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Leaders Cup – Villeurbanne éjecte Strasbourg, 77-70

Dans une Disney Arena déjà quasi pleine, l’ASVEL a refait son retard initial pour éjecter Strasbourg de la Leaders Cup. Dans un tel match, l’absence de Louis Labeyrie a forcément pesé mais les Villeurbannais ont prouvé qu’ils ont du muscle (8 rebonds pour Alpha Kaba et 7 pour Darryl Watkins), du pot

Dans une Disney Arena déjà quasi pleine, l’ASVEL a refait son retard initial pour éjecter Strasbourg de la Leaders Cup. Dans un tel match, l’absence de Louis Labeyrie a forcément pesé mais les Villeurbannais ont prouvé qu’ils ont du muscle (8 rebonds pour Alpha Kaba et 7 pour Darryl Watkins), du potentiel extérieur (20 points pour AJ Slaughter) et quand la motivation est là, ça fait mal.

Ce Strasbourg-Villeurbanne apparaissait comme le quart-de-finale de gala de la Leaders Cup avec un vrai leader de saison régulière sur une excellente dynamique, niveau au minimum du top 8 de la Basketball Champions League et un faux qualifié de dernière minute dont on sait qu’il est capable du pire et aussi du meilleur, et équipe certifiée top 16 de l’Eurocup.

La SIG ne cachait pas ses intentions et faisait tout de suite monter son intensité au degré maximum. Premier round et voici l’ASVEL d’emblée dans les cordes incapable de trouver l’ouverture pendant six minutes sinon une fois par Darryl Watkins. Une errance symbolisée par un air ball d’Alpha Kaba. Et comme David Logan faisait mouche (7 points), cela donnait un inquiétant 16-2. Et puis l’ASVEL sortait tout d’un coup de ses starting blocks et avait sensiblement réduit son retard après dix minutes (14-20).

Le match était vraiment lancé. Casque contre casque. Avec un Charles Kahudi percutant (10 points sur les 13 premières minutes), les Villeurbannais se rapprochaient mais sans parvenir à opérer complètement la jonction. Avec 10 points de ce pur shooteur de David Logan, le bons gestes à l’intérieur de Miro Bilan et le passe-partout de Zack Wright (5 rebonds et 4 passes), les Strasbourgeois avaient encore six points de marge à la mi-temps (36-30).

Tout s’est joué dans les trois dernières minutes

Sur un trois-points de AJ Slaughter, l’ASVEL égalisait à 40-40 (25e). Ce match d’hommes était une sorte de teasing des futures playoffs.  Un temps l’ASVEL pointait avec une avance de sept points (50-43) mais c’est bien Strasbourg avec un Zack Wright sur les bases d’un triple double (7 points, 7 rebonds, 8 passes) qu’il ne pourra conclure, qui était encore en tête après 30′ (56-55).

Comme TJ Parker, et même en l’absence de Louis Labeyrie, Vincent Collet possède beaucoup de rotations mais David Logan était victime sinon d’une déchirure du moins d’une élongation. Le coach alsacien utilisait pas mal son meneur de poche Ludovic Beyhurst (1,72m, 19 ans, 8′) tenace défenseur et en charge de tenir John Roberson (3/9 aux tirs) quand Zack Wright soufflait sur le banc. On assistait à un chassé-croisé perpétuel. L’avance de six points de l’ASVEL (69-63) a quatre minutes de la fin pouvait être considérée comme appréciable. Mais le temps de l’écrire et la SIG était revenue à 70-71 (2’34 de la fin) obligeant le coach TJ Parker à commander un temps-mort d’urgence.

La réponse définitive à la question de savoir qui allait remporter ce match intense était apportée conjointement par David Lighty (un panier acrobatique et un rebond offensif), AJ Slaughter (un and one), Charles Kahudi (un contre) et DeMarcus Nelson (un lancer). Et surtout une vraie volonté collective de faire la différence.

Demain, le choc de demi-finale Monaco-Villeurbanne vaudra à lui seul le séjour à DisneyParis.

La boxscore est ici.

Photo: AJ Slaughter et DeMarcus Nelson

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