Aller au contenu

Cholet-Nanterre – Philippe Hervé: « C’est la faillite de tout un groupe »

C’est un scénario très rare qu’un basketteur ne vit que quelques fois durant sa carrière qui est survenu hier soir à La Meilleraie. Cholet Basket menait de 25 points (55-30) à la mi-temps. Abdoulaye Ndoye (9 points, 3 rebonds et 3 passes), Haukur Palsson (11 points et 5 passes) et encore Jerry Bouts

C’est un scénario très rare qu’un basketteur ne vit que quelques fois durant sa carrière qui est survenu hier soir à La Meilleraie. Cholet Basket menait de 25 points (55-30) à la mi-temps. Abdoulaye Ndoye (9 points, 3 rebonds et 3 passes), Haukur Palsson (11 points et 5 passes) et encore Jerry Boutsiele (13 points et 9 rebonds) étaient sur un nuage. L’équipe des Mauges tournaient à 7/10 à trois-points  avec 63% de réussite globale. Trop beau pour être vrai.

Jusque là amorphes, les hommes de Pascal Donnadieu ont réagi dès l’entame de la deuxième mi-temps (6-0). La machine verte s’emballait. Jo Passave était intenable et scorait 15 points sur ce quart-temps. Nanterre était revenu à dix points (65-55, 30e). Un temps CB se ressaisissait mais Nanterre 92 repartait de plus belle. Egalité à 1’32 à 75. L’élan était bien nanterrien et ce sont les banlieusards parisiens qui s’imposaient 80-77.

Cela fait donc un -28 en défaveur de Cholet Basket en vingt minutes. C’est ce que l’on appelle une remontada ou une… dégringolade.

« «Si on avait les explications d’un tel retournement de situation… ». Lors de la conférence de presse, Philippe Hervé, le coach choletais, était comme toute La Meilleraie, sonné. « C’est avant tout dû à une grande fragilité psychologique (…) C’est la faillite de tout le groupe. On a le sentiment d’un gâchis. »

Quant à Pascal Donnadieu, il reconnaissait:

«Quand on était à -25, j’ai pensé à une humiliation. On a eu une réaction plus que bonne. J’ai rarement vu une telle remontée. On a eu le mérite de toujours y croire. L’équipe a su trouver les solutions. J’aime beaucoup la résurrection de Johan (Passave-Ducteil), après deux années blanches. Ce qu’il a fait ce soir, c’est fantastique. J’ai parlé à Heiko (Shaffartzik), Hugo (Invernizzi), Johan. J’ai fait des choix forts, j’ai pris un maximum de risques, mais ça a marché. »

Actuellement, Cholet Basket est dans de sales draps et dans ces cas-là, les ajustement sont indispensables.

« Il faudra sans doute trouver une solution en externe. On peut se renforcer partout, mais c’est le marché qui dictera nos choix. C’est terrible de voir que notre fin de match ne correspond pas à notre semaine de travail. On va continuer de travailler avec ceux qui sont là. La réussite va peut-être finir par arriver », espère Philippe Hervé.

Commentaires

Fil d'actualité