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Leaders Cup – Monaco sort l’ASVEL, 79-66, et est paré pour une troisième couronne

Avant même la deuxième demi-finale Le Mans/Nanterre, la puissance destructrice de l’AS Monaco démontrée face à l’ASVEL en fait la favorite de cette Leaders Cup. Défense de fer, abnégation, balance intérieur-extérieur, la Roca Team impressionne toujours. Et l’ASVEL a encore déçu.

Avant même la deuxième demi-finale Le Mans/Nanterre, la puissance destructrice de l’AS Monaco démontrée face à l’ASVEL en fait la favorite de cette Leaders Cup. Défense de fer, abnégation, balance intérieur-extérieur, la Roca Team impressionne toujours. Et l’ASVEL a encore déçu.

Etant donné les antécédents, ce Monaco-ASVEL avait des airs de finale avant la lettre. Deux des trois équipes de Pro A avec Strasbourg à avoir les effectifs les plus replets, au point que l’on a presque oublié que le Monégasque Bangaly Fofana est sur le carreau depuis le début de saison à cause d’un genou qui a toujours besoin de rééducation, qu’Amara Sy soigne un poignet défectueux et que Amine Noua du côté de l’ASVEL fait actuellement un arrêt au stand pour une inflammation à un pied. Dès les premiers tour de piste, la sueur coulait sur les torses et Monaco entrait à fond dans le match avec un 17-9 sur un trois-points de Chris Evans (9e) et avant un temps-mort indispensable commandé par TJ Parker. A la mi-temps, la Roca Team avait eu la capacité de prendre plus de deux fois le nombre de shoots de Villeurbanne (15 à 7) en contraignant son adversaire à commettre 9 pertes de balles !

La puissance de feu de l’AS Monaco se mesurait notamment à la possibilité de remplacer au poste de meneur DJ Cooper, MVP de la Pro A la saison dernière, par Aaron Craft, sérieux candidat au trophée de Meilleur Défenseur cette saison et qui peut avoir réussi un très bon match sans marquer un point (ce soir, l’Américain en a marqué deux). Mais comme hier face à Strasbourg, après un démarrage laborieux, l’ASVEL démontrait sa capacité de réaction et revenait à égalité à 25.

Seulement, Monaco se relançait à l’abordage et refaisait un écart (37-29) avec un apport de 10 points de Paul Lacombe et une nette domination au rebond (21 à 15). Autre mauvaise nouvelle, touché à la cuisse, John Roberson avait rejoint prématurément le vestiaire. Et à peine le troisième quart-temps entamé que Monaco avait pris la fille de l’air: 43-29. John Roberson inapte, TJ Parker n’hésitait pas à faire entrer en jeu le meneur surdoué Théo Maledon, 17 ans et seulement 29 minutes au compteur de Pro A jusque là. Un moment menacé, Monaco refaisait un écart juste avant la fin de la troisième période avec notamment Elmedin Kikanovic à la finition (meilleur marqueur du match avec 13 points). 56-45.

Très difficile de desserrer l’étau monégasque quand l’équipe de Coach Z a le match bien en mains. Le dernier quart-temps ne faisait que confirmer ce que l’on avait constaté jusque là, à savoir que lorsque la Roca Team est à fond, personne en France ne peut suivre son rythme. Elle est ainsi en course pour une neuvième victoire en neuf matches de Leaders Cup alors que l’ASVEL, sorti de l’Eurocup, n’a pas été une fois de plus à la hauteur d’un match couperet où l’on voit ce que les joueurs ont réellement dans le ventre.

Photo: Zvezdan Mitrovic (FIBA Europe)

La boxscore est ici.

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