« Les gens nous voient plus beaux qu’on est parce qu’on a le palais des sports et un grand passé. Mais aujourd’hui l’Elan a des problèmes de ressources », déclare le Directeur Général de Pau, Didier Gadou dans L’Equipe du jour rappelant que le club présente une masse salariale inférieure à celle de la saison dernière (1 351 000 euros, la 9e de Jeep Elite) et qu’il n’a pas de préparateur physique à disposition. La raison: la situation financière de l’Elan Béarnais était mauvaise à la fin du dernier exercice et il faut absolument l’améliorer.
Hier soir, sur le terrain, la disparité de revenus avec le vieux rival limougeaud ne s’est pas vu, au contraire. Les Palois ont dominé un clasico qui ne fera pas date. Ceci même si le score final (84-66) est sévère pour le rival du Limousin.
Les hommes de Laurent Vila ont fait vaciller ceux de Kyle Milling à trois-points: 12/26 contre 3/21 ! Les Palois ont pu compter sur deux Américains en pleine confiance, Chris Dowe (23 points, 3/5 à trois-points, 4 rebonds et 6 passes) et Ken Horton (24 points, 5/8 à trois-points, 7 rebonds) et aussi un valeureux Vitalis Chikoko à l’intérieur (10 points, 4 rebonds, 4 passes). La défaillance d’Elie Okobo (2 points, 2 d’éval) n’a même pas été trop sensible.
Ce qui fait que Pau n’est plus qu’à une victoire de son rival. Et si les Béarnais sont à 5 succès sur les 6 derniers matches, les Limougeaud, eux, n’ont plus gagné à l’extérieur depuis le 2 décembre à Nanterre. La preuve ultime d’une équipe fragile mentalement.
