Aller au contenu

Cholet: Neuf ans plus tard, Olivier Troisfontaines revient à Cholet

L’arrière-ailier belge Olivier Troisfontaines (1,96m) est déjà venu à Cholet. C’était en mars 2009 avec Liège pour un match d’EuroChallenge. Il était au bout du bout du banc et n’était pas entré en jeu. Liège a beau être une ville francophone, capitale de la Wallonie, le coach américain Tom Johnson

L’arrière-ailier belge Olivier Troisfontaines (1,96m) est déjà venu à Cholet. C’était en mars 2009 avec Liège pour un match d’EuroChallenge. Il était au bout du bout du banc et n’était pas entré en jeu. Liège a beau être une ville francophone, capitale de la Wallonie, le coach américain Tom Johnson avait aligné un starting five composé de cinq de ses compatriotes et le groupe de supporters qui avait fait le déplacement criait « let’s go, Liégeois! ».

Le seul Belge entré en jeu dans le deuxième quart-temps fut Xavier Colette et il nous avait dit:

« C’est ma deuxième année à Liège et je suis dans la même situation que la saison dernière, à savoir le seul joueur belge sous contrat. Certains veulent qu’il y ait un minimum de cinq ou six Belges obligatoires sur la feuille, alors qu’il n’y en a que quatre pour l’instant.  Chez nous, à par moi, ce sont trois juniors qui ne jouent jamais. On est peut-être 25 ou 30 Belges à avoir vraiment du temps de jeu sur neuf équipes. »

Liège l’avait emporté ce soir-là 78-71.

Depuis Olivier Troisfontaines est sorti du banc et il a fait son petit bout de chemin. Il est international et il a même été élu meilleur joueur belge en 2017 avant d’enchaîner avec Alost en étant le 8e meilleur marqueur du championnat belge avec 14,0 points en moyenne. A 28 ans, c’était le moment de partir à l’étranger et c’est donc à Cholet qu’il va se lancer à l’eau.

« Je pars un peu dans l’inconnu, c’est sûr. J’aurais pu finir ma carrière en Belgique, signer cinq ans avec un club. Mais je voulais me tester, éprouver mes limites, et voir jusqu’où je peux aller, » vient-il de déclarer au Courrier de l’Ouest.

Suivra t-il le chemin de Quentin Serron, apprécié à Gravelines et qui renforce cette saison Strasbourg ou Pierre-Antoine Gillet, décevant avec Chalon? Son arme principale pour séduire, c’est le shoot à trois-points. Il en a transformé 89 sur 177 la saison dernière soit un joli 50,3% de réussite. Il ne tremble pas non plus sur la ligne des lancers: 87,9% de ses tirs y ont été transformés.

Rejoindre la Jeep Elite, c’est monter en grade, jouer contre de meilleures équipes, faire connaissance avec un cadre professionnel supérieur:

« En Belgique, j’avais l’habitude de reprendre mes équipements et de les nettoyer moi-même. Ici, ce n’est pas le cas, et je dois dire que ce n’est pas pour me déplaire. »

Commentaires

Fil d'actualité