Plusieurs fois sanctionné par l’Euroleague et la ligue grecque, Dimitris Giannakopoulos s’attaque une nouvelle fois à l’instance européenne. Le sulfureux président et actionnaire majoritaire du Panathinaikos dénonce, à travers un courrier envoyé à de nombreux médias européens par voie postale dont BasketEurope (voir la traduction ci-dessous), un favoritisme de l’Euroleague en faveur de l’Olympiakos et de Fenerbahçe. Une démarche inédite dont nous souhaitons faire bénéficier nos abonnés.
Plusieurs fois sanctionné par l’Euroleague et la ligue grecque, Dimitris Giannakopoulos s’attaque une nouvelle fois à l’instance européenne. Le sulfureux président et actionnaire majoritaire du Panathinaikos dénonce, à travers un courrier envoyé à de nombreux médias européens par voie postale (voir la traduction ci-dessous), un favoritisme de l’Euroleague en faveur de l’Olympiakos et de Fenerbahçe.
Chers journalistes de basketball,
Je vous contacte pour porter votre attention sur un problème important à propos de la compétition Euroleague. Je vous adresse cette lettre car c’est vous qui êtes en contact avec les joueurs et dirigeants, et qui transmettez des informations et des opinions aux fans de basketball à travers le monde. Notre amour pour ce sport est ce qui nous connecte tous.
Au cours des derniers mois, nous avons relevé une série d’évènements qui mettent en péril la valeur et l’attractivité de l’Euroleague, tant en terme de temps que d’argent.
Dans le DVD et le dossier ci-joints, vous trouverez tous les faits selon lesquels certaines équipes de la compétition, à savoir l’Olympiakos et Fenerbahçe, bénéficieraient d’un traitement préférentiel de la part des arbitres, entraînant un traitement inéquitable de tous les autres clubs de la compétition. Je vous demande de consacrer une heure à regarder le DVD et à tirer vos propres conclusions. À titre indicatif, vous noterez :
- Une pléthore de fautes mal sifflées ;
- Une conduite antisportive de la part des joueurs des équipes précitées qui reste impunie de la part des arbitres ;
- Que l’Olympiakos se classe 16e attaque alors qu’elle est l’équipe qui obtient le plus de lancers-francs et est 2e au classement général ;
- Que l’Olympiakos et Fenerbahçe sont, sans aucun doute, les deux meilleures équipes défensives de l’Euroleague. Cependant, ils jouent à la limite de ce qui est considéré comme une faute et ce qui n’est pas considéré comme une faute, avec l’aide des arbitres, et trouvent qu’ils reçoivent très peu de fautes dans la plupart des matchs ;
- Que dans la plupart des matchs auxquels ils participent, il y a une grande différence entre les fautes commises et les fautes obtenues ;
- Des décisions erronées, inexplicables et à répétition de la part des arbitres ;
- Que des fautes ont été présentées comme « Block of the night » par la chaîne officielle de l’Euroleague.
Cette crise est la plus grande que le basket ait jamais connue et la communauté sportive doit agir de manière cohérente et structurée afin de remplacer la transparence de la compétition. L’un des principaux piliers du succès du basketball est la couverture médiatique du jeu. En gardant cette situation en mode silencieux, le seul gagnant n’est pas le sport, mais certains lobbies financiers. S’il vous plaît, agissez de votre propre gré, mais souvenez-vous toujours que la publication de la vérité est l’âme de la justice.
Dimitris Giannakopoulos
Avec cette lettre, Dimitris Giannakopoulos nous a également envoyé un DVD de 38 minutes intitulé « Wrong decisions of the Euroleague’s referees 2017/2018 » (Les mauvaises décisions des arbitres en Euroleague 2017/2018) ainsi qu’on dossier de présentation de 50 pages dans lesquels il développe et explique chacune de ses accusations.
Un calendrier favorable à l’Olympiakos et Fenerbahçe ?