Aller au contenu

Gaëlle Skrela : « Si vous arrêtez le basket, il faut continuer une activité sinon ça va se dégrader rapidement »

Une figure manque à ces playoffs de Ligue Féminine 2018, celle de Gaëlle Skrela, la Montpelliéraine de presque toujours. Après une médaille d’argent à l’Euro 2017, Gaëlle a pris à 35 ans sa retraite sportive. Nous lui avons demandé de ses nouvelles.

Une figure manque à ces playoffs de Ligue Féminine 2018, celle de Gaëlle Skrela, la Montpelliéraine de presque toujours. Après une médaille d’argent à l’Euro 2017, Gaëlle a pris à 35 ans sa retraite sportive. Nous lui avons demandé de ses nouvelles.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Depuis votre arrêt de la compétition, vous travaillez comme kiné dans votre cabinet ?

J’ai commencé à travailler au mois de janvier. Avant j’ai fait un break, je profitais un peu de ma maison, de ma famille.

C’est un rythme complètement différent ?

Oui. Après, j’ai de la chance, je travaille trois jours et demi par semaine. Quand je travaille ce sont de grandes journées mais j’ai quand même le temps de profiter de la vie autour. Je fais beaucoup moins de déplacements. C’est une nouvelle vie, un nouveau challenge et c’est excitant aussi. Ça se passe bien.

Allez-vous encore aux matchs du BLMA ?

J’y suis allée un peu. On ne peut pas dire que je sois la supportrice la plus assidue de cette saison. J’y suis allée quand je connaissais les adversaires, j’y suis allée deux fois pour l’Euroleague. Quand vous arrêtez, vous n’avez pas envie de vous retrouver tous les samedis à la salle. Vous avez envie de faire juste autre chose que du basket. Mais je connais les résultats de Montpellier, de la Ligue Féminine, je sais quand même ce qui se passe mais j’y vais beaucoup moins que ce que je pensais y aller.

Jouez-vous encore un peu ?

Pas du tout (rires) ! Même pour jouer à bas niveau, il faudrait que je sois sérieuse dans mon investissement. Je me suis arrêtée parce que ça commençait à devenir pesant. Voilà, plus de basket !

Ressentez-vous un manque ?

C’est la question que beaucoup de gens me posent, y compris certains de mes patients, et bizarrement, non. Peut-être que si vous me reposez la question l’année prochaine, je ne répondrais pas la même chose. Ceci dit, j’ai regardé le Final Four de l’Euroleague filles, je regarde aussi les garçons, j’aime toujours le basket, le regarder, mais je crois que c’était le moment de tourner la page.

Une question qui concerne la joueuse et aussi la kiné : dans quel état est votre corps après toutes ces années ?

Ça lui a fait du bien d’arrêter. Je sais très bien que si je veux continuer à aller bien, il faut que je fasse un minimum, que j’aille courir, que je fasse de la muscu parce que mes genoux sont abimés et qu’il n’y a que la muscu qui pourra leur permettre de vivre tranquillement encore plusieurs années. Mais quand vous arrêtez et que vous vous levez le matin sans avoir mal nulle part, c’est quand même un soulagement. Un conseil pour tout le monde : si vous arrêtez le basket, il faut continuer une activité sinon ça va se dégrader rapidement. Et ce conseil est valable pour moi aussi !

[armelse]
Depuis votre arrêt de la compétition, vous travaillez comme kiné dans votre cabinet ?

J’ai commencé à travailler au mois de janvier. Avant j’ai fait un break, je profitais un peu de ma maison, de ma famille.

C’est un rythme complètement différent ?

Oui. Après, j’ai de la chance, je travaille trois jours et demi par semaine. Quand je travaille ce sont de grandes journées mais j’ai quand même le temps de profiter de la vie autour.

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo: FIBA

Commentaires

Fil d'actualité