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Paul Seignolle (président de Blois): « Il n’y a qu’une façon de m’interdire de me battre pour mon club : c’est de me mettre un revolver sur la tempe et d’appuyer sur la gâchette »

Paul Seignolle, président de l’ADA Blois, Julien Monclar, son manager général, et Thierry Braillard, l’avocat du club ont été reçus jeudi  au siège de la fédération française à Paris par la chambre d’appel. Leur objectif: que leur équipe championne de France de Pro B soit réintégrée en Jeep Élite su

La Nouvelle République a demandé à Paul Seignolle de raconter la soirée:

« Ça avait à peine commencé qu’il y a eu un premier incident ! Alors que la chambre d’appel avait demandé depuis deux semaines aux deux parties d’envoyer à l’avance leurs arguments afin que chacun puisse en discuter, eh bien la LNB n’a rien trouvé de mieux que d’envoyer son argumentaire (8 pages quand même !) à 16 h 56. C’est-à-dire moins de deux heures avant la réunion. Évidemment, c’était trop court pour étudier les pièces. Ils voulaient retarder la réunion voire même la reporter. Mais nous ne sommes pas tombés dans le panneau… Ce qui ne nous a pas empêché d’obtenir que cet élément soit consigné dans le procès-verbal ! »

Quel est l’objectif du club?

« Qu’on nous accorde une dérogation de six mois à partir du 1er juillet pour que le ministère de la Jeunesse et des Sports revienne constater et agréer notre centre de formation qui sera inauguré le 30 août. Autre chose, quand la fédération dans le quotidien L’Équipe (du 12 juillet) déclare qu’elle n’a jamais fait de dérogation, c’est archifaux. Nous avons en notre possession la preuve écrite qu’elle l’a fait avec Angers en Ligué féminine en 2013 ! Et je ne vous parle pas des protocoles d’accord avec Monaco… »

Verdict le 19 juillet. Paul Seignolle se dit confiant mais de toute façon, il ne lâchera pas l’affaire et la portera devant le CNOSF si besoin:

« Je leur ai dit qu’il n’y avait qu’une façon de m’interdire de me battre pour mon club : c’est de me mettre un revolver sur la tempe et d’appuyer sur la gâchette. Je vous garantis que je suis débordant d’énergie : tous les sacs de merde (sous-entendu les dossiers compromettants), je vais les retrouver et les sortir ! Ils m’ont pris pour un lapin de trois semaines ; je vais leur montrer qu’ils se sont trompés… »

Photo: Tuan Nguyen

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