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Amara Sy (Monaco): « Le Mans n’était pas favori, mais s’est bien battu et franchement, c’est un beau champion »

L’entraîneur monégasque et son capitaine sont apparus têtes basses en conférence de presse. Et pour cause, après ce 5e épisode perdu dans les dernières secondes (74-76) il y avait de quoi être sonné.

L’entraîneur monégasque et son capitaine sont apparus têtes basses en conférence de presse. Et pour cause, après ce 5e épisode perdu dans les dernières secondes (74-76) il y avait de quoi être sonné.

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Pour son dernier match à la tête de la Roca Team après trois ans de bons et loyaux services, le coach serbe Zvezdan Mitrovic se serait bien vu offrir à l’AS Monaco son premier titre de champion de France. Mais il n’en a rien été. Le nombre de lancer-francs accordés au MSB sur les deux derniers matchs (64) restera en travers de la gorge du futur villeurbannais qui a notamment imploré les arbitres à « laissez les joueurs décider de l’issue des matchs » au cours de son intervention.

Même si la déception est également au rendez-vous, le constat du capitaine Amara Sy est sans doute plus lucide. Même s’il a estimé ne pas avoir fait de bonnes finales, l’Amiral (10pts, 4rbds, 15 d’éval) avait montré la voie en attaquant la partie avec un dunk rageur en contre-attaque. Pour ces quelques satanés petits détails, la pièce n’est pas tombée du bon côté, ce qui n’empêche pas le numéro 5 monégasque de reconnaître que ce MSB là fait « un beau champion ».

Zvezdan Mitrovic : « 64-24… »

Sur la perte de confiance de Monaco après une entame réussie:

« Oui, on a bien joué en défense en premier quart-temps, en attaque aussi. Bien évidemment, on ne peut pas faire tout un match sur ce rythme, on s’attendait à ce que Le Mans revienne. En 2e quart-temps, ils commencé à jouer bien mieux. On a enchaîné les erreurs, surtout dans le 3e quart-temps, avec des balles perdues, sur des petites erreurs, des paniers faciles, des situations de contre-attaque… C’est peut-être le moment où on a perdu un peu de confiance. On s’en sort pas si mal en 3e quart, on reste dans le match jusqu’à ce qu’on me siffle une faute technique, et ils repartent à +8. Malgré ça, on arrive quand même à se procurer un tir pour forcer une prolongation, mais on le manque ».

Son sentiment personnel sur cet échec si près du but:

« Je ne me sens pas si bien. Ça fait trois ans que je suis ici, je crois qu’on a montré du bon basket pendant tout ce temps. Et je pense que ce n’est pas juste. Je veux juste vous poser la question à vous, observateurs, journalistes, vous savez de quoi je parle quand je dis 64-24 ? Ce que ces chiffres veulent dire ? Ce sont les lancer-francs tentés par les deux équipes, sur les deux derniers matchs. Pas seulement sur ce soir, même si on prend 30. Ça n’est pas juste, on n’a pas joué au même jeu. J’ai comparé lorsqu’on gagne et lorsqu’on perd. Mais juste, 64-24, + 40 lancers d’écart sur ces deux derniers matchs. Je ne sais pas, c’est difficile… Les joueurs jouent à fond, mais comment peut-on arriver à donner un tel écart ? Que ce soit Le Mans ou pas en face, ce sera difficile. Je me sens mal quand je vois ces chiffres ».

Sur le bilan de la saison:

« Je crois qu’on aurait signé en début de saison pour pouvoir jouer trois finales. On en a perdu deux, c’était très dur en Champions League, dans une atmosphère incroyable. Et malheureusement, dans ces Playoffs, je trouve qu’on a fait du très bon travail et qu’on n’a pas vraiment perdu d’un point de vue sportif. Ce que j’ai dit à mes joueurs, c’est qu’ils ont tous évolué par rapport au début de saison. Ils ont montré du bon basket, match après match, en représentant le basket français dans l’arène européenne. Je crois que sur ces trois dernières années, on a montré du bon basket. Mais, 64-24… sérieusement…»

Sur le potentiel changement de cycle à Monaco:

« Amara Sy et Sergii Gladyr sont là depuis le début, mais si on y regarde de plus près, on a souvent modifié l’équipe, année après année. Ça a aussi été un problème puisque certains joueurs montrent un niveau supérieur et reçoivent alors de meilleurs propositions pour jouer en Euroleague ou en NBA comme Yakuba Ouattara. Et cette finale, ce sera un mal pour un bien pour tous ces joueurs. Ils apprendront tous de cette défaite et ils relèveront d’autres défis. Je pense que les joueurs ont aussi pris beaucoup de plaisir ces trois dernières années, spécialement cette saison ».

Amara Sy : « On n’a pas su tirer les leçons d’Athènes »

Son analyse de ce 5e épisode

« En première mi-temps, on s’est trop précipités. On a voulu enfoncer le clou trop rapidement. C’est vrai qu’on s’est retrouvé à +10 à deux reprises, mais on prend des tirs trop rapides, dans la précipitation. On n’a pas réussi à mettre ce coup d’accélérateur pour les distancer. Forcément, nos mauvais choix ont donné des contre-attaques de l’autre côté. C’est ce qui leur a permis de rester au contact. D’être à -4 à la mi-temps, ça leur a redonné de l’espoir. Et quand on redonne de l’espoir a cette équipe du MSB, on l’a constaté tout au long de cette saison et surtout pendant les Playoffs, elle est capable de réaliser de grandes performances. Que ce soit en quart, en demie et en finale, ils sont allés au bout des séries et ils ont réussi à s’imposer à l’extérieur, comme ici, au courage. Ils ne l’ont pas volée, sur l’ensemble de la série, même si on s’est bien battus. On ne l’aurait pas volée non plus si on avait été champions. Ça a été une belle bataille, malheureusement c’est le MSB qui la remporte ».

Le bilan de la saison conclu par cette deuxième finale perdue

« Forcément c’est un échec. On est allé au bout de toutes nos compétitions, sauf en Coupe de France dont tout le monde connaît l’histoire. On n’a pas su tirer les leçons d’Athènes. On a fait les mêmes erreurs, On a été trop dans la nervosité alors qu’il y a du talent de l’expérience. On a montré qu’on pouvait développer du bon basket tout au long de la saison, on aurait dû s’appuyer là-dessus davantage. De s’effondrer comme ça, à deux points, c’est dur. Ça aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. Le sport c’est comme ça. Lors de mon premier titre de champion de France, le scénario avait été un peu le même. C’est Boris Diaw qui avait raté le shoot. Il aurait très bien pu le mettre, il l’a raté, on a été champions. C’est comme ça, il faut l’accepter. Malheureusement, c’est très dur de perdre une finale. Une finale, on la joue pour gagner, pas pour faire de la figuration. Le Mans n’était pas favori, mais s’est bien battu et franchement, c’est un beau champion ».

La réaction de Paul Lacombe au micro de SFR Sport

https://twitter.com/SFR_Sport/status/1010954245342941184

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Pour son dernier match à la tête de la Roca Team après trois ans de bons et loyaux services, le coach serbe Zvezdan Mitrovic se serait bien vu offrir à l’AS Monaco son premier titre de champion de France. Mais il n’en a rien été. Le nombre de lancer-francs accordés au MSB sur les deux derniers matchs (64) restera en travers de la gorge du futur villeurbannais qui a notamment imploré les arbitres à « laissez les joueurs décider de l’issue des matchs » au cours de son intervention.

Même si la déception est également au rendez-vous, le constat du capitaine Amara Sy est sans doute plus lucide. Même s’il a estimé ne pas avoir fait de bonnes finales, l’Amiral (10pts, 4rbds, 15 d’éval) avait montré la voie en attaquant la partie avec un dunk rageur en contre-attaque. Pour ces quelques satanés petits détails, la pièce n’est pas tombée du bon côté, ce qui n’empêche pas le numéro 5 monégasque de reconnaître que ce MSB là fait « un beau champion ».

Zvezdan Mitrovic : « 64-24… »

Sur la perte de confiance de Monaco après une entame réussie:

« Oui, on a bien joué en défense en premier quart-temps, en attaque aussi. Bien évidemment, on ne peut pas faire tout un match sur ce rythme, on s’attendait à ce que Le Mans revienne. En 2e quart-temps, ils commencé à jouer bien mieux. On a enchaîné les erreurs, surtout dans le 3e quart-temps, avec des balles perdues, sur des petites erreurs, des paniers faciles, des situations de contre-attaque… C’est peut-être le moment où on a perdu un peu de confiance. On s’en sort pas si mal en 3e quart, on reste dans le match jusqu’à ce qu’on me siffle une faute technique, et ils repartent à +8. Malgré ça, on arrive quand même à se procurer un tir pour forcer une prolongation, mais on le manque ».

Son sentiment personnel sur cet échec si près du but:

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