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Géraldine Robert (Nice) : « On est des très belles filles »

Dernière joueuse à répondre aux questions de BasketEurope lors de l’Open LFB : Géraldine Robert (1,84m, 37 ans). La nouvelle joueuse de Nice, immédiatement intronisée capitaine du Cavigal, n’a pas gardé sa langue dans sa poche.

Dernière joueuse à répondre aux questions de BasketEurope lors de l’Open LFB : Géraldine Robert (1,84m, 37 ans). La nouvelle joueuse de Nice, immédiatement intronisée capitaine du Cavigal, n’a pas gardé sa langue dans sa poche.

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En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?

Je pense que je suis vraiment très athlétique. Je cours partout, je saute partout … Quand on voit Géraldine Robert, on voit d’abord son côté athlétique.

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?

Je suis très « girly » en dehors du terrain. Et même sur le terrain ! Je fais tout le temps mes ongles, je fais attention à mes cheveux, à comment je suis habillée. J’exprime vraiment ma féminité sur le terrain comme à l’extérieur.

Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?

Je serais dans le même état d’esprit que si on gagne et que je fais une très bonne performance. Le principal, c’est la victoire. Quand on gagne, on est content. Mais le plus important c’est de travailler pour éviter de répéter les mêmes erreurs match après match.

Etes-vous du genre à lire dans la presse et sur internet tout ce que l’on raconte sur vous ?

Non, parce qu’on ne fait jamais l’unanimité. Jamais ! On ne peut pas être aimé de tout le monde donc je ne lis jamais ce qui se dit sur moi.

Quelle est la chose en plus que vous avez fait pour parvenir à être une joueuse de Ligue Féminine ?

J’ai fait comme tout le monde, j’ai travaillé.

Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre club par rapport aux autres ?

On est des très belles filles (rires). Je ne connais pas les autres équipes, mais je sais que nous, on a une très bonne équipe avec une bonne ambiance. On a des bons coachs cohérents dans leur discours. Mais je ne pense pas qu’on soit différente des autres équipes.

Quel est le moment le plus extraordinaire que vous avez vécu sur un terrain de basket ?

C’est quand j’ai serré dans mes bras Fatimatou Sacko, qui joue à Montpellier, quand on a gagné le championnat de France. Je ne voulais plus la lâcher, parce que c’était non seulement ma coéquipière, mais c’est aussi ma sœur pour la vie. C’était vraiment un très beau moment.

Vaut-il mieux être sur le banc d’une équipe de tête où dans le cinq majeur d’une équipe de queue ?

Moi je veux être titulaire. A un moment donné, il faut jouer. On fait du sport pour jouer. Ce n’est jamais évident d’être sur le banc. Je sais ce que c’est d’être une joueuse majeure, mais je sais aussi ce que c’est d’être sur le banc et ce n’est vraiment pas évident. Il ne faut surtout pas montrer à son équipe qu’on va mal, il faut encourager les joueuses qui sont sur le terrain. Je ne pense pas qu’on puisse dire que l’on préfère être sur le banc. Ça me dérange beaucoup d’être sur le banc, je préfère être sur le terrain.

Comment vivez-vous une victoire ?

Ça dépend des victoires. Il y en a qui sont vraiment belles et après, on fait la fête.

Et une défaite ?

Elles sont toutes les mêmes, que ce soit de 1 ou 20 points. C’est tout le temps pareil. C’est difficile mais je relativise rapidement. Je me dis que ce n’est qu’un match.

En dehors du basket, quelle est votre principale occupation ?

Je lis et je m’occupe de mon fils qui n’est malheureusement pas avec moi.

Quel est votre favori pour le titre de champion de France cette année ?

Nous (rires) ! Bourges a une bonne équipe, Charleville et Villeneuve d’Ascq aussi. Montpellier aussi est là. Mais vous savez, on peut être septième ou huitième en décembre et gagner le titre. Ce se joue à peu. Je pense qu’il y a quatre grands prétendants : Montpellier, Bourges, Charleville et Villeneuve d’Ascq. Et nous, les cinquièmes.

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En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?

Je pense que je suis vraiment très athlétique. Je cours partout, je saute partout … Quand on voit Géraldine Robert, on voit d’abord son côté athlétique.

En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?

Je suis très « girly » en dehors du terrain. Et même sur le terrain ! Je fais tout le temps mes ongles, je fais attention à mes cheveux, à comment je suis habillée. J’exprime vraiment ma féminité sur le terrain comme à l’extérieur.

Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?

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Photo : Bellenger-Lecoq/IS/FFBB

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