Aller au contenu

Pascal Donnadieu (Nanterre): « Si on doit sortir, on sortira la tête haute »

Vincent Collet est évidemment très satisfait de la large victoire de la SIG sur Nanterre (83-56) pour ce Match 1 de quarts-de-finale de playoffs. « La première partie du contrat est rempli, mais on a surtout produit un 3equart temps exceptionnel. », a t-il déclaré en conférence de presse. « C’est là

Vincent Collet est évidemment très satisfait de la large victoire de la SIG sur Nanterre (83-56) pour ce Match 1 de quarts-de-finale de playoffs.

« La première partie du contrat est rempli, mais on a surtout produit un 3equart temps exceptionnel. », a t-il déclaré en conférence de presse. « C’est là que tout se joue. On les met KO avec ce 16-0. On a bénéficié du travail de sape. Tout n’était pas négatif en première mi-temps, mais on a manqué un peu de justesse offensive pour renverser la balle. On n’avait pris que 31 points, mais Nanterre jouait juste, avait du peps, trouvait des solutions. Il n’y avait pas le feu, il fallait continuer en étant un peu plus juste en attaque. Dès qu’on a changé le rythme du match, ils ont été submergés ».

Ce match a permis à Pape Sy de bénéficier de 13 minutes et de marquer quatre points lui qui se remet peu à peu d’une hernie discale:

« Si on m’avait dit au mois de février que je serais là, en playoffs, dans le cinq… On a fait du travail très sérieux avec le staff et de pouvoir rejouer un peu au Mans puis contre Dijon, c’était déjà une victoire. Je goûte mon plaisir. De ne plus avoir de douleurs, de me sentir bien physiquement, ça me libère aussi mentalement. Je suis content d’être sur le terrain, de pouvoir aider l’équipe. J’apprécie beaucoup plus les détails et le fait d’être là et ça me donne encore plus d’envie… »

Quant au coach de Nanterre, Pascal Donnadieu, il estime que les deux équipes n’ont pas le même poids dans la balance:

« On a eu le mérite de faire 20 bonnes premières minutes et bien sûr je ne m’en contente pas. Mais aujourd’hui, c’est la réalité des deux équipes. Il y a une grosse différence. On aurait pu ne jamais exister, mais on a existé pendant une mi-temps avec un plan de jeu bien établi. Sauf que la qualité des joueurs d’en face et les multiples « cinqs » qu’ils peuvent mettre en place ont fini par nous pénaliser. La logique est respectée, il n’y a rien à dire. Sportivement, je ne peux même pas être déçu. Après, j’ai trouvé qu’on a vite lâché et qu’on s’est précipité en attaque (…)  Je sais ce que vous allez me dire, me parler de 2013… Mon objectif aujourd’hui, ce n’est pas d’endormir Strasbourg. Ils ont une telle densité, alors que nous on est court en rotations. Mais il nous reste un match à Nanterre et ne serait-ce que pour notre public, on va montrer le maximum de grinta. Si on doit sortir, on sortira la tête haute ».
Photo: FIBA

Commentaires

Fil d'actualité