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Interview Tryggvi Hlinason, pivot islandais de Valence : « La prochaine échéance maintenant, c’est de jouer la qualification pour l’EuroBasket »

Entre sa fin de saison avec Valence et deux rencontres internationales avec sa sélection islandaise, Tryggvi Hlinason n’a pas eu beaucoup de temps de repos avant de reprendre son baluchon pour venir tester les eaux américaines à Las Vegas. Du haut de ses 2,16m qui bougent bien, le jeune pivot de 20

Entre sa fin de saison avec Valence et deux rencontres internationales avec sa sélection islandaise, Tryggvi Hlinason n’a pas eu beaucoup de temps de repos avant de reprendre son baluchon pour venir tester les eaux américaines à Las Vegas.

Du haut de ses 2,16m qui bougent bien, le jeune pivot de 20 ans a un énorme potentiel mais sa première expérience américaine ne l’a pas convaincu. Après un parcours pas banal pour arriver dans le monde pro, Hlinason est encore en phase d’apprentissage… et actuellement sur le radar d’Andorre et Obradoiro en Espagne !

BasketEurope a recueilli les premières impressions du gaillard de Svartárkot sur le Strip et a surtout fait le point après sa première saison à Valence et ses premières minutes en Euroleague.

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« J’ai énormément appris défensivement à Valence »

Triggvy, comment se passe votre première expérience américaine au sein des Raptors ?

Ça se passe bien. C’est très différent de ce que je connais donc, il y a beaucoup à apprendre. C’est assez compliqué en plus de s’intégrer car on n’a eu que deux jours d’entraînement avant que les matchs commencent. Et ensuite, on a un entraînement entre chaque match mais c’est difficile de savoir où on se situe dans le groupe, ce que tu es censé faire et ce qu’on attend de toi. C’est compliqué mais c’est une expérience.

Concrètement, comment s’est déroulée votre arrivée aux Etats-Unis, avant le début de la ligue d’été ?

J’étais avec ma sélection nationale en fait avant de venir ici. On était en Finlande. J’ai pris l’avion de la Finlande à l’Islande le 3 juillet. Et puis, je suis ensuite parti à Philadelphie le 4. Et de Philly à Toronto par la suite avant d’arriver ici [le 6 juillet]. C’est vrai que c’est très court pour se préparer mais le vrai problème, c’est la différence de jeu entre ici et l’Europe. C’est vraiment la première fois que je fais l’expérience de cette différence.

Et quel est le plus dur pour vous : la vitesse, les systèmes de jeu ?

En vérité, il n’y a que très peu de systèmes de jeu. Ce sont des formes de jeu basiques. On essaie simplement de jouer. Ce n’est pas évident mais c’est intéressant tout de même.

Qu’est-ce qui vous a surpris ? A quoi vous attendiez-vous avant de venir ?

Je n’avais pas tellement d’attentes. Je savais simplement qu’on avait deux jours pour monter une équipe en quelque sorte. Et je savais donc que ça serait particulier. Et en fin de compte, il s’agit d’énergie et qui se bat le plus sur le terrain. Ce n’est pas tellement tactique ici, c’est simplement celui qui en veut le plus qui l’emporte.

Comment jugez-vous votre évolution avec Valence cette saison, votre première expérience hors d’Islande ?

Je suis content de mes progrès. Comme tout le monde le sait maintenant, j’ai commencé le basket que très récemment. J’ai donc beaucoup appris sur un laps de temps assez court. Je dois encore continuer à progresser et à mieux comprendre le jeu. Mais j’ai engrangé beaucoup d’expérience avec Valence. Je pense avoir énormément appris défensivement. C’était une bonne saison pour moi.

« Le plan est de rester en Espagne et continuer à progresser »

Vous avez pu jouer en Euroleague sur quelques séquences, qu’est-ce que ça vous a apporté d’avoir goûté au plus haut niveau en Europe ?

Oui, c’est important de pouvoir jouer au plus haut niveau possible. On ne peut évidemment pas faire mieux que l’Euroleague en Europe. C’était fantastique pour moi de découvrir ce niveau de jeu et de me confronter à ces joueurs de grande qualité. Mais le problème maintenant, c’est que la différence est énorme entre ce qu’un pivot fait en Europe et ce qu’il fait aux Etats-Unis. C’est intéressant, c’est bon pour moi.

Quel est le plan pour la suite de votre carrière ? Vous restez en Espagne ?

L’idée est effectivement de continuer à jouer en Espagne. Pour le moment, je ne peux pas vraiment en dire davantage. Mais oui, le plan est de rester en Espagne. J’espère pouvoir trouver plusieurs équipes intéressées [Obradoiro et Andorre sont sur le coup], afin d’avoir encore un cadre pour continuer à me développer.

Vous évoquiez votre sélection nationale, avec laquelle vous avez montré de belles choses, comment se porte le basket en Islande ?

J’ai le sentiment que ça a beaucoup grandi, surtout ces deux dernières années. On a une position assez unique. Déjà, on est très peu en termes de population. Le réservoir est donc très réduit. Mais on a également un très bon système en place pour former les jeunes. On arrive à avoir des joueurs de bon niveau comparativement au réservoir de joueurs disponibles.

Est-ce que le basket peut devenir le sport n°1 ?

Non, pas du tout ! Le football est encore le sport le plus important, de loin ! Et surtout après ce qu’on a fait cette année [avec la première qualification en Coupe du Monde pour la sélection islandaise].

Quels sont les échéances à venir avec la sélection ? Quels matchs venez-vous de disputer ?

C’était les qualificatifs pour la prochaine Coupe du Monde. Mais on a perdu nos deux matchs [de deux points face à la Bulgarie et nettement face à la Finlande]. On est tombé de haut. La prochaine échéance maintenant, c’est de jouer la qualification pour l’EuroBasket.

Propos recueillis à Las Vegas

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« J’ai énormément appris défensivement à Valence »

Triggvy, comment se passe votre première expérience américaine au sein des Raptors ?

Ça se passe bien. C’est très différent de ce que je connais donc, il y a beaucoup à apprendre. C’est assez compliqué en plus de s’intégrer car on n’a eu que deux jours d’entraînement avant que les matchs commencent. Et ensuite, on a un entraînement entre chaque match mais c’est difficile de savoir où on se situe dans le groupe, ce que tu es censé faire et ce qu’on attend de toi. C’est compliqué mais c’est une expérience.

Concrètement, comment s’est déroulée votre arrivée aux Etats-Unis, avant le début de la ligue d’été ?

J’étais avec ma sélection nationale en fait avant de venir ici. On était en Finlande. J’ai pris l’avion de la Finlande à l’Islande le 3 juillet. Et puis, je suis ensuite parti à Philadelphie le 4. Et de Philly à Toronto par la suite avant d’arriver ici [le 6 juillet]. C’est vrai que c’est très court pour se préparer mais le vrai problème, c’est la différence de jeu entre ici et l’Europe. C’est vraiment la première fois que je fais l’expérience de cette différence.

Et quel est le plus dur pour vous : la vitesse, les systèmes de jeu ?

En vérité, il n’y a que très peu de systèmes de jeu. Ce sont des formes de jeu basiques. On essaie simplement de jouer. Ce n’est pas évident mais c’est intéressant tout de même.

Qu’est-ce qui vous a surpris ? A quoi vous attendiez-vous avant de venir ?

Je n’avais pas tellement d’attentes. Je savais simplement qu’on avait deux jours pour monter une équipe en quelque sorte. Et je savais donc que ça serait particulier. Et en fin de compte, il s’agit d’énergie et qui se bat le plus sur le terrain. Ce n’est pas tellement tactique ici, c’est simplement celui qui en veut le plus qui l’emporte.

Comment jugez-vous votre évolution avec Valence cette saison, votre première expérience hors d’Islande ?

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