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Lahaou Konaté (Nanterre) : « Heiko me surprendra toujours »

Entre la réaction d’orgueil de son équipe, l’adresse des snipers à la fin et l’apport du public, l’arrière-ailier de la JSF Lahaou Konaté a distribué les bons points à l’issue du quart de finale de Leader’s Cup gagné face à Limoges (84-74). Avec une mention spéciale pour Heiko Schaffartzik (Limougea

Entre la réaction d’orgueil de son équipe, l’adresse des snipers à la fin et l’apport du public, l’arrière-ailier de la JSF Lahaou Konaté a distribué les bons points à l’issue du quart de finale de Leader’s Cup gagné face à Limoges (84-74). Avec une mention spéciale pour Heiko Schaffartzik (Limougeaud en 2015-2016) qui a fini par tuer le suspense sur trois paniers à 3-points, son exercice favori. Mené 13-0 au bout de cinq minutes, le collectif mis en place par Pascal Donnadieu a encore trouvé les ressources pour inverser la tendance et a été récompensé par une qualification en demi-finale. Ce sera ce soir à 20h30 (sur SFR Sport 2) contre Le Mans, l’ancien club de Lahaou Konaté.

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Lahaou Konaté, qu’est ce qui a fait la différence dans ce quart de finale face à Limoges ?

On a mal entamé la rencontre, on a joué un peu au ralenti. On savait qu’il fallait aborder la deuxième mi-temps en étant serein, et continuer à pousser les ballons et défendre dur. Notre défense a fait la différence. On a mis de gros tirs aussi, je pense à Hugo Invernizzi, Heiko Schaffartzik et aussi Baptiste Tchouaffe qui a aussi bien défendu. C’est notre équipe, notre identité, chacun a apporté son énergie et contribué à bâtir cette victoire. Le mental, les gros tirs et la défense, c’est un peu la mayonnaise nanterrienne. Bien défendre avant tout et prendre du rythme sur du jeu rapide.

Y-avait-il un sentiment de revanche de jouer contre le CSP ?

Non, pas plus que ça. Si encore le match avait eu lieu à Beaublanc ça aurait eu une saveur particulière. Là, c’était plus près de chez nous que chez eux. C’est une équipe comme les autres, il fallait aborder ce match avec sérieux, c’est ce qu’on a fait.

Finalement, le litige avec l’arbitrage en 3e quart vous a galvanisé ?

C’est ça. On aurait pu penser le contraire quand on a eu les deux techniques avec la faute. C’était compliqué, mais c’est vrai que ça a plus joué en notre faveur.

Ça vous a poussé d’avoir l’impression de jouer comme à domicile ?

Oui, ça nous aide. Notre public est toujours là, il nous soutient. On savait qu’il allait répondre présent sur ce match. C’est toujours plaisant d’avoir le Kop derrière nous qui nous pousse jusqu’à la dernière seconde.

Vous avez encore accusé un retard rapidement. La remontada serait devenu une spécialité nanterrienne ?

Apparemment ! On aime bien ce genre de scénario cette saison. Même contre Le Portel cette semaine on avait mal commencé. Là ça a encore été le cas mais on a su se rattraper. Mais on ne doute. Tant qu’on est pas à -30, on a toujours espoir. On a des joueurs d’expérience et une base de gars solides dans cette équipe, des joueurs qui connaissent la Pro A. C’est toujours cool de jouer avec des leaders comme Jamal Shuler, Heiko Schaffartzik… des gars comme ça.

Heiko prend feu sur la fin en mettant trois tirs de plus en plus difficiles. Il arrive encore à vous surprendre ?

Heiko me surprendra toujours ! Ce mec a un culot et une patte énorme. Ces trois tirs à la fin… Au moment où il sort je vous jure que je lui ai dit « Reste dans ton match, tu vas tout tuer », mots pour mots. Il re-rentre et il tue le match. C’est comme ça, des gros joueurs qui font kiffer si on peut dire. C’est plaisant de jouer avec des gars comme ça (…). En fait il ne regarde même pas le cercle, tout est par rapport à ses appuis. Dès qu’il arme, c’est fini. Même si tu as un bras sur lui, il arrive quand même à dégainer parce que son bras est super rapide. C’est kiffant de voir des tirs comme ça ! Il a du culot mais aussi un gros QI basket.

Vous êtes content de jouer Le Mans en demi-finale ?

Bien sûr, je suis content de retrouver Le Mans. C’est toujours une sensation assez particulière de jouer contre son ancien club. C’est cool. Je suis venu une fois ici avec Le Mans, on s’était fait sortir dès le premier tour. Là on se retrouve en demi-finale. Ça va me faire du bien de rejouer contre Wilfried Yeguete et Youssoupha Fall. J’ai vu le début de leur match, ils l’ont assez vite verrouillé.

Quelle sera la clé de ce match ?

Ca va être déjà d’empêcher Youssoupha Fall de faire un triple-double (sourires). Et d’essayer de bien attaquer leur défense. Le Mans a la meilleure défense du championnat. Il faudra bien l’attaquer, être patient et ne pas faire comme lors de notre dernier match en leur donnant des paniers faciles.

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Lahaou Konaté, qu’est ce qui a fait la différence dans ce quart de finale face à Limoges ?

On a mal entamé la rencontre, on a joué un peu au ralenti. On savait qu’il fallait aborder la deuxième mi-temps en étant serein, et continuer à pousser les ballons et défendre dur. Notre défense a fait la différence. On a mis de gros tirs aussi, je pense à Hugo Invernizzi, Heiko Schaffartzik et aussi Baptiste Tchouaffe qui a aussi bien défendu. C’est notre équipe, notre identité, chacun a apporté son énergie et contribué à bâtir cette victoire. Le mental, les gros tirs et la défense, c’est un peu la mayonnaise nanterrienne. Bien défendre avant tout et prendre du rythme sur du jeu rapide.

Y-avait-il un sentiment de revanche de jouer contre le CSP ?

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