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Coupe de France: Et une finale gagnée par Strasbourg, une !

Sous les yeux de 10 459 spectateurs dont leur ancien équipier Frank Ntilikina, assis au premier rang de l’AccorHôtels Arena, désormais aux New York Knicks, les Strasbourgeois ont maîtrisé le Boulazac Basket Dordogne courageux mais limité (82-62). C’est la deuxième Coupe de France remportée par le cl

Sous les yeux de 10 459 spectateurs dont leur ancien équipier Frank Ntilikina, assis au premier rang de l’AccorHôtels Arena, désormais aux New York Knicks, les Strasbourgeois ont maîtrisé le Boulazac Basket Dordogne courageux mais limité (82-62).

C’est la deuxième Coupe de France remportée par le club après 2015, l’année du doublé avec la Leaders Cup. Comme quoi la SIG peut gagner des finales.

Avant-dernier de Jeep Elite avec neuf orteils en Pro B, le BBD n’avait pas le choix contre une équipe du top 3: foncer ! Et c’est ce que l’équipe de la Dordogne a fait menant 6-2 et obligeant Louis Labeyrie a commettre deux fautes en trois minutes. Le shooteur US Karvel Anderson (6 points en 5 minutes) était brûlant.

Boulazac a mené l’essentiel du premier quart-temps se constituant un petit pécule (20-13, 8e, puis 23-16, 10e) grâce à une bonne agressivité offensive contraignant la SIG à cumuler 7 balles perdues en dix minutes contre une seule de son côté. Cependant l’adresse du BBD dans la peinture était déjà catastrophique.

Les Boulazacois vont alors faire connaissance avec la dureté défensive de la SIG et se retrouver souvent en apnée, cumulant les gestes hors contrôle. Il est évident aussi pour chacun que la qualité des rotations du BBD n’est pas celle de l’équipe de Vincent Collet. Laquelle s’offrait quelques contre-attaques fructueuses. Cette nouvelle période dix minutes était sanctionnée d’un 24-8 et malgré quelques audaces de Giovan Oniangue (10 points), le BBD avait décroché (31-40). La différence chiffrée dans l’adresse aux tirs entre les deux équipes était terrible (53 contre 30%). Et celle entre les qualités athlétiques de Dee Bost et Arnaud Kerckhof au poste de meneur, tout autant.

La SIG était toujours dans le même rythme au retour des vestiaires et son étau défensif cisaillait la majorité des séquences offensives boulazacoise. Et pourtant….  Sur un panier primé au buzzer invraisemblable de Giovan Oniange suivi d’un autre plus classique de Jérôme Sanchez et d’un and one de Karvel Anderson, Boulazac jugé à l’agonie moins de deux minutes auparavant était revenu dans la roue de son adversaire, 42-45 (25e). On peut reprocher au BBD de manquer de talents, pas de coeur. Une sorte de baroud d’honneur pouvait-on penser car piqués au vif, les Alsaciens remettaient le turbo.

Les cadres de la SIG faisaient le job notamment le quatuor Louis Labeyrie, de retour à son vrai niveau (12 points, 11 rebonds), Dee Bost (13 points, 10 passes) David Logan (21 points) et Miro Bilan (14 points). Pourtant la SIG n’arrivait pas à se débarrasser de ce sparadrap. L’écart se stabilisait autour de la dizaine de points et le BBD revenait même à six unités (56-62). C’est sa capacité défensive constante qui permettait à la SIG de ne pas se faire piéger. Le BBD finissait par s’écrouler sous les coups de boutoir alsacien. L’écart final de vingt points ne reflète pas la résistance des hommes de Claude Bergeaud.

La boxscore est ici.

Photo: Zack Wright (Hervé Bellenger/FFBB)

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