope.com- provoque sans doute quelques écarts avec la réalité puisque, plus les salaires sont élevés plus le taux de charge global est sensé augmenter en France. La même étude comparative sur une base d’un salaire net de 10 000€/mois est peut être légèrement différent.

Nous constatons tout de même l’énorme écart avec la Turquie (230%). Par exemple, avec la différence de prélèvements sociaux, la masse salariale d’Antibes (2e plus petite en Pro A) passerait en Turquie de 924k€ à plus de 2 millions d’euros ! L’écart avec la Chine, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie est globalement moindre mais reste de l’ordre de 150%.

Dis autrement, la masse salariale de l’ASVEL convertie aux règles sociales en Turquie passerait à 6.1 millions d’euros contre 2.6 actuellement. Avec ce surplus,  vous pouvez vous permettre d’engager deux ou trois top joueurs à 1 million la saison et vous construire un roster de plus de 12 joueurs expérimentés et votre équipe pourra aller très loin en Euroleague.

Limoges, qui verrait ainsi sa masse salariale passer à plus de 4 millions d’euros, serait d’office un des favoris de l’Eurocup et ce constat met encore plus en valeur l’exploit que la SIG a réalisé il y a deux ans en allant en finale d’Eurocup face à Galatasaray.

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : asvelbasket.com

Commentaires

Fil d'actualité