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20 choses à savoir absolument sur Zvezdan Mitrovic, le coach de Monaco

Demain, l’AS Monaco va disputer à Athènes la demi-finale de Champions League face aux Allemands de Ludwigsbourg. A sa tête le Monténégrin Zvezdan Mitrovic, 48 ans, qui a obtenu en trois saisons la considération de ses collègues de la Jeep Elite. Voici des infos indispensables à connaître sur Coach Z

Demain, l’AS Monaco va disputer à Athènes la demi-finale de Champions League face aux Allemands de Ludwigsbourg. A sa tête le Monténégrin Zvezdan Mitrovic, 48 ans, qui a obtenu en trois saisons la considération de ses collègues de la Jeep Elite. Voici des infos indispensables à connaître sur Coach Z.

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Zvezdan veut dire « étoile » en serbo-croate. Son paternel, un militaire, était un grand supporter du Partizan Belgrade dont un joueur s’appelait Zvezdan.

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Heureuse. C’est ainsi que Zvezdan Mitrovic qualifie sa jeunesse. « La Yougoslavie des années 80, c’était un vent de liberté, la musique venue de tous les horizons… J’étais toujours entouré de copains, je faisais du sport toute la journée, on allait au vidéo-club pour louer les cassettes des matchs NBA. C’était nos séances de cinéma à nous », a-t-il confié à Nice Matin.

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Zvezdan Mitrovic, 1,94m, a porté comme ailier le maillot de feu la Yougoslavie en cadet et junior. Il a décidé de devenir coach quand il s’est heurté à Dejan Bodiroga, Vlade Divac, Zarko Paspalj, Dino Radja, Predrag Danilovic, et compagnie, des joueurs de sa génération d’un calibre supérieur qui lui ont montré ses limites.

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Il a fait comme premier job des caricatures dans un journal de Podgorica.

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Il a commencé dans le coaching à 22 ans par être assistant en deuxième division au Monténégro et il a entraîné des cadets et des juniors. Quand la guerre a éclaté en Yougoslavie, il était étudiant en économie et il a dû travailler dans un magasin de fournitures pour faire bouillir la marmite familiale. Il est devenu ensuite assistant-coach à Buducnost, club dont Dusko Vujosevic, le futur entraîneur du Limoges CSP, était le directeur sportif et l’équipe a été championne du Monténégro. « Les joueurs de l’équipe étaient plus vieux que moi ! », a-t-il révélé à Basket Hebdo.

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Coach Z est marié avec Ivana et il a deux filles, Milica, 23 ans, et Djina, 22 ans, et un fils, Jovan, 17 ans, qui est licencié à l’AS Monaco.

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Son agent l’a ensuite orienté vers le Khimik en Ukraine. Il pensait rester une saison et finalement son séjour dans ce pays a été de douze ans. Il a joué la finale de l’EuroCup Challenge en 2006 contre Ural Great Perm. Il a également été champion avec Kryvbasket en 2009. « Mais mon plus grand succès est d’avoir développé des jeunes, pour qu’ils deviennent professionnels et puissent vivre du basket. Et, pour certains, qu’ils deviennent internationaux”, a t-il commenté à Basket Hebdo.

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Il a connu la guerre en Ukraine suite à la crise en Crimée quand il était l’entraîneur d’Azovmash Mariupol, à la frontière russe. Sans ses joueurs étrangers, Zvezdan Mitrovic a réussi à hisser son équipe en demi-finale contre Budivelnik, une équipe d’Euroleague qui elle avait gardé les siens. Il a ensuite quitté le pays et a œuvré pour l’équipe nationale du Monténégo comme assistant de Luka Pavicevic (ex-Chorale de Roanne) et coach des 21 ans et moins.

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Il a été embauché par l’AS Monaco le 8 mars 2015, en remplacement de l’actuel coach de la JL Bourg, Savo Vucevic. L’ASM est devenue cette année-là championne de Pro B.

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De Monaco, il connaissait déjà le propriétaire et président du club, Serguei Dyadechko, sans avoir jamais coaché pour lui.

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Sa personnalité ? « C’est une personne juste et intransigeante dans son travail. C’est un gentil ours… Il n’a pas d’a priori sur les joueurs et ça leur plaît. C’est naturel pour lui de donner la chance aux jeunes, du moment qu’ils ont un potentiel, car en Ukraine, il n’y a pas de centre de formation et donc, pas de hiérarchie établie », a indiqué son assistant Olivier Basset à l’Observateur de Monaco. Dans le coaching, le plus important estime t-il, c’est l’humain. A Nice Matin, il a lancé : « avec les joueurs bien sûr, mais aussi ton staff, les dirigeants, la presse. »

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« Comme vous dites en français, je suis un bon vivant. Les copains, les blagues, un bon rosé, quelques fruits de mer au bord de l’eau et vous verrez Mitrovic au paradis », a-t-il lâché à Nice Matin.

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Il dit regarder 80% des matchs d’Euroleague.

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Lorsqu’il a été élu Coach de l’Année 2017 en Pro A, il a reçu un message téléphonique de félicitations du Ministre des Sports du Monténégro.

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81,8. C’est le pourcentage de victoires de Coach Z avec l’AS Monaco en saison régulière de Pro A/Jeep Elite. Soit 81 victoires pour 18 défaites. Avec lui, la Roca Team a été trois fois première de saison régulière. En Leaders Cup, il a gagné ses 9 matchs. En revanche, en playoffs, le bilan n’est pour l’instant qu’équilibré (4-4). En deux saisons de Champions League, et avant ce Final Four, le total est de 32 victoires pour 6 défaites.

Paul Lacombe

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Pour Basket Le Mag, il a parlé de sa stratégie : « On a construit une nouvelle équipe chaque année, et chaque fois on a pratiqué un jeu différent. La saison dernière, beaucoup de motion offense, pas beaucoup de pick’n’roll. Cette saison, on joue la plupart du temps sur pick’n’roll, notre défense est différente aussi. C’est une question d’éducation, d’apprentissage. J’essaie d’utiliser ce que j’ai appris. » A L’Observateur de Monaco, son adjoint Olivier Basset a complété : « Chaque année, à cause des départs, il faut rebâtir une nouvelle équipe en début de saison. Pour Zvezdan, le groupe prime sur les individualités. Il arrive à trouver le juste équilibre entre efficacité et personnalité. Parfois, j’hallucine car il remarque des détails, des petits défauts à corriger qu’un entraîneur français n’aurait jamais relevé . »

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“J’espère progresser en français. A Monaco, au club, je parle beaucoup en russe et en anglais”, a t-il dit à Nice Matin.

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Le Monténégrin est un impulsif qui ne supporte pas ce qu’il croit être de l’injustice. Il discute beaucoup avec les arbitres et parfois, souvent, il se prend de bec avec eux. Il récolte plus de fautes techniques qu’aucun de ses dix-sept confrères. Une vingtaine la saison dernière. Il est désormais dans le collimateur des refs. Et pourtant… il a été pire que ça. C’est lui-même qui l’a avoué à Basket Hebdo il y a deux ans: “Je vois beaucoup d’erreurs d’arbitrage mais j’essaie vraiment de me calmer. C’est la même chose avec les joueurs. Avant, je pouvais être fou. Aujourd’hui ça va mieux parce que j’ai 46 ans et quatorze années de coaching derrière moi. Je réussis à me contenir beaucoup plus. »

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Zvezdan Mitrovic connaissait très peu la Jeep Elite avant de débarquer en France. Son avis ? « Ce championnat est différent. Très différent. Athlétique, c’est sûr. Beaucoup, beaucoup de joueurs américains, en Pro A et Pro B, et ceux qui sont un peu plus expérimentés contrôlent les matchs. Les résultats dépendent de ces deux-trois gars, notamment à la mène. Qui signe un bon meneur obtient des bons résultats, c’est un peu ça », analyse t-il pour Basket Le Mag.

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Zvezdan Mitrovic est depuis octobre dernier le cinquième coach de l’équipe nationale du Monténégro. Il a succédé à Bogdan Tanjevic (ex-Limoges et Villeurbanne). Placé dans le Groupe A, dominé par l’Espagne (4 victoires, 0 défaite) devant la Slovénie (2-2), le Monténégro (1-3) jouera probablement sa qualification au deuxième tour face à la Biélorussie (1-3) le 28 juin, à la maison. A l’aller, Coach Z et sa bande se sont imposés largement, 91-67.

Sa carrière de coach

Buducnost (Monténégro, 2001-02, assistant), BC Khimik Youjne (Ukraine, 2002-07), BC Kryvbasket (Ukraine, 2007-11), Budivelnik Kiev (Ukraine, 2011-12), BC Khimik Youjne (2012-13), Azovmash Mariupol (2013-14), Monaco (depuis mars 2015).

Son palmarès :

Champion d’Ukraine en 2009, vainqueur de la Coupe d’Ukraine en 2012. Deux fois élu meilleur entraîneur du championnat ukrainien en 2004 et en 2009, élu meilleur entraîneur de Pro A en 2017, vainqueur de la Leaders Cup en 2016, 17 et 18, finaliste de l’Eurocup Challenge en 2006, médaillé de bronze de la Champions League en 2017.

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Zvezdan veut dire « étoile » en serbo-croate. Son paternel, un militaire, était un grand supporter du Partizan Belgrade dont un joueur s’appelait Zvezdan.

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Heureuse. C’est ainsi que Zvezdan Mitrovic qualifie sa jeunesse. « La Yougoslavie des années 80, c’était un vent de liberté, la musique venue de tous les horizons… J’étais toujours entouré de copains, je faisais du sport toute la journée, on allait au vidéo-club pour louer les cassettes des matchs NBA. C’était nos séances de cinéma à nous », a-t-il confié à Nice Matin.

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Zvezdan Mitrovic, 1,94m, a porté comme ailier le maillot de feu la Yougoslavie en cadets et junior. Il a décidé de devenir coach quand il s’est heurté à Dejan Bodiroga, Vlade Divac, Zarko Paspalj, Dino Radja, Predrag Danilovic, et compagnie, des joueurs de sa génération d’un calibre supérieur qui lui ont montré ses limites.

4

Il a fait comme premier job des caricatures dans un journal de Podgorica.

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Photos: FIBA

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