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[REDIFF] Le Mans : Le portrait des champions de France par le Directeur Sportif

BasketEurope vous propose cet été de lire ou de relire les meilleurs articles PREMIUM de la saison 2017-18. Vincent Loriot, le directeur sportif du Mans Sarthe Basket revient pour BasketEurope sur la saison de chacun des champions de France. Des portraits à la fois sportifs et psychologiques qui per

BasketEurope vous propose cet été de lire ou de relire les meilleurs articles PREMIUM de la saison 2017-18.

Vincent Loriot, le directeur sportif du Mans Sarthe Basket revient pour BasketEurope sur la saison de chacun des champions de France. Des portraits à la fois sportifs et psychologiques qui permettent de mieux comprendre pourquoi et comment le MSB a pu supplanter tour à tour Villeurbanne, Strasbourg et Monaco.

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Justin Cobbs – 1,90m – 27 ans – Meneur – Américain

36’, 14,5 points, 6,2 passes, 3,1 rebonds, 14,2 évaluation

« Quelqu’un de fier avec beaucoup d’égo »

Le ou un des deux, trois meilleurs joueurs en un-contre-un du championnat. Un joueur de duel, de défi. Quelqu’un de fier avec beaucoup d’égo, qui a su au fil de la saison se mettre au service quand il le fallait de ses coéquipiers et admettre que pour gagner, il fallait jouer ensemble. C’est quelqu’un qui a une grosse personnalité, qui en fait parfois qu’à sa tête mais qui au fur et à mesure de la saison et surtout en playoffs a trouvé le bon mariage entre assumer ses responsabilités individuelles pour lesquelles il avait été recruté et aussi se mettre à disposition du joueur en forme du moment. Ce qui a permis à notre équipe d’avoir un côté un peu protéiforme. Justin est aussi charmant hors terrain qu’il peut être provocateur sur le parquet et à chercher le duel.

Romeo Travis – 1,98m – Intérieur- 33 ans – Américano-Macédonien

30’, 11,7 points, 4,8 rebonds, 2,5 passes, 13,1 évaluation

« C’est quelqu’un qui se nourrit, non pas du conflit mais de l’opposition »

C’est le chef de gang. C’est quelqu’un qui se nourrit, non pas du conflit mais de l’opposition, qui aime montrer qu’il est le patron surtout à son staff, au club, qu’il est là pour défendre la peau de sa meute. C’est un leader évident qui peut être parfois taquin, joueur quand il a décidé de ne pas mettre tout ce qu’il faut au quotidien mais qui à chaque fois que les matches importants arrivent, Leaders Cup ou playoffs, répond présent. C’est globalement la raison majeure pour laquelle on l’a recruté pour justement fédérer autour de lui un groupe, peu importe que ce soit parfois contre l’organisation ou le staff. On sait que c’est sa façon d’être et ce n’est pas du tout un problème car on sait aussi que c’est quelqu’un qui dans les occasions importantes est une locomotive. Et les gars suivent. Son amitié avec LeBron James assoit sans doute au sein du groupe sa légitimité et son autorité. Grâce aux réseaux sociaux, cela se sait qu’il a été son copain d’enfance. Cela lui procure une sorte de respect vis-à-vis de ses coéquipiers, de ses adversaires.

Chris Lofton – 1,88m – 32 ans – Arrière – Américain

26’, 12,4 points (48% à trois-points), 2,6 rebonds, 12,5 évaluation

« C’est sans doute le joueur le plus intelligent de l’équipe dans la connaissance du jeu »

Un des plus professionnels de l’équipe. C’est quelqu’un qui est dans une routine quotidienne, il exécute en mode copyright en permanence. Il est froid, il n’a pas trop d’état d’âme même s’il a eu un épisode malheureux avec sa cheville. C’est quelqu’un qui a le bénéfice d’avoir vécu des situations où il était le go to guy donc il a une capacité à être imperméable aux événements qui l’entourent, ne pas subir la pression, à avoir évidemment des moments de grâce. Mais quand il n’est pas dans un grand jour, il ne prend pas ombrage de peu jouer, de ne pas être nourri. C’est pour moi quelqu’un qui est un joker fabuleux pour une grande équipe. Ce n’est pas qu’un shooteur c’est un scoreur qui peut émerveiller tout le monde et le jour où il est moins bien, il s’efface tout en produisant du jeu pour les autres. Il a eu un gros trou dans la saison de peut-être trois mois à cause d’une entorse à la cheville qui nous paraissait bénigne et qui l’était. En fait, Chris a eu dans sa carrière des soucis de santé (cancer des testicules, opération d’une hernie discale, au pied) et il peut très vite s’inquiéter de blessures, il est très à l’écoute de son corps. Cette épisode de la blessure à la cheville a été un moment un peu compliqué pour nous tous car on l’a perdu pendant quasiment trois mois. On avait quelqu’un en pleine perte de confiance et qui ne savait plus ce qu’il fallait faire, qui écouter. Il était un peu dans sa bulle fermé à tous. Et puis il est remonté grâce au staff, à ses coéquipiers et peut-être à lui -je n’en sais rien- en faisant un travail d’introspection. Quand on écoutait l’environnement du club, tout le monde se demandait pourquoi on avait le frère de Chris Lofton et pas celui que l’on avait connu il y a deux ans. Une mauvaise période et on est brûlé. C’est quelqu’un qui vit dans le groupe sans y être, à la marge, et forcément à un moment les gens l’ont pris en grippe. Nous, on le voyait bien à l’entraînement remonter, remonter, et on savait que Chris allait revenir. Il fallait être patient et aussi que le groupe soit plus à son service. C’est sans doute le joueur le plus intelligent de l’équipe dans la connaissance du jeu mais il a fallu qu’il se re-impose de nouveau au groupe.

DJ Stephens – 1,95m – Ailier-Intérieur – 27 ans – Américain

24’, 8,3 points, 5,2 rebonds, 10,3 évaluation

« C’est un gagneur, un compétiteur, qui a horreur des choses mal exécutées, des échecs »

Il a un peu raté ses playoffs et c’est un peu cruel car c’est lui qui a été de tous le plus au service du groupe. Il a eu un rôle ingrat toute l’année entre le poste 4 qu’Eric lui a confié à la base, en étant la rotation de Romeo Travis, non seulement le capitaine mais aussi le leader du groupe, et là c’était très compliqué et le poste 3. Il a fallu la blessure de Terry (Tarpey) pour que le staff l’utilise enfin sur le poste 3. Il a alors montré qu’il a une palette large surtout dans l’apport défensif. Il peut défendre du 1 au 4. Il peut tenir Gerald Robinson comme arrêter Trey Golden. Il est vu évidemment essentiellement pour ses exploits athlétiques, son côté showman, mais il a montré une adresse à trois-points qui nous a fait beaucoup de bien toute la saison et un sens du sacrifice pour l’équipe de la part d’un Américain apprécié et appréciable. Un symbole : il récupère le dernier ballon du match sur le tir raté de Lacombe, il le garde, tout le monde exulte, est fou de joie, c’est lui qui reste le plus serein et le premier geste qu’il a est de donner le ballon à Eric (Bartecheky). Ça symbolise pour moi ce côté « je pense au groupe. » Sur le terrain, c’est sans doute la plus mèche courte de tous mais il est très posé en dehors et sur le terrain, il peut revenir assez vite en mode tempéré. C’est un gagneur, un compétiteur, qui a horreur des choses mal exécutées, des échecs. C’est aussi le seul joueur de notre équipe qui demande à sortir quand il est fatigué. Il l’a fait quasiment à tous les matches.

Youssoupha Fall – 2,21m – Pivot – 23 ans – Français

18’, 7,6 points, 5,3 rebonds, 9,8 évaluation

« Il joue presque comme si sa vie ou celle de ses proches en dépendait »

C’est l’énorme surprise du championnat même si ses playoffs ont été globalement compliqués. Ça a été le joueur le plus important de notre équipe. Si demain on me dit de rebâtir d’une feuille blanche le MSB 2018-19, c’est lui que je prends. C’est quelqu’un qui change le match en attaque comme en défense tellement il polarise l’attention de l’équipe adverse. Il est intimidant. Après, ça reste un très jeune joueur qui n’a que deux années de professionnalisme derrière lui dont une seule en Jeep Elite. Il est donc extrêmement perfectible tant dans les fondamentaux offensifs que dans la connaissance du jeu. Il pourra devenir redoutable quand il aura gagné émotionnellement car c’est quelqu’un qui est à fleur de peau quand il joue. Il joue presque comme si sa vie ou celle de ses proches en dépendait. Il se met une pression énorme pour réussir. Il vit certaines décisions comme une injustice alors que c’est du jeu. Il oublie parfois le plaisir du jeu. C’est quelqu’un qui est amené à aller très haut car il a l’ambition de réussir et il y a très peu de spécimen physiques de sa taille avec une telle mobilité. Il y a encore beaucoup, beaucoup de choses à travailler mais il ne faut pas oublier qu’il a trois ans de moins que Moustapha Fall et je ne suis pas certain qu’il y a trois ans Moustapha Fall était à ce niveau-là. Il est encore forcément l’objet d’une curiosité en déplacement chez les gens qui ne sont pas basket, dans les aéroports, les gares, les rues, les hôtels, mais j’imagine que pour lui ce n’est absolument pas gênant. Il est habitué à ça depuis tellement d’années. Il sait bien qu’il est anormal et donc il intègre qu’aux yeux du commun des mortels, il est une espèce de phénomène. Il y a quelques réflexions de cour d’école mais honnêtement, ça va.

Mykal Riley – 1,96m – 32 ans – Arrière-ailier – Américain

26’, 8,7 points, 2,7 rebonds, 8,5 évaluation

« Nous, on a eu un mec adorable, attachant, sensible au quotidien »

On est content de le voir sorti d’une mauvaise passe puisque sa dernière année à Nanterre a été quand même abîmée. Il a fini avec une image de joueur dont les frasques extra-sportives lui coûtaient sa fin de carrière. Nous, on a eu un mec adorable, attachant, sensible au quotidien, j’ai envie de dire presque fragile, qui aime le jeu. C’est quelqu’un qui est touchant, qui est apprécié car profondément gentil et simple. Evidemment, il n’a plus ses jambes de trois-quatre ans, mais il en a encore à montrer. On souhaite tous qu’il se soit relancé chez nous. C’est son premier titre de champion de France en Jeep Elite. Il l’avait été en Pro B avec Nanterre. Il en est très fier.

Antoine Eito – 1,86m – 30 ans – Meneur-Arrière – Français

22’, 7,8 points (42% à trois-points), 2,5 passes, 7,5 évaluation

« C’est un compétiteur, quelqu’un qui un peu comme Romeo aime le sang »

C’est le personnage que tous les clubs adverses aiment à haïr. C’est quelqu’un qui ne peut absolument pas laisser insensible les gens qui le côtoient au quotidien et le suivent sur les terrains. C’est une personnalité exubérante, très fier avec un caractère marqué donc générateur d’étincelles mais on ne pourra jamais lui reprocher un manque d’engagement total quand il est sur le terrain. C’est un excellent energizer, qui apporte de la qualité à l’entraînement. Il ne triche pas. Il oblige les autres, surtout les vétérans, qui aimeraient prendre le quotidien de façon un peu léger, à se bouger. Même s’il pouvait être parfois électrique, ça a fait du bien à Justin de l’avoir en face de lui tous les jours. Antoine ne le lâchait pas et l’obligeait à se bouger. Ce n’est pas le plus simple du monde à gérer mais il est suffisamment direct dans ses rapports pour que ça soit une relation qui convienne. Il est plutôt bon shooteur mais Antoine a les défauts de ses qualités et sa générosité le pousse souvent à vouloir trop bien faire et donc à perdre dans l’efficacité dans sa sélection. C’est un compétiteur, quelqu’un qui un peu comme Romeo aime le sang, les matches couperet, sentir la pression, savoir qu’il est regardé, que la télé est là, que l’on parle de lui. Ça le transcende. Il se nourrit beaucoup de frustration, des injustices ou des supposés injustices dont il pense être la victime, pour montrer à tous qu’ils ont tort. Ce sont les médias qui en font notre porte-parole même si lui évidemment aime les médias.

Wilfried Yeguete – 2,00m – 26 ans – Intérieur – Français

15’, 4,8 points, 3,7 rebonds, 5,5 évaluation

« Ça n’a pas toujours été une saison facile pour lui mais il a su hausser son niveau de jeu sur les playoffs »

Il a eu beaucoup de pépins physiques en cours d’année, ce qui ne lui a pas facilité la tâche en terme de positionnement. Surtout, lui et nous et encore moins lui que nous, imaginions que Youssoupha prendrait une telle ampleur et aussi rapidement. Nous, club, on avait fixé comme objectif à Eric (Bartecheky) de façon tacite de donner de l’espace à Youssoupha, à peu près 15 minutes par match. On ne voulait pas revivre une Erman Kunter bis. On le ressentait mais on n’était pas sûr et certain de l’impact que pourrait avoir Youssoupha dans notre équipe. Donc Wil avait a priori un rôle de starter, de pivot numéro 1 de l’équipe. Très vite, dès la pré-saison, on s’est tous rendu compte et Wil aussi que Youssoupha prendrait plus de place que ce que l’on avait imaginé. Cela a été très long pour Wil d’admettre qu’il serait plus backup que premier pivot de l’équipe. Ça n’a pas toujours été une saison facile pour lui mais il a su hausser son niveau de jeu sur les playoffs pour donner son énergie, sa hargne, tout ce qui est son fonds de commerce et la raison pour laquelle on l’a recruté il y a deux ans. Il s’est mis au diapason du reste de l’équipe. C’est quelqu’un qui a comme grande qualité d’être agréable au quotidien et d’être entraînable.

Yannis Morin – 2,08m – Intérieur – 24 ans – Français

8’, 2,7 points, 1,8 rebond, 4,8 évaluation

« Il a vraiment beaucoup appris en G-League en terme d’acceptation du rôle »

On ne pouvait pas mieux tomber au moment de la blessure de Wil puisque c’était globalement le seul JFL qui nous intéressait. On n’en voulait pas d’autre. Tout en ayant bien conscience que l’on ne savait pas trop où l’on mettait les pieds avec Yannis. C’est quelqu’un que l’on suivait depuis plusieurs années. On s’était posé la question de savoir s’il fallait faire le forcing pour l’avoir. On a récupéré un joueur beaucoup plus fort qu’il n’était en France qui immédiatement s’est mis dans le moule de l’équipe. En quatre ou cinq jours, on avait l’impression qu’il était avec nous depuis le début. Il a été très vite pris par les joueurs sous leurs ailes. Ça n’a été que du positif. C’est quelqu’un qui est plus costaud qu’avant, qui est un vrai 5 mobile, bon défenseur, long, intimidant et qui globalement n’a jamais maugréé quand il n’était pas utilisé alors qu’il était le troisième pivot de l’équipe, le cinquième intérieur. Il a vraiment beaucoup appris en G-League en terme d’acceptation du rôle, de jouer sur de courtes périodes mais de les jouer le mieux possible sur un plan mental, de ne pas se frustrer. Je suis très content pour lui parce que alors qu’il était référencé comme joueur oublié ou de Pro B, son passage chez nous va lui permettre au moins de faire carrière en Jeep Elite de façon garantie. Je suis très content qu’il ait montré sur le dernier match de la finale cette force de caractère en ayant si peu joué auparavant. Il est resté concentré, prêt à venir en action immédiate s’il était sollicité. C’est tellement dur que je lui tire un grand coup de chapeau. Je pense qu’il y a beaucoup de joueurs qui à sa place auraient lâché l’affaire.

Terry Tarpey – 1,95m – 24 ans – Arrière-ailier – Français (non JFL)

N’a pas joué

« Un mec exceptionnel humainement, un joueur en très grand devenir »

C’est la super surprise de l’année, l’énorme satisfaction. Ça nous a fait mal au cœur sa blessure, on a craint le pire à Pau (NDLR : finalement, celle-ci a été moins grave que prévu ; il s’agissait d’une entorse du genou). Il est tellement fort des membres inférieurs que ça n’a pas pété alors que ça aurait pu être une catastrophe. On a fait tous les tests, il a encore à récupérer mais à la rentrée, il sera totalement opérationnel. C’est un joueur qui a un sens du dévouement, du collectif, d’engagement, d’énergie, de sacrifice exceptionnel. C’était notre liant exceptionnel. Un mec exceptionnel humainement, un joueur en très grand devenir. C’est peut-être la plus grosse satisfaction de l’intersaison, la plus belle recrue du club au présent et pour son avenir. Il n’a qu’un défaut : il est timide et il a du mal à se mettre au français. Le jour où il s’y mettra, il aura la côte d’amour. Et pour moi il est promis à terme à l’Europe et à l’équipe de France surtout avec les fenêtres internationales. Il n’a que 24 ans, ce n’est que sa deuxième année pro, sa première année en Jeep Elite et dans un registre un peu différent, il n’y aura pas un monde avec un Paul Lacombe. C’est un porteur d’eau de luxe.

Pape Philippe Amagou – 1,85m – Arrière – Français

N’a pas joué

« Malgré des moments difficiles sur le moral, il n’a pas lâché »

C’est le grand absent de la saison puisque sa blessure date de novembre. Je suis très content qu’il ait démarré sa carrière pro par un titre chez nous en gamin et qu’il la termine chez nous. C’est quelqu’un qui a eu une force de caractère incroyable. Pendant longtemps il n’a pas accepté de se faire opérer (NDLR : hernie discale). Et puis l’opération n’a pas été teintée du succès escompté. Il est en souffrance depuis. Malgré des moments difficiles sur le moral, il n’a pas lâché et il a tenu à être jusqu’au bout en tenue avec les gars sachant très bien qu’il ne pouvait pas rendre service. Je pense que les gars le lui ont bien rendu. Ils l’ont toujours considéré comme leur co-capitaine, comme le sage. Sa carrière est sans doute terminée.

Mathieu Nzita et Junior Zero sont entrés une minute chacun.

Les statistiques sont celles établies en playoffs.

[armelse]

Justin Cobbs – 1,90m – 27 ans – Meneur – Américain

36’, 14,5 points, 6,2 passes, 3,1 rebonds, 14,2 évaluation

« Quelqu’un de fier avec beaucoup d’égo »

Le ou un des deux, trois meilleurs joueurs en un-contre-un du championnat. Un joueur de duel, de défi. Quelqu’un de fier avec beaucoup d’égo, qui a su au fil de la saison se mettre au service quand il le fallait de ses coéquipiers et admettre que pour gagner, il fallait jouer ensemble. C’est quelqu’un qui a une grosse personnalité, qui en fait parfois qu’à sa tête mais qui au fur et à mesure de la saison et surtout en playoffs a trouvé le bon mariage entre assumer ses responsabilités individuelles pour lesquelles il avait été recruté et aussi se mettre à disposition du joueur en forme du moment. Ce qui a permis à notre équipe d’avoir un côté un peu protéiforme. Justin est aussi charmant hors terrain qu’il peut être provocateur sur le parquet et à chercher le duel.

Romeo Travis – 1,98m – Intérieur- 33 ans – Américano-Macédonien

30’, 11,7 points, 4,8 rebonds, 2,5 passes, 13,1 évaluation

« C’est quelqu’un qui se nourrit, non pas du conflit mais de l’opposition »

C’est le chef de gang. C’est quelqu’un qui se nourrit, non pas du conflit mais de l’opposition, qui aime montrer qu’il est le patron surtout à son staff, au club, qu’il est là pour défendre la peau de sa meute. C’est un leader évident qui peut être parfois taquin, joueur quand il a décidé de ne pas mettre tout ce qu’il faut au quotidien mais qui à chaque fois que les matches importants arrivent, Leaders Cup ou playoffs, répond présent. C’est globalement la raison majeure pour laquelle on l’a recruté pour justement fédérer autour de lui un groupe, peu importe que ce soit parfois contre l’organisation ou le staff. On sait que c’est sa façon d’être et ce n’est pas du tout un problème car on sait aussi que c’est quelqu’un qui dans les occasions importantes est une locomotive.

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Photos: LNB/Bellenger-Lecoq

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