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Pro B : Austen Rowland (Charleville-Mézières), l’espoir de l’Etoile

Après un exercice 2016-2017 exceptionnel sous les ordres de Cédric Heitz et de son meneur international islandais Martin Hermannsson, Charleville-Mézières se retrouve dans une saison galère. La faute notamment à une période estivale compliquée en terme de recrutement notamment et qui a conduit à ret

Après un exercice 2016-2017 exceptionnel sous les ordres de Cédric Heitz et de son meneur international islandais Martin Hermannsson, Charleville-Mézières se retrouve dans une saison galère. La faute notamment à une période estivale compliquée en terme de recrutement notamment et qui a conduit à retarder la montée en puissance de l’équipe.

Le choix de la dernière chance

Avec une petite victoire au compteur (acquise face à Orléans, soit le seul revers du leader à ce jour), l’Etoile a misé sur deux joueurs référencés de la division début janvier pour essayer de sortir de la zone rouge : l’intérieur Pape Beye et le meneur arrière-américain Austen Rowland. Un choix qui a porté ses fruits puisqu’en marge du duel de haut de tableau entre l’OLB et Roanne, Charleville-Mézières a remporté le match de la mort à Quimper entre les deux derniers de Pro B (71-75).

Si les deux nouveaux arrivants ont apporté leur pierre à l’édifice dans ce court succès (4pts, 7rbds en 15′ pour Beye) Austen Rowland a particulièrement rayonné sur la rencontre, cumulant 28 points (9/15 au tir dont 5/7 à 3pts), 5 rebonds, 9 passes décisives, deux interceptions pour 34 d’évaluation, avec cerise sur le gâteau, le rebond offensif et les deux lancers qui ont offert le match aux Carolo-Macériens.

A deux doigts de la retraite

Passé par Le Portel (2011-2012), Evreux (2012-2013), Boulogne-sur-Mer (2013-2014), Orchies (2014-2015) puis de retour au SOMB en 2016-2017, Austen Rowland avait provisoirement mis sa carrière professionnelle de côté à 35 ans avant de repartir avec la Charité (N1) cette saison et d’être finalement appelé par Charleville-Mézières. Une péripétie racontée par l’intéressé sur le site officiel de l’Etoile lors de son arrivée dans les Ardennes.

« En 2016 alors que j’évoluais encore à Boulogne, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le staff technique d’une bonne université américaine (Lehigh, Pennsylvanie) comme assistant coach. Mais au cours de cette expérience, je n’ai pas senti que c’était le bon moment. Car j’avais encore envie d’être acteur sur le terrain et recommencer une nouvelle aventure. J’ai pu ainsi rebondir en Nationale 1 à La Charité-sur-Loire où je connaissais bien Fabien Anthonioz avec lequel j’avais gardé des contacts après l’avoir connu sur le littoral maritime comme assistant de Germain Castano ».

Déjà meilleur marqueur de N1 après son début de saison réussi à La Charité (18,9 pts par match et 6,7 pds) Austen Rowland (18,7pts, 4,3rbds, 8,3pds de moyenne en trois matchs depuis son retour en Pro B) a en tout cas prouvé qu’il en avait encore sous le capot et qu’il pouvait incarner l’espoir dans les rangs de l’Etoile, à la recherche du fameux électrochoc qui s’est peut être produit en Bretagne hier soir.

Crédit photo: Etoile Charleville-Mézières

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