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Affluences: La misère du basket turc

Vous avez été étonné par les faibles affluences à Istanbul pour l’EuroBasket ? Nous aussi. En fait, derrière l’agitation autour de l’équipe nationale, l’apport financier de grandes marques, les salaires de nababs et plusieurs arénas à plus de 10 000 places se cache… la misère du basket turc!

Vous avez été étonné par les faibles affluences à Istanbul pour l’EuroBasket ? Nous aussi. En fait, derrière l’agitation autour de l’équipe nationale, l’apport financier de grandes marques, les salaires de nababs et plusieurs arénas à plus de 10 000 places se cache… la misère du basket turc!

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Ces trois tableaux en apportent la preuve. Il s’agit des affluences pour la saison 2016-17 en Basketbol Süper Ligi (notre Pro A et notre Pro B) et dans la première division féminine. Qu’observe t-on? Que la moyenne de spectateurs en première division turque est de 2 363 spectateurs. Elle est de 3 576 en Pro A.

La seule affluence de bonne facture est enregistrée à Fenerbahçe avec 5 465 spectateurs; elle est toutefois inférieure à celle de Pau, 5 707. Elle n’est que de 3 563 à Galatasaray, de deux milliers à Anadolou Efes et de 1772 à Darüssafaka, des clubs d’Euroleague !  Et ne parlons pas du BBSK Istanbul qui ferme la marche avec 552 péquins. A apprécier également le taux de remplissage à Ankara: 11,7%.

En deuxième division, c’est évidemment encore pire avec 497 spectateurs en moyenne. Rappelons qu’elle était de 1 764 en Pro B. Ainsi Sakarya Bsb Basketbol, le club qui paye l’ex-Chalonnais Moustapha Fall 500 000 dollars, a enregistré 791 spectateurs en moyenne la saison dernière.

On aimerait également connaître le prix des billets. Il pourrait là-aussi y avoir quelques surprises.

En ce qui concerne la première division féminine, on descend au fond du gouffre: 285 en moyenne. Fenerbahçe, le club de Sandrine Gruda, qui a participé au Final Four de l’Euroleague 2017, affiche 208 spectateurs dans une salle qui peut en contenir 6 454. Si on exclue la famille et les amis, il ne doit pas rester beaucoup de quidams.

La morale de l’histoire: l’économie dans le basket turc est bidon comme elle l’a été dans la ligue grecque. Ses clubs sont totalement dépendants des mécènes. Et si les ligues espagnoles et allemandes demeurent des exemples, la Ligue Nationale de Basket est bien mieux portante financièrement et structurellement même si ses clubs ne sont pas performants sportivement au plus haut niveau. Il y a parfois des vérités qu’il est bon de dire et de répéter.

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Ces trois tableaux en apportent la preuve. Il s’agit des affluences pour la saison 2016-17 en Basketbol Süper Ligi (notre Pro A et notre Pro B) et dans la première division féminine. Qu’observe t-on? Que la moyenne de spectateurs en première division turque est de 2 363 spectateurs. Elle est de 3 576 en Pro A.

La seule affluence de bonne facture est enregistrée à Fenerbahçe avec 5 465 spectateurs; elle est toutefois inférieure à celle de Pau, 5 707. Elle n’est que de 3 563 à Galatasaray et de deux milliers à Anadolou Efes et de 1772 à Darüssafaka, des clubs d’Euroleague !  Et ne parlons pas du BBSK Istanbul qui ferme la marche avec 552 péquins. A apprécier également le taux de remplissage à Ankara: 11,7%.

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Photo : asvelbasket.com

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