Aller au contenu

David Blatt : « Terence Stansbury, l’un des meilleurs joueurs européens que je n’ai jamais vus »

Après la victoire de son équipe Darussafaka à Levallois ce mercredi, le coach de l’équipe turque David Blatt (58 ans) s’est laissé aller à quelques minutes de nostalgie.

Après la victoire de son équipe Darussafaka à Levallois ce mercredi, le coach de l’équipe turque David Blatt (58 ans) s’est laissé aller à quelques minutes de nostalgie.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
« Avant que vous ne me posiez vos questions, je me sens très nostalgique ce soir. Et je vais vous raconter une histoire.
Je suis venu ici en 1989 pour un tournoi de Noël dans cette même salle. Elle a d’ailleurs été refaite depuis, et c’est une très belle salle maintenant. Je me rappelle très bien que je l’avais appréciée parce qu’elle me rappelait le Palestra (ndlr : salle surnommée “la Cathédrale du basket universitaire“ dans laquelle jouent les Quakers de Pennsylvanie) où j’avais joué de nombreux matchs avec mon équipe de Princeton. Mais ce qui me rend nostalgique, c’est que quand j’avais joué ici nous avions fait de bons matchs lors de ce tournoi. Et j’ai joué contre l’un des meilleurs joueurs européens que je n’ai jamais vus. Son nom est Terence Stansbury.
Je suis heureux de voir votre réaction parce que je savais qu’en mentionnant son nom, vos yeux s’illumineraient. Terence était un joueur tellement spécial, mais c’était aussi une personne vraiment spéciale. C’est pour cela que j’ai une affinité particulière, de l’amour même, pour cet endroit. Je me rappelle de ce match avec mon équipe de Galil Elyon où je jouais face à Terence.
Après le match, nous avions discuté et je lui ai dit : “Tu sais Terence, j’aime vraiment tes chaussures. Elles sont si belles !“ Il m’a répondu : “Tu les aimes vraiment ?“ Et il a enlevé ses chaussures et me les a données. On chaussait la même pointure. Je n’oublierai jamais ce moment, aussi longtemps que je vive. J’ai joué contre un super joueur et une super personne qui m’a ensuite donné ses chaussures. C’est pour cela que je n’oublierai jamais cet endroit. Quand vous êtes un enfant, vous vous rappelez de ce genre de choses. Ça représente plus que l’argent que je peux gagner maintenant ou qu’acheter une voiture. C’est juste un geste simple venant d’un collègue. Depuis, j’ai entendu parler quelques fois de Terence mais nous ne sommes pas des amis proches. J’aimerais bien le revoir pour le remercier encore une fois. C’est un super gars. »
*Terence Stasnbury (1,96m, né en 1961) termina troisième du concours de dunk de la NBA en 1985 en sautant au-dessus d’un coéquipier assis sur une chaise, derrière Dominique Wilkins et Michael Jordan mais devant Julius Erving, Larry Nance, Darrell Griffith et Clyde Drexler. Après la NBA il a notamment joué à Levallois, Le Mans et Strasbourg. Il est naturalisé français.

[armelse]

Avant que vous ne me posiez vos questions, je me sens très nostalgique ce soir. Et je vais vous raconter une histoire.
Je suis venu ici en 1989 pour un tournoi de Noël dans cette même salle. Elle a d’ailleurs été refaite depuis, et c’est une très belle salle maintenant. Je me rappelle très bien que je l’avais appréciée parce qu’elle me rappelait le Palestra (ndlr : salle surnommée “la Cathédrale du basket universitaire“ dans laquelle jouent les Quakers de Pennsylvanie) où j’avais joué de nombreux matchs avec mon équipe de Princeton
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Euroleague

Commentaires

Fil d'actualité