Il y a quatre ans, Yvan Mainini dont nous avons appris le décès ce matin, nous accordait pour Basket Hebdo une interview au siège de la Fédération Internationale dont il était le président.
La voici dans son intégralité.
Combien de pays avez-vous visité depuis que vous êtes arbitre ?
Je n’en sais rien, ça doit tourner autour de 70-80, sur les 213 adhérents à la fédération internationale. Ce qui est dommage, c’est que lorsque j’étais arbitre, je n’ai eu l’occasion d’arbitrer que les pays phare, et pas trop ceux en voie de développement. Je pense que la personne ici qui va visiter le plus de pays, c’est Lubomir Kotleba, un ancien arbitre également, qui est le directeur des sports de la FIBA. Depuis que je suis président, j’ai visité des pays que je connaissais déjà car ils sont très actifs sur le plan du basket. Je reviens par exemple de Porto-Rico (quelques heures plus tard, Yvan Mainini s’envolait pour Moscou), et c’est un pays que je connais depuis longtemps. Un jeune journaliste m’a interviewé et sa première question était : « est-ce la première fois que vous venez à Porto-Rico ? » Je lui ai répondu : « non et je crois que la première fois, vous n’étiez pas né ! »
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous doter d’un nouveau siège ?
C’est une décision prise par la fédération internationale en 1968 lors de la réunion du congrès à Mexico. Une somme avait été fixée mais il a fallu attendre quarante-cinq ans pour construire ce siège. Auparavant, nous louions des bureaux. On voulait faire un musée qui soit à un endroit différent du siège mais nous ne sommes pas une fédération avec d’énormes moyens et on a décidé de tout mettre ensemble. On a consacré la totalité du rez-de-chaussée, 800 m2, au hall of fame, les archives, la bibliothèque. C’est une bonne image pour la fédération internationale.