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Espagne: Comment Sergio Scariolo veut construire la liste pour la Roja

Avec les fenêtres de qualification de juin puis de septembre, les matches cruciaux vont débuter pour les équipes nationales. Ces rencontres vont également demander aux sélectionneurs d’ajuster les premiers effectifs avec l’arrivée des renforts, notamment les joueurs de NBA. Comment Sergio Scariolo c

Avec les fenêtres de qualification de juin puis de septembre, les matches cruciaux vont débuter pour les équipes nationales. Ces rencontres vont également demander aux sélectionneurs d’ajuster les premiers effectifs avec l’arrivée des renforts, notamment les joueurs de NBA. Comment Sergio Scariolo compte-t-il s’y prendre ?

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Javier Beiran ? Rodrigo San Miguel ? Nacho Lovet ? Vous connaissez ? Si oui, vous êtes un expert en basket espagnol. Et vous savez que ces trois joueurs-là ont participé aux matches de qualification à la Coupe du Monde 2019 avec la Selección.

Le sélectionneur Sergio Scariolo s’est retrouvé dans la même situation que son confrère Vincent Collet en France, c’est-à-dire dans l’impossibilité de faire appel à des NBAers -il y en avait neuf cette saison- et des joueurs d’Euroleague -il y avait cinq clubs, Barcelone, Malaga, le Real Madrid, Valencia et Vitoria.

Donc, il a puisé dans le vivier de l’ACB -seul Quino Colom opère à l’étranger, à Kazan-, récupérant par exemple Fran Vazquez, un intérieur talentueux, vainqueur de l’Euroleague en 2010, mais qui barré par plus fort que lui en équipe nationale de 5×5 s’est consacré au 3×3 l’été. Et puis Vazquez, 35 ans, est en bout de piste. Même s’il est tout de même deux ans plus jeune que Sergi Vidal et quatre que Albert Oliver Campos Campos. Il suffit d’observer les statistiques pour s’apercevoir que les vétérans Vazquez et Vidal ont rendu de sacrés services.

A Marca, Sergio Scariolo a déclaré qu’il a été satisfait du comportement de ces doublures :

“Les gars jouent mieux. Ce n’est pas qu’ils sont devenus de meilleurs joueurs en une semaine mais ils ont gagné en confiance et en motivation. Dans notre équipe, ils ont probablement eu un rôle plus important que celui qui est le leur en ACB en raison de la présence des joueurs étrangers. Et au final, ils ont été compétitifs au plus haut niveau. Pour ces joueurs, la sélection est une récompense, eux qui n’avaient pas encore eu l’opportunité de jouer sous ce maillot parce qu’ils étaient derrière des superstars mondiales. »

Il n’empêche que si comme la France est invaincue en quatre matches, elle a souffert surtout en Biolorussie (84-82) qu’elle aurait très probablement mangé toute crue dans d’autres circonstances. Merci donc à Fran Vazquez (14 points et 6 rebonds) d’avoir assuré à l’intérieur.

Aussi le coach national veut évidemment se renforcer en juin avec des joueurs de NBA et d’Euroleague libres pour l’équipe nationale.

“Nous avons une bonne base de travail », a t-il estimé dans une interview à Gigantes. « Dès le premier jour, nous avons annoncé à ces joueurs que nous leur offrions une semaine de travail dur et sérieux et la possibilité de porter un des maillots les plus admirés et qui suscite le plus d’envie dans le monde du basket. Voilà notre engagement. On n’a rien promis d’autre. Mais bien entendu, on a apprécié ce qu’ils ont fait et on va voir si on peut trouver un équilibre entre eux et le fait de donner une chance au reste de la famille, c’est à dire les gars qui n’ont pas pu prendre part aux premiers matches, contre leur gré. »

Sergio Scariolo sait que la qualification est un parcours de longue haleine et qu’aux échéances hivernales il sera de nouveau dépourvu de ses NBAers et probablement de ceux d’Euroleague à moins d’un accord -enfin- avec la FIBA.

“Nous n’avons rien promis, » répète t-il à As. « On verra, ces gars sont ceux qui vont nous qualifier pour la Coupe du Monde, ce sont ceux qui joueront à nouveau au cours des fenêtres de novembre et de février, je pense qu’on peut leur faire de la place sur la liste. »

On connaîtra en début d’après-midi la liste des Bleus retenus par Vincent Collet pour les matches en Bosnie et en Russie. A priori, il va employer la même stratégie que Sergio Scariolo en panachant joueurs de NBA et d’Euroleague tout en conservant les sans-grade qui ont assuré quatre résultats positifs en novembre et février.

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Javier Beiran ? Rodrigo San Miguel ? Nacho Lovet ? Vous connaissez ? Si oui, vous êtes un expert en basket espagnol. Et vous savez que ces trois joueurs-là ont participé aux matches de qualification à la Coupe du Monde 2019 avec la Selección.

Le sélectionneur Sergio Scariolo s’est retrouvé dans la même situation que son confrère Vincent Collet en France, c’est-à-dire dans l’impossibilité de faire appel à des NBAers -il y en avait neuf cette saison- et des joueurs d’Euroleague -il y avait cinq clubs, Barcelone, Malaga, le Real Madrid, Valencia et Vitoria.

Donc, il a puisé dans le vivier de l’ACB -seul Quino Colom opère à l’étranger, à Kazan-, récupérant par exemple Fran Vazquez, un intérieur talentueux, vainqueur de l’Euroleague en 2010, mais qui barré par plus fort que lui s’est consacré au 3×3 l’été. Et puis Vazquez, 35 ans, est en bout de piste.

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Photos: Nacho Llovet et Fran Vazquez (FIBA)

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