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Louis Labeyrie (Strasbourg) : « J’ai retrouvé ma femme, elle était partie deux semaines à l’Ile Maurice, je suis content… »

Avec quatre paniers à trois-points en cinq tentatives pour 17 points, Louis Labeyrie (2,08m, 26 ans) a troublé le jeu défensif manceau pourtant habituellement performant et largement contribué à la victoire de la SIG, 80-70. Avec l’intérieur strasbourgeois les interviewes sont toujours atypiques !

Avec quatre paniers à trois-points en cinq tentatives pour 17 points, Louis Labeyrie (2,08m, 26 ans) a troublé le jeu défensif manceau pourtant habituellement performant et largement contribué à la victoire de la SIG, 80-70.

Avec l’intérieur strasbourgeois les interviewes sont toujours atypiques !

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La victoire de ce soir revêt quelle importance à vos yeux sachant qu’elle vous permet de terminer à la deuxième place de la saison régulière ?

Une importance numérique comme vous venez de le citer dans votre question. C’était l’objectif. Il n’y avait aucun plaisir à venir au Mans… à part pour la deuxième place.

L’équipe est-elle passée en mode playoffs ?

Non. L’équipe sera en mode playoffs au moment des playoffs. Quand tu as la trique. Avant tu ne meurs pas donc tu n’es pas en playoffs.

Etes-vous sur le bon chemin ?

Baskettement parlant, au niveau du cardio, on est pas mal. Ça laisse présager de bonnes choses.

Vous avez bien réussi à détruire le jeu intérieur du Mans notamment Youssoupha Fall dont l’impact a été réduit. C’était un objectif ?

C’est vrai que Fall a fait une bonne saison, je suis content pour lui. Il faut vraiment l’éloigner du cercle. Il est beaucoup plus limité lorsqu’il sort de sa zone de confort. Il n’a pas encore cette capacité à jouer à plus de trois mètres du cercle.

(Silence dans la salle de conférence de presse)

C’est tout ?!

A aucun moment ce soir vous avez eu peur, vous vous sentiez supérieur ?

Le Mans est une équipe que l’on ne voyait pas vraiment à la deuxième place. On les voyait dans le top 8. Le top 4 c’était peut-être un peu haut pour eux de l’avis de certains. On s’est dit que s’ils étaient là, ce n’était pas par la chance. Si on est derrière eux au point-average c’est qu’ils jouent un très beau basket. Au début, on avait une petite appréhension. Quand ils ont élevé leur agressivité, on n’a pas su répondre, ça leur a permis de revenir.

Ça ne vous déplairait pas de les retrouver en demi-finale ? Il ne faut pas fauter en quarts-de-finale…

C’est clair. Il faut juste éviter Monaco avant ça et pour nous c’est bon. Le Mans, bon, si on pouvait choisir ses adversaires ça serait sympa !

Il y a encore un gros méli-mélo dans la deuxième partie du top 8. Qui est l’adversaire à éviter en quart-de-finale ? Villeurbanne ?

Non, Monaco.

Mais pour vous en quart ?

Oui, je pense qu’il ne faut pas tomber sur eux. L’ASVEL c’est une équipe toujours un peu chiante, atypique. Prendre l’ASVEL en quart, ça serait je pense le moins bon choix.

Vous vous battez durant toute la saison régulière pour avoir l’avantage du terrain. Vous avez l’expérience des playoffs, pensez-vous que c’est un vrai avantage ? On voit tous les ans des surprises avec le huitième qui sort le premier.

Pour certains, oui, ils ont besoin d’avoir leurs fans. Moi, je suis tout seul. Ça va. Des cris, des applaudissement, des huées, pour moi, pttt… J’entends pas vraiment. Sauf si ce sont des huées du Rhénus. Voilà ! Votre collègue des DNA peut être témoin. A part ça, non.

Si vous en parlez encore aujourd’hui, c’est que cette histoire vous a marqué ?

Non, c’est passé maintenant. J’ai retrouvé ma femme, elle était partie à l’Ile Maurice pendant deux semaines, je suis content, j’ai oublié.

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La victoire de ce soir revêt quelle importance à vos yeux sachant qu’elle vous permet de terminer à la deuxième place de la saison régulière ?

Une importance numérique comme vous venez de le citer dans votre question. C’était l’objectif. Il n’y avait aucun plaisir à venir au Mans… à part pour la deuxième place.

L’équipe est-elle passée en mode playoffs ?

Non. L’équipe sera en mode playoffs au moment des playoffs. Quand tu as la trique. Avant tu ne meurs pas donc tu n’es pas en playoffs.

Etes-vous sur le bon chemin ?

Baskettement parlant, au niveau du cardio, on est pas mal. Ça laisse présager de bonnes choses.

Vous avez bien réussi à détruire le jeu intérieur du Mans notamment Youssoupha Fall dont l’impact a été réduit. C’était un objectif ?

C’est vrai que Fall a fait une bonne saison, je suis content pour lui.

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Photo FIBA

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