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LFB: Marie-Eve Paget (Charleville): « On est dos au mur, on n’a plus le choix »

C’est une bassine d’eau froide qui est tombée sur la tête des Flammes Carolos de Charleville battus à domicile par Tarbes lors du match aller de demi-finale des playoffs et lourdement: 62-75.

C’est une bassine d’eau froide qui est tombée sur la tête des Flammes Carolos de Charleville battus à domicile par Tarbes lors du match aller de demi-finale des playoffs et lourdement: 62-75.

« Défensivement, on n’a pas forcément respecté ce que l’on avait prévu de faire au départ et en attaque, on n’a pas su jouer ensemble pour trouver les bonnes solutions. Elles ont bien défendu mais… une équipe comme Montpellier, c’était vraiment très intense. Contre Tarbes, ça l’était moins mais elles nous ont clairement posé des problèmes », a analysé Marie-Eve Paget en conférence de presse.

Plein de choses sont forcément à corriger pour mieux aborder le retour en Bigore.

« Notre entame de match, notre discipline au niveau des systèmes. Maintenant que l’on est dos au mur, on n’a plus le choix. Il faut vraiment que l’on donne tout pour gagner. Sur le tour d’avant on est passé en deux matchs mais durant la saison, on a connu des périodes très difficiles. Il y a eu plusieurs matches où on était à -15, -20 et on a su faire la différence pour arracher le match à la fin. On sait gérer ces situations et il faut juste qu’on le fasse, c’est tout. »

Quant au coach Romuald Yernaux, il cherchait à faire le bon diagnostic:

« Il y a plusieurs éléments. Le premier, c’est l’aspect psychologique. Ensuite il y a l’aspect tactique. Pour appliquer ce qui est demandé, il faut des gens un peu plus ouverts. Ca fait deux matchs avec la Coupe de France où c’est pareil. Chacune se renferme sur elle-même, il y a un sentiment de stress et on n’évolue pas dans le même rayonnement. Il faut jouer avec notre personnalité; il doit se dégager autre chose en tous les cas de certaines joueuses, qui fait qu’au bout du compte, elles passent complètement à côté de leur match, que ce soit au niveau de leur prestation individuelle… Et quand elles ne sont pas bien, elles se renferment encore un peu plus et ça se constate défensivement (…) J’espère aussi qu’on ne l’a pas gagné avant de l’avoir joué car ça ressemble un peu à ça. »

Les Flammes ont été troublées par la prestation de leur double MVP française Amel Bouderra loin de ses standards habituels (9 passes mais 0/10 aux shoots, pas de lancers).

« Elle a eu une semaine compliquée, elle s’est donnée une petite entorse. Elle n’était pas dedans, pas prête à jouer. Physiquement, elle a prouvé qu’elle pouvait mais elle n’avait pas les bonnes sensations. Elle n’a pas joué avec sa personnalité. Elle aurait très bien pu dire qu’elle ne jouait pas, se protéger. Elle a fait le travail mais le problème, c’est qu’à haut niveau, sur des matches comme ça, il faut être à 120% et elle ne l’était pas ce soir. J’espère que ça ira mieux mercredi car c’est notre fer de lance. On se rend compte que lorsqu’elle joue avec un peu moins de personnalité, d’assurance, derrière il y a peu de gens pour prendre le relai. »

Photo: Marie-Eve Paget (FIBA)

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