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Amara Sy (Monaco): « On va jouer sur nos rotations »

Amara Sy va disputer à partir de ce soir la finale des playoffs de la Jeep Elite contre Le Mans. Une première pour l’AS Monaco depuis la création de la Ligue Nationale de Basket. Pas pour l’Amiral, bientôt 37 ans, qui a été champion de France avec l’ASVEL en 2002 et 2009. Particularité: le Monégasqu

©BCL

Amara Sy va disputer à partir de ce soir la finale des playoffs de la Jeep Elite contre Le Mans. Une première pour l’AS Monaco depuis la création de la Ligue Nationale de Basket. Pas pour l’Amiral, bientôt 37 ans, qui a été champion de France avec l’ASVEL en 2002 et 2009. Particularité: le Monégasque a porté le maillot du Mans de 2002 à 2005 en compagnie de Pape-Philippe Amagou qui lui est revenu au MSB mais qui insuffisamment remis de sa blessure au dos n’est pas entré en jeu en playoffs.

Pour L’Amiral, interrogé par Ouest France, cette finale est un aboutissement logique au parcours de la Roca Team:

« Depuis le tout premier entraînement de l’avant saison, on a bossé dur dans cette optique. On a cette chance. C’est mérité pour les joueurs, pour le staff. Cela fait trois ans qu’on montre une certaine régularité en championnat comme en Coupe d’Europe. Cette finale est la suite logique des choses. C’est bien mais on en veut tous plus. Si c’est pour perdre en finale, autant ne pas jouer ces playoffs. On veut tous la gagner. Il faudra être solide mentalement, rester le groupe qu’on a été tout au long de la saison. Il y aura du stress en plus. Il faudra faire bloc pour que ce soit Monaco contre le reste du monde. Le Mans n’est évidemment pas d’accord. Comme ils ont du talent et que ce sont des guerriers aussi, cela ne s’annonce pas de tout repos. Que le meilleur gagne ! »

Ce qui peut faire pencher la balance du côté du club de la principauté?

« On a plus de matos, plus de profondeur de banc. C’est une philosophie, une façon de voir les choses. Certains joueurs du MSB ont l’habitude de jouer 30 minutes ou plus. Nous, on est plus nombreux mais le plus gros temps de jeu doit être de 24-25 minutes. Cela peut aider sur une longue série. On va jouer sur nos rotations. »

Actuellement, l’ASM se fait chambrer dans les coulisses à cause du peu d’entrain de son public. Le capitaine de l’ASM est confiant pour l’avenir:

« Un engouement se crée autour du basket d’année en année ici à Monaco. On est encore loin de Limoges ou du Portel mais c’est déjà pas mal. En Pro B, fin des années 90, Monaco jouait devant 25 personnes. Le processus se met en place. Il faut éduquer les gens. D’ici une dizaine d’années, il y aura un vrai public à Monaco et je serai encore là pour m’en féliciter (éclat de rire). Les gens aiment le basket et sont contents de voir qu’une équipe fait parler de Monaco en bien. »

Photo: FIBA

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