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Chalon doit au moins gagner 7 matches pour sauver sa peau !

A 19 journées de la ligne d’arrivée en Pro A, Hyères-Toulon (4 victoires) et Chalon (3) sont virtuellement en Pro B.

A 19 journées de la ligne d’arrivée en Pro A, Hyères-Toulon (4 victoires) et Chalon (3) sont virtuellement en Pro B.

Combien de victoires se sont avérées suffisantes les saisons précédentes pour que les mal-classés puissent sauver leur peau?

En 2017, 10 victoires furent nécessaires à Châlons-Reims pour devancer d’un cheveu Orléans (9) et Nancy (8).

On retrouve l’année précédente ce chiffre de 10 victoires obtenues par les antépénultièmes. Mais Cholet et Nancy avaient une marge assez importante sur Rouen (6) et Le Havre (4) qui étaient largués. Donc 7 victoires eut été suffisantes.

En 2015, c’est encore 10 victoires qui étaient indispensables à Orléans pour laisser Bourg et Boulogne descendre en Pro B. Ce fut tout juste puisque les deux relégués gagnèrent 9 matches.

Auparavant, il n’y avait que 16 équipes en Pro A donc les comparaisons sont impossibles.

Théoriquement, il faut donc 7 victoires d’ici la ligne d’arrivée à l’Elan Chalon pour ne pas brûler en enfer. Cela fait un pourcentage de 36,8 alors que pour l’instant il est de 20,0. Seulement 10 succès pourraient cette saison ne pas suffire. Il en faudra peu-être 11 ou même 12. C’est tellement serrée la Pro A…

Il ne faut pas oublier que Hyères-Toulon est un « faux » avant-dernier car le club a été sanctionné de 3 victoires sur tapis vert. Si ce n’avait pas été le cas il serait au même niveau que Cholet, Châlons-Reims, Dijon et Pau. Il n’y a donc pas de raisons objectives que le HTV ne retrouve pas un rythme de croisière qui lui permette de remonter sérieusement au classement.

Il n’est jamais arrivé qu’un champion de France, avec la cinquième masse salariale, descende en Pro B la saison suivante. L’Elan Chalon a évidemment le potentiel pour se refaire la cerise. Ce que les Bourguignons réalisent en Champions League (5 victoires en 9 matches) prouve que ce ne sont pas des tocards. Seulement on se rend compte que mathématiquement la tâche est ardue. D’ailleurs quand on regarde les équipes de la seconde moitié de tableau, on n’en voit pas une qui a une tête à se faire déclasser en fin de saison. La bande à Jean-Denys Choulet va devoir très vite enclencher un cercle vertueux au risque d’avoir un moral définitivement plombé.

Samedi l’Elan reçoit Villeurbanne. Mission impossible? Soyons positifs: pas pour une équipe qui a quand même battu Le Mans SB à Antarès alors qu’il était invaincu.

Jérémy Nzeulie (FIBA Europe)

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