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5 matches, tous à l’extérieur – Rémy Valin: « Je suis triste pour le public de Denain »

Après la victoire laborieuse de Nanterre sur Denain (79-66), les deux coaches, Pascal Donnadieu et Rémy Valin se sont entretenus sur le match, la nouvelle formule de compétition de la Coupe de France avec un plateau réunissant aujourd’hui les huit équipes des quarts-de-finale avant les demi-finales

Après la victoire laborieuse de Nanterre sur Denain (79-66), les deux coaches, Pascal Donnadieu et Rémy Valin se sont entretenus sur le match, la nouvelle formule de compétition de la Coupe de France avec un plateau réunissant aujourd’hui les huit équipes des quarts-de-finale avant les demi-finales de demain, et aussi sur la suite de la saison en Pro B des Nordistes :

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Sur le match :

Pascal Donnadieu :

« Déjà, c’est pareil pour les deux équipes de jouer à 13h. Il faut rendre hommage à cette équipe de Denain. Ils ont perdu leur meilleur joueur cette semaine (NDLR : Lance Goulbourne) et ils ont fait un match certainement plus méritant que celui que l’on a pu faire. Nous, notre mérite ça été de ne pas craquer, de s’accrocher, d’essayer de renverser la vapeur et de faire que la logique soit respectée. Denain a vraiment fait les choses correctement que ce soit en attaque et en défense, avec peu de moyens, de rotations. On a eu le mérite de se réveiller et de mettre plus d’intensité dans le dernier quart-temps. Pour une demi-finale, ce que l’on a fait ce soir ne sera pas suffisant. On va voir comment on peut travailler pour être mieux demain. »

Rémy Valin :

« Il n’y avait pas besoin de motiver les joueurs pour jouer une équipe de Pro A. Mes joueurs avaient certainement plus de motivation que ceux de Nanterre. On a fait un bon match dans l’engagement. C’est toujours la même chose en Coupe de France quand une Pro B joue une Pro A : la logique est respectée à la fin. Nanterre prend 15 rebonds offensifs. On a du mal à tenir le rebond à la fin avec toutes les rotations intérieures. Ils montent en intensité sur le quatrième quart-temps, et voilà. On a été vaillants, on a essayé les choses mais pas de surprises. »

Sur le fait que Denain n’a pas bénéficié de l’avantage du terrain :

Rémy Valin :

Pour moi, l’esprit Coupe de France, c’est justement le petit poucet qui peut jouer des matches comme ça devant son public. Aujourd’hui, il n’y avait personne de Denain. Ils ont fait le déplacement pour la Leaders Cup. C’est dommage que l’on ne puisse pas avoir un match chez nous. Cette année on a fait cinq matches de coupe de France et on n’en a pas joué un à la maison. On a toujours été à l’extérieur ou sur terrain neutre. Du coup, la compétition coupe de France pour les gens à Denain, pffff… C’est un bel événement, ça permet de voir les coaches, c’est le côté sympa d’une réunion comme ça mais bon… Même si on passe ce soir en ayant un maximum de chance, demain il faudrait que l’on rejoue contre une Pro A. C’est impossible ! Il faut être vraiment une énorme cylindrée de Pro B avec 10-12 joueurs pour tenir sur deux jours. Alors que normalement, on fait un match, on a deux, trois semaines pour récupérer et on rejoue un match. Je suis juste triste pour le public de Denain d’avoir joué une compétition toute l’année sans avoir eu un match à la maison. »

Pascal Donnadieu :

« On avait réussi en 2007 avec des plateaux à Lorient à éliminer Chalon, qui était deuxième de Pro A et de battre Antibes, mais c’est vrai que c’est plus compliqué. Je comprends que la fédération ait envie de faire un événement à travers ces quarts-de-finale. Je rejoins Rémy : pour la fête, pour la magie de la coupe, c’est bien quand le petit reçoit l’équipe qui est supérieure en hiérarchie. J’ai vécu de très belles soirées à Nanterre quand on était en Pro B, ça nous est arrivé assez souvent d’éliminer des équipes de Pro A. C’est vrai que c’est festif. Il faut respecter le calendrier mais visiblement ça n’a pas suffi à tout le monde puisque Monaco ne s’est pas déplacé (NDLR : seulement avec son équipe espoir et trois pros). Cela veut dire qu’au-delà du plateau, il y a des problèmes de calendrier. Je pense qu’il faudrait de vraies réunions avec tous les acteurs, c’est-à-dire pas uniquement les présidents mais aussi les coaches, les gens qui participent à la coupe d’Europe, que chacun donne son avis et qu’après on puisse partir sur un calendrier cohérent et stable, que tout le monde s’y retrouve. Ça ne sert à rien de polémique là. Ça a des avantages de faire un plateau, de créer un événement, mais comme le dit Rémy, c’est plus dur pour un club de Pro B de gagner. Comme les équipes participantes aux playoffs de l’an dernier ne sont rentrés qu’en 8e de finale, je pense que cette année il y aura deux gros en finale car les opportunités sont réduites. Après, le basket français souffre médiatiquement certaines fois d’exposition, je comprends aussi que la fédération à travers ce week-end veuille créer un événement. C’est pourquoi il y a plein de complexités à travers cette compétition (…) A dix minutes de la fin, je préférais quand même être à Trélazé qu’à Denain. C’est plus rassurant. »

Sur la suite de la saison de Denain :

Rémy Valin :

« Je savais que les joueurs allaient donner plus que lorsqu’on jouait contre Nantes ou etc. C’est toujours le même scénario sauf quand l’équipe de Pro A est déterminée dès le début et là, il y a 25 points et on n’en parle plus. Oui, ça nous sert car on sait qu’en étant patient on va peut-être améliorer notre jeu en attaque. On est capable de se battre. Mais je ne sais pas si même à la maison on aurait pu gagner ce match-là. Il faut vite que l’on trouve un remplaçant à Lance Goulbourne car il reste encore pas mal de matches. On a beaucoup tiré sur les joueurs pendant la saison. On a eu beaucoup de blessés, on a fait beaucoup de matches à huit, neuf. Si on veut bien finir le championnat et bien figurer en playoffs, il faut un remplaçant pour faire des rotations. On est déjà à 38 matches, cette année on a eu un calendrier de coupe d’Europe ! Pas en terme de longs déplacements mais en terme de matches à répétition. Le plus important c’est de retrouver une dynamique avant les playoffs comme on a eu juste avant la Leaders Cup. Une dynamique qui nous a permis de gagner la Leaders Cup, d’aller gagner à Roanne, de battre Orléans la semaine d’avant, de gagner à Saint-Vallier en coupe de France. »

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Sur le match :

Pascal Donnadieu :

« Déjà, c’est pareil pour les deux équipes de jouer à 13h. Il faut rendre hommage à cette équipe de Denain. Ils ont perdu leur meilleur joueur cette semaine (NDLR : Lance Goulbourne) et ils ont fait un match certainement plus méritant que celui que l’on a pu faire. Nous, notre mérite ça été de ne pas craquer, de s’accrocher, d’essayer de renverser la vapeur et de faire que la logique soit respectée. Denain a vraiment fait les choses correctement que ce soit en attaque et en défense, avec peu de moyens, de rotations. On a eu le mérite de se réveiller et de mettre plus d’intensité dans le dernier quart-temps. Pour une demi-finale, ce que l’on a fait ce soir ne sera pas suffisant. On va voir comment on peut travailler pour être mieux demain. »

Rémy Valin :

« Il n’y avait pas besoin de motiver les joueurs pour jouer une équipe de Pro A. Mes joueurs avaient certainement plus de motivation que ceux de Nanterre. On a fait un bon match dans l’engagement. C’est toujours la même chose en Coupe de France quand une Pro B joue une Pro A : la logique est respectée à la fin.

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Photo: Ywen Smock (Denain, FFBB – Hervé Bellenger)

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