Dans le volcan de Beaublanc et devant son président Tony Parker, l’ASVEL qui sortait d’une très bonne passe avec 7 victoires en 8 matches a exposé en plein vol. Le jeu et la volonté collectives des villeurbannais (4/25 à trois-points, 26-43 aux rebonds) étaient proches du zéro absolu. Limoges voulait livrer un match type playoffs mais pour ça il faut être deux.
Avec une défense étouffante, Limoges prenait inexorablement les devants dans le deuxième quart-temps. Le pivot Samardo Samuels, un taureau aux mains d’orfèvre, inscrivait 9 points en 8 minutes, le CSP infligeait un 14-0 à son rival et se retrouvait nanti de 13 points d’avance à la 15e minute (30-17).
La deuxième impulsion est survenue dès le début de la deuxième mi-temps. L’ASVEL restait 3’35 sans marquer et prenait un 9-0 dans les gencives. Les Villeurbannais étaient démobilisés, sans jeu collectif, pathétiques. Seule la tête de Justin Harper (11 points à ce moment-là) était hors du bain bouillonnant
A partir de là, l’écart gonflait dans la démesure: 52-29 (27e), 64-35, (33e), 71-37 (35e). AJ Slaugher arrivait même à perdre le ballon en se dribblant lui même et Amine Noua récoltait une antisportive pour un coup de coude en attaque. Dans ces conditions la fin du match ressemblait à une purge et l’ASVEL parvenait péniblement à franchir le cap des 50 points.
Kenny Hayes (18 points) et Samardo Samuels (17) s’offraient avec 19 les deux meilleures évaluations du match.
Le CSP rejoint l’ASVEL au classement et dispose maintenant d’un point-average particulier favorable.
L’une des autres conséquences de la défaite de l’ASVEL est d’assurer au Mans de terminer au minimum à la troisième place. Et Dijon est bien positionné pour s’octroyer la quatrième.
Photo: Kenny Hayes (CSP)
