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Georgi Joseph : « DJ Cooper est le symbole de l’esprit de l’équipe »

Et une deuxième Leader’s Cup pour Georgi Joseph ! Déjà sacré avec Bourg-en-Bresse, alors en Pro B, en 2016, « l’ironman » a encore été à la hauteur de sa réputation sur ces trois matchs de compétition. A 35 ans, l’intérieur de l’ASM vit peut-être les plus beaux moments de sa carrière sous le maillot

Et une deuxième Leader’s Cup pour Georgi Joseph ! Déjà sacré avec Bourg-en-Bresse, alors en Pro B, en 2016, « l’ironman » a encore été à la hauteur de sa réputation sur ces trois matchs de compétition. A 35 ans, l’intérieur de l’ASM vit peut-être les plus beaux moments de sa carrière sous le maillot de la Roca Team. Après avoir enchaîné plusieurs saisons compliquées, le n°14 monégasque, signé fin septembre alors qu’il s’entraînait jusque là avec le groupe de Zvezdan Mitrovic, ne boudait pas son plaisir après la victoire de Monaco face au Mans 83-78.

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Georgi Joseph, vous semblez aimer ce trophée ?

On aime ça, on aime gagner toutes les compétitions. On sait qu’on revient de loin. Un an, ça peut faire la différence dans la carrière d’un joueur, on l’a vu avec Ali aujourd’hui qui a été magnifique pendant tout le tournoi. On avait l’envie de prouver au monde entier ce qu’on pouvait faire avec une équipe au complet, et encore aujourd’hui il nous manque Amara Sy et Bangaly Fofana. On savoure vraiment ce trophée, parce que tout le monde nous pensait battus, nous voyait abattus après nos trois défaites d’affilée avec le championnat et la Champions League. Personne ne mettait une pièce sur nous. On était les « underdogs ». Mais on a prouvé sur trois matchs on pouvait répondre présent.

Vous sortez du vestiaire, que s’y est-il passé ?

Un petit peu de champagne ! Il y a eu quelques éclaboussures, rien de plus ! (rires) D’ailleurs les journalistes sont les prochains, faites attention. J’espère que vous avez ramené des tenues de rechange parce que c’est douche au champagne aujourd’hui !

Le champagne était déjà au frais ?

Non, on a vu débarqué les caisses à la mi-temps. Mais il y en avait des deux côtés, Le Mans en avait aussi.

C’est une bonne option pour la suite de la saison ?

Très bonne option. C’était le premier titre à prendre, on est venu, on a joué sérieusement, sans pratiquer un basket-champagne, c’est le cas de le dire, et on a gagné. C’était l’objectif, maintenant il faut récupérer pendant la trêve internationale, et enchaîner avec le championnat et le plateau Coupe de France à Trélazé. Petit à petit on va continuer à faire notre petit bout de chemin.

Pour revenir sur ce match, vous avez toujours mené mais Le Mans n’a jamais lâché. Ça s’est joué au mental ?

Ce n’est pas pour rien s’ils sont premiers du championnat. On savait qu’ils n’allaient rien lâcher. Il fallait juste rester sérieux. Quand il fallait mettre les paniers ils l’ont fait, jusqu’à la fin même. Ils n’ont pas lâché le morceau alors qu’ils avaient quelques blessés. On savait aussi qu’avec notre sérieux et notre intensité, même si on avait laissé beaucoup d’énergie sur les deux premiers matchs, il fallait rester dans le match, continuer d’exécuter notre jeu, et c’est seulement comme ça qu’on allait les battre.

Un mot sur le MVP, DJ Cooper ?

C’est le symbole de l’esprit de l’équipe ! Il est revanchard, il était persona non grata à Gravelines, tout le monde lui a craché dessus, l’a critiqué, voulait le voir échouer. Mais il a prouvé encore une fois qu’il avait un très fort mental, une bonne attitude et qu’il pouvait mener un groupe d’hommes, sur et en dehors du terrain.

Il y avait un parfum de revanche aussi vis-à-vis des deux défaites face au MSB en championnat ?

Je ne dirais pas d’esprit de revanche, mais de compétitivité. Ils sont compétitifs, on l’est aussi, on sait qu’on va les recroiser en Playoffs. Il n’y a pas d’équipe qui domine tout le championnat comme le PSG au foot par exemple, où ce n’est pas intéressant. Là on a Le Mans qui a une très bonne équipe, un bon coach et un bon staff, et nous aussi, donc c’est bien d’avoir un peu de compétitivité.

Comme Ali Traoré qui disait hier savourer chaque moment, on vous imagine particulièrement heureux ce soir ?

On revient de loin. On revient de très, très loin. Quand on repense aux saisons galères, autant sur le plan individuel que collectif, sur le plan basket ou humain, on a eu des moments compliqués. Et là, on a l’impression de passer du tout au tout. On arrive dans une équipe toute belle, qui marche, qui joue les premiers rôles en championnat, en Champion’s League pareil… ça nous pousse à savourer chaque match parce qu’on ne sait pas combien de temps ça va durer. On en profite à fond, et pour nous, chaque victoire est un bonus.

Le staff vous met-il la pression maintenant pour aller chercher ce titre de champion de France ?

Ils ne nous mettent pas la pression, ils nous font confiance ! Ils nous font bosser comme il faut. Ils savent qu’on est des joueurs sérieux, qu’on fait le nécessaire pour rester en forme et gagner des matchs.

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Georgi Joseph, vous semblez aimer ce trophée ?

On aime ça, on aime gagner toutes les compétitions. On sait qu’on revient de loin. Un an, ça peut faire la différence dans la carrière d’un joueur, on l’a vu avec Ali aujourd’hui qui a été magnifique pendant tout le tournoi. On avait l’envie de prouver au monde entier ce qu’on pouvait faire avec une équipe au complet, et encore aujourd’hui il nous manque Amara Sy et Bangaly Fofana. On savoure vraiment ce trophée, parce que tout le monde nous pensait battus, nous voyait abattus après nos trois défaites d’affilée avec le championnat et la Champions League. Personne ne mettait une pièce sur nous. On était les « underdogs ». Mais on a prouvé sur trois matchs on pouvait répondre présent.[/arm_restrict_content]

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