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La Belgique s’attend à un match « sale » en Bosnie

Avec deux défaites (à domicile face à la France et en Russie), la Belgique est en posture délicate. Il lui faut éviter la dernière place du groupe qui est éliminatoire et pour ce une victoire ce soir à Sarajevo constituerait une avancée certaine. Toujours privés de Sam Van Rossom et Maxime De Zeeuw,

Avec deux défaites (à domicile face à la France et en Russie), la Belgique est en posture délicate. Il lui faut éviter la dernière place du groupe qui est éliminatoire et pour ce une victoire ce soir à Sarajevo constituerait une avancée certaine.

Toujours privés de Sam Van Rossom et Maxime De Zeeuw, blessés, ainsi que que de l’Américain naturalisé Matt Lojeski retenu en Euroleague, les Belgian Lions peuvent compter à l’inverse sur le Gravelinois Quentin Serron et Jonathan Tabu, son capitaine, qui étaient absents lors de la première fenêtre en novembre.

En stage sur place depuis le début de semaine, les Belges sont à Sarejevo pour faire un coup comme l’annonce leur coach Eddy Casteels dans La Dernière Heure :

“C’est l’ADN de cette équipe, on va jouer pour gagner et créer la surprise en équipe. C’est d’ailleurs la raison d’être de ce mini-stage à Sarajevo : se retrouver entre nous, en groupe, recréer cette alchimie, cette solidarité, cet esprit de corps qui seront tellement importants sur le terrain vendredi quand nous seront seuls contre tous. »

Le pivot d’origine congolaise Kevin Tumba (2,06m) de Murcie devra se farcir le Monégasque Elmedin Kikanovic (2,11m) et Andrija Stipanovic (2,08m) du Cedevita Zagreb. Le Belge en parle en rigolant d’adversaires rugueux:

“Voire des sales joueurs avec plein de ficelles. Ce sont de sérieux adversaires, des joueurs très mobiles, tout le temps en mouvement. Maintenant, depuis que j’ai posé mon sac en Espagne, je suis confronté à ce genre de joueurs en permanence. Ce n’est plus l’exception mais plutôt mon lot quotidien,” explique t-il dans Le Soir.

L’autre adversaire qu’il ne faut pas mésestimer c’est le public. 4 500 spectateurs sont attendus à la salle Mirza Delibasic, du nom d’une légende du basket bosniaque dans les années soixante-dix.

« Il faut s’attendre à un match très dur, même “sale”! Alors comment notre jeune équipe va-t-elle réagir à cette pression ? C’est la clé, » estime le manager sportif Jacques Stas.

Pour les Français, ce match livrera de précieux renseignements sur l’ambiance à Sarajevo avec laquelle ils feront connaissance en juillet et sur la valeur des Belgian Lions version février qu’ils affronteront dès dimanche à Nancy.

Photo: Jean Salamu (FIBA Europe)

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