Le mercredi 23 mai sera organisé à Bruxelles un déjeuner de travail avec les différents ministres des sports de l’Union Européenne dont Laura Flessel et le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin. Le thème ? « Le futur des compétitions de clubs et des équipes nationales. » Une conférence de presse suivra ce déjeuner.
Selon nos informations, le conseil des ministres adoptera alors des conclusions sur la façon de promouvoir les valeurs de l’Union Européenne via le sport et va discuter d’une législation commune sur la commercialisation du sport d’élite et la sauvegarde et la préservation du modèle européen du sport.
On comprend que l’enjeu est majeur pour le basket, avec notamment les problèmes que pose aujourd’hui la politique de ECA (Euroleague Commercial Assets) qui gère notamment l’Euroleague et aussi l’Eurocup, pour laquelle il est en train de préparer un calendrier qui se superposerait également avec celui des équipes nationales pour les fenêtres de qualification à la Coupe du Monde 2019. La FIBA et les fédérations nationales reprochent à une entreprise privée de vouloir couper sa compétition du système pyramidal traditionnel européen, mais aussi des équipes nationales, pourtant le vecteur populaire le plus puissant de la discipline.
La situation du basket européen est à ce titre emblématique et servira de cas d’école pour un ensemble de questions pertinentes pour tout le modèle sportif du continent.
Protéger la formation et les équipes nationales
Le modèle sportif européen tel qu’il est défini implique des montées et des relégations. Les ligues fermées qui ont leur origines aux Etats-Unis, ne font pas partie de ce modèle sportif. La FIBA estime que l’on ne peut pas intéresser l’ensemble du territoire européen à comment développer la discipline quand l’élite du basket se referme principalement sur quatre pays dont deux n’appartiennent pas à l’Union Européenne (Espagne, Grèce, Turquie, Russie) et avec pour une immense majorité de pays aucune chance d’y participer.
Selon la FIBA,
Photo: Hervé Bellenger/FFBB