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Neuf fédérations nationales se sont rencontrées au siège de la FIBA

Suite au refus de l’Euroleague de modifier son calendrier afin d’améliorer la situations des fenêtres internationales, neuf fédérations nationales se sont rencontrées au siège de la FIBA à Genève aux côtés de Patrick Baumann, le secrétaire de la FIBA.

Suite au refus de l’Euroleague de modifier son calendrier afin d’améliorer la situations des fenêtres internationales, neuf fédérations nationales se sont rencontrées au siège de la FIBA à Genève aux côtés de Patrick Baumann, le secrétaire de la FIBA.

Les fédérations présentes étaient l’Allemagne, la Grèce, Israël, l’Italie, la Lituanie, la Russie, la Serbie, l’Espagne et la Turquie.

Suite à cette réunion, les neuf fédérations se sont mises d’accord sur les points suivants :

  1. La famille du basket a besoin de rester unie et de travailler ensemble pour atteindre le même objectif : promouvoir le basketball.
  2. Les clubs et les compétitions internationales peuvent coexister toute l’année, comme c’était le cas jusqu’en 2003 et comme ça l’est dans d’autres sports d’équipe.
  3. Nous condamnons le refus de l’ECA de changer deux journées en une attaque commerciale contre les équipes nationales, ce qui met en péril leur existence et compromet leurs chances de qualification à la Coupe du Monde FIBA et aux Jeux Olympiques. Les équipes nationales restent les locomotives du basketball dans le monde entier.
  4. Nous reconnaissons la confirmation écrite de l’ECA à la Commission européenne: « un club ne serait certainement pas en infraction s’il ne présentait pas certains joueurs parce qu’ils sont en déplacement avec des équipes nationales conformément à leurs obligations réglementaires en vertu des règles de la FIBA ou de la fédération nationale. » et exhortons l’ECA à respecter son propre engagement de novembre 2016, en modifiant le calendrier Euroleague qui crée un obstacle évident dans la libération des joueurs.
  5. Nous rappelons aux clubs dans nos championnats nationaux qu’ils ont aussi bien des droits que des devoirs. Nous condamnons n’importe quel pression directe ou indirecte des clubs sur les joueurs.
  6. Nous continuerons d’offrir les meilleures conditions possibles aux joueurs des équipes nationales.

Présente mais n’ayant pas d’équipe d’Euroleague, la fédération française de basketball a annoncé être en complet accord avec ce communiqué.

Photo : FIBA

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