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Interview Miralem Halilovic (Orléans) : « Je ne savais pas que le niveau de la Pro B était si bon ! »

L’international bosnien Miralem Halilovic (2,08m, 26 ans) est arrivé cette saison à Orléans et il s’impose déjà comme un élément incontournable de la formation du Loiret. Forfait pour le match des 32es de finale de Coupe de France face à Nancy, nous sommes allés à sa rencontre.

L’international bosnien Miralem Halilovic (2,08m, 26 ans) est arrivé cette saison à Orléans et il s’impose déjà comme un élément incontournable de la formation du Loiret. Forfait pour le match des 32es de finale de Coupe de France face à Nancy, nous sommes allés à sa rencontre.

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C’est votre première année en France, que pensez-vous du basket français ?

En effet c’est ma première saison dans une division française. Je ne savais pas que le niveau de la Pro B était si bon ! Je suis supris. Agréablement supris parce que c’est une deuxième division. Quand je suis arrivé ici j’étais un peu perplexe car c’est justement une deuxième division. Quand je suis arrivé que j’ai vu les joueurs, la densité et le niveau, j’ai vraiment été supris. Je pense que c’est vraiment l’une des meilleures deuxième division d’Europe. Il y a un très bon niveau ici.

Pourquoi avez-vous choisi de venir à Orléans ?

Ils m’ont fait une offre, mon agent m’a appelé pour me le dire. Il m’a dit que c’était une bonne offre, j’ai donc accepté. J’ai parlé avec mon agent (Florian Collet), il m’a dit que du bien du coach (Germain Castano), il m’a dit qu’il y a un bon projet, qu’ils veulent retourner en Pro A. C’était la meilleure opportunité dans le sens où il y a un vrai challenge, celui de jouer -je l’espère- l’année prochaine en Pro A.

Comment est la vie à Orléans ?

Bien ! J’aime beaucoup. Ce n’est ni une petite ville ni une grande ville, j’aime bien. J’aime la nourriture et les gens. Ils nous supportent à chaque match. Il y a une vraie bonne atmosphère cette saison. Les gens m’ont dit que l’année passé à été mauvaise donc ils ont faim de beau jeu, de bons joueurs et de beau basket. Jusqu’à maintenant, tout ce qui se passe ici est vraiment très positif. J’aime tout ce qu’il y a autour de cette ville.

« Dans mon pays (Bosnie-Herzegovine) et en Croatie, j’avais l’impression que chaque match était une question de vie ou de mort »

Est-ce très différent de tout ce que vous avez pu vivre jusqu’à maintenant ?

Oui, un peu. Ici, le basket est plus pris comme un jeu. Dans mon pays (Bosnie-Herzegovine) et en Croatie, j’avais l’impression que chaque match était une question de vie ou de mort. Quand on perdait, les gens pleuraient ! Par exemple, la saison dernière à Sibenik, en Croatie, nous avons fait une bonne saison mais nous avons du perdre seulement quatre matchs dans la saison. Et bien lors de ces quatre matchs, les gens pleuraient. C’est fou ! Ici, les gens aiment aussi le basket mais ils le voient plus comme un jeu, un spectacle. Je préfère parce qu’il y a quand même moins de pression.

Que pensez-vous de votre équipe d’Orléans ?

Que ce soit du staff, des supporters jusqu’aux joueurs tout est bien. Au début c’était des bons gars, des bons personnages, aujourd’hui ce sont aussi des bons joueurs. Je suppose que c’est le coach qui les as choisi et il a fait de très bons choix. Il y a une très bonne atmosphère, nous restons toujours ensemble après les entraînements pour parler dans le vestiaires, on sort ensemble donc c’est vraiment cool.

Vous attendiez-vous à avoir un rôle aussi important dans l’équipe ?

Au début, je savais que j’allais être un joueur important dans l’équipe du fait que je suis étranger. J’ai dû élevé mon niveau de jeu quand Marcellus (Sommerville) s’est blessé et j’ai su que j’allais devoir jouer plus. En conséquence je donne tout ce que j’ai. Nous avons tous élevé notre niveau de jeu pour lui car il est notre meilleur joueur.

Si vous êtes appelé par votre fédération pendant les fenêtres internationales, irez-vous en sélection ?

Oui, oui! J’irai toujours, comme je l’ai toujours fait. L’été dernier je n’ai malheureusement pas pu parce que j’ai dû faire une petit opération. C’est toujours un honneur pour moi d’être avec la sélection.

La Bosnie est dans le groupe de la France, qu’en pensez-vous ?

Si je suis appelé, je jouerai contre la France en effet. Je pense que s’il n’y a pas les joueurs d’Euroleague et NBA, nous avons nos chances. Dans le cas contraire, la France est évidemment une meilleure équipe.

Justement, quel est votre avis sur le conflit entre la FIBA et l’Euroleague ?

Oh je n’en ai aucun ! Je ne suis pas du tout cette histoire ! (rires)

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C’est votre première année en France, que pensez-vous du basket français ?

En effet c’est ma première saison dans une division française. Je ne savais pas que le niveau de la Pro B était si bon ! Je suis supris. Agréablement supris parce que c’est une deuxième division. Quand je suis arrivé ici j’étais un peu perplexe car c’est justement une deuxième division. Quand je suis arrivé que j’ai vu les joueurs, la densité et le niveau, j’ai vraiment été supris. Je pense que c’est vraiment l’une des meilleures deuxième division d’Europe. Il y a un très bon niveau ici.

Pourquoi avez-vous choisi de venir à Orléans ?

Ils m’ont fait une offre, mon agent m’a appelé pour me le dire. Il m’a dit que c’était une bonne offre, j’ai donc accepté. J’ai parlé avec mon agent, il m’a dit que du bien du coach (Germain Castano), il m’a dit qu’il y a un bon projet, qu’ils veulent retourner en Pro A. C’était la meilleure opportunité dans le sens où il y a un vrai challenge, celui de jouer -je l’espère- l’année prochaine en Pro A.

Comment est la vie à Orléans ?

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Photo : Orléans Loiret Basket

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