L’Euroleague est-elle le nirvana du basket européen des clubs, que ce soit sur le plan sportif et organisationnel ? Les budgets, les salles bien remplies, le spectacle le laissent à penser. Les plus grands clubs européens sont parties prenantes et si la France n’a pour l’instant pas de représentants, à condition de remplir le cahier des charges, une place est réservée à Villeurbanne pour la saison 2019-20. Strasbourg rêve aussi de l’intégrer. L’Euroleague est aussi au cœur de deux projets à Paris -celui de l’Américain David Kahn et du Tremblay.
Seulement, l’Euroleague ou plutôt sa structure, ECA, dirigée par l’Espagnol Jordi Bertomeu, a aussi ses détracteurs. Le plus virulent est le fantasque président du Panathinaikos Dimitris Giannokopoulos, qui a demandé la démission de Jordi Bertomeu et qui menace de quitter le paquebot. D’autres voix discordantes se font entendre un peu partout en Europe qui reprochent à l’Euroleague de faire fi de l’intérêt général. On le sait : l’Euroleague n’a pas notamment pas voulu adapter son calendrier aux contraintes des fenêtres internationales construites par la FIBA pour qualifier les équipes nationales à la Coupe du Monde 2019.
Jorge Garbajosa en première ligne
Une revue de presse internationale permet de mieux entendre et comprendre la grogne qui vient des fédérations et des ligues professionnelles européennes.
Ainsi, l’ancien international Jorge Garbajosa devenu président de la fédération espagnole -qui comme la France n’a pu disposer de ses stars lors des fenêtres internationales- se plaint du fait que l’Euroleague est emmurée dans ses certitudes :
« Il ne s’agit pas d’un conflit de calendrier. Le problème, c’est que l’Euroleague ne veut pas trouver de solution. Ils peuvent proposer quinze fois des solutions, mais c’est toujours la même…
Photo: Jordi Bertomeu (Euroleague) et Jorge Garbajosa (FEB)