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Olympiakos – Panathinaikos : la brûlante rivalité grecque déjà incandescente

S’il n’est certainement pas le premier, ni le dernier, à faire le voyage entre les deux grands rivaux du basket grec, l’Olympiakos et le Panathinaikos, Ioannis Papapetrou (2,06m, 24 ans) n’en emporte néanmoins pas que des amitiés. L’ailier hellène a effectivement été victime d’un tacle assez viril d

S’il n’est certainement pas le premier, ni le dernier, à faire le voyage entre les deux grands rivaux du basket grec, l’Olympiakos et le Panathinaikos, Ioannis Papapetrou (2,06m, 24 ans) n’en emporte néanmoins pas que des amitiés.

L’ailier hellène a effectivement été victime d’un tacle assez viril de son ancien coéquipier chez les Reds, Dimitris Agravanis, en début de mois. Ce dernier n’a pas tellement apprécié la manière avec laquelle Papapetrou a quitté l’équipe…

« Je ne vais pas mentir : depuis qu’on a perdu le titre la saison passée, j’ai trouvé que l’attitude de Ioannis a été inacceptable, et c’est peu de le dire », avait envoyé Agravanis pour le journal grec Fos. « Tout le monde peut signer où il veut, mais il faut aussi se comporter comme un homme. Surtout envers une équipe qui l’a toujours soutenu ces deux dernières saisons. En fin de compte, c’est sur le terrain qu’on est tous jugé. »

De son côté, le nouveau membre du Pana n’a pas sourcillé. Lors du Media Day des Greens, Papapetrou est resté droit dans ses bottes. Et même s’il semble envoyer à son tour un petit taquet, il veut avant tout jouer la carte de l’apaisement.

« Il n’y a aucune raison de parler comme ça, par médias interposés. Mon boulot, c’est de jouer au basket. Notre boulot, c’est de jouer au basket et pas de discuter. Tout le monde a son avis sur la question, selon ses croyances et son niveau d’éducation. C’est son opinion, elle doit être respectée, mais je n’ai aucune envie de rentrer dans un débat. J’ai été élevé différemment. »

La rivalité déjà brûlante entre les deux puissances grecques est donc déjà montée en température… avant même le début des hostilités ! La saison 2018-19 s’annonce incandescente en Grèce.

Photo : Euroleague

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